Ça ressemble à un Minecraft moche de loin, mais ne vous y trompez pas, Eldritch est bien un rogue like à la première personne.
Eldritch a un contexte de création un peu particulier que vous pouvez lire ici, en anglais. Retenez surtout que ce jeu est une première pour David Pittman, son créateur, dans le monde du jeu indépendant, lui qui avait travaillé jusque-là que sur des gros projets AAA au sein du studio 2K Marin.
Nous sommes donc face à un rogue like à la première personne dont les niveaux sont générés aléatoirement. On commence en haut de chaque niveau et il faudra aller tout en bas pour trouver la sortie. Et on recommence. Il faudra traverser 3 niveaux multipliés par 4 mondes sans se faire occire par les quelques vilaines bestioles qui s’y trouvent. Pour cela, on se bat au corps à corps (avec ses poings nus ou avec une dague) ou à distance avec un pistolet. Il conviendra donc de s’équiper convenablement (un sort, une paire de bottes, un sac et une amulette en plus des deux objets qu’il est possible de porter) histoire de ne pas finir en tartare trop vite.
Il faut être particulièrement attentif aux sons dans Eldritch. En effet, le bruit des ennemis où de certains power-ups (comme ceux, indispensables, qui augmentent le total de points de vie maximum) peut nous donner de précieuses indications sur son environnement. Le jeu étant à la première personne, il est ainsi très facile de se perdre ou de rater des bonus. On est d’ailleurs très régulièrement surpris par un ennemi dans son dos, ce qui n’arrivera jamais dans un Spelunky ou dans un Risk of Rain.
Seulement, voilà. Le sound design est catastrophique. Ce qui est vraiment dommage tant cet élément est important dans le game design du jeu. Et comme la direction artistique n’est pas non plus extraordinaire, on a plus l’impression d’être devant un vulgaire rip-off de Minecraft que devant un vrai jeu fini et original. Le contexte du jeu, l’univers d’H.P. Lovecraft, semble aussi arriver comme un cheveu sur la soupe.
Pourtant, Eldritch est bien pensé. Il n’a pas à rougir de son système de jeu. La courbe de progression n’est pas dénuée de certaines phases de frustration, mais elle est bien réelle et on sent une vraie montée en puissance. L’idée de coupler argent et mana est intéressante et force le joueur à gérer ses ressources différemment.
À certains moments, même, le jeu brille avec des concepts excellents ! Par exemple, vous pourrez toujours détrousser les cadavres des ennemis que vous aurez abattus, mais dans ce cas, ils réapparaîtront quelque part dans le niveau. Vers la fin d’une run, le dilemme entre vous remplumer et vous éviter des combats futurs se fera de plus en plus présent. Mention spéciale d’ailleurs aux ennemis sous forme de statues dans le jeu qui vous attaquent par-derrière si vous ne les regardez pas. Oui, Eldritch est un jeu où il y a des anges pleureurs. Et ça, c’est tellement cool.
Le seul reproche que l’on peut faire au système de jeu est le manque de variété dans les équipements. On joue 99 % du temps au pistolet et à la dague et la furtivité devient de plus en plus nécessaire au fur et à mesure que le jeu avance. Ainsi, il n’y aura qu’un seul set vraiment intéressant dans le jeu et il vous servira à fuir où à éviter les combats.
Eldritch n’est pas parfait, mais il a de très bons arguments à faire valoir. Sa sale tronche peut lui causer du tort pour ceux qui jugent sur la couverture, mais on peut y trouver son compte si on est un tant soit peu persévérant. Eldritch peut également être une bonne initiation au rogue like. Il n’est pas facile, mais est bien moins difficile qu’un Spelunky ou un The Binding of Isaac. À conseiller à tous ceux qui aiment le genre ou qui voudraient un rogue like pas trop hardcore pour se faire les griffes.
Eldritch est disponible en téléchargement sur le site officiel du jeu. Il coûte à peu près 15 euros. Il est disponible sur Mac, PC et Linux.
Eldritch a un contexte de création un peu particulier que vous pouvez lire ici, en anglais. Retenez surtout que ce jeu est une première pour David Pittman, son créateur, dans le monde du jeu indépendant, lui qui avait travaillé jusque-là que sur des gros projets AAA au sein du studio 2K Marin.
Nous sommes donc face à un rogue like à la première personne dont les niveaux sont générés aléatoirement. On commence en haut de chaque niveau et il faudra aller tout en bas pour trouver la sortie. Et on recommence. Il faudra traverser 3 niveaux multipliés par 4 mondes sans se faire occire par les quelques vilaines bestioles qui s’y trouvent. Pour cela, on se bat au corps à corps (avec ses poings nus ou avec une dague) ou à distance avec un pistolet. Il conviendra donc de s’équiper convenablement (un sort, une paire de bottes, un sac et une amulette en plus des deux objets qu’il est possible de porter) histoire de ne pas finir en tartare trop vite.
Il faut être particulièrement attentif aux sons dans Eldritch. En effet, le bruit des ennemis où de certains power-ups (comme ceux, indispensables, qui augmentent le total de points de vie maximum) peut nous donner de précieuses indications sur son environnement. Le jeu étant à la première personne, il est ainsi très facile de se perdre ou de rater des bonus. On est d’ailleurs très régulièrement surpris par un ennemi dans son dos, ce qui n’arrivera jamais dans un Spelunky ou dans un Risk of Rain.
Seulement, voilà. Le sound design est catastrophique. Ce qui est vraiment dommage tant cet élément est important dans le game design du jeu. Et comme la direction artistique n’est pas non plus extraordinaire, on a plus l’impression d’être devant un vulgaire rip-off de Minecraft que devant un vrai jeu fini et original. Le contexte du jeu, l’univers d’H.P. Lovecraft, semble aussi arriver comme un cheveu sur la soupe.
Pourtant, Eldritch est bien pensé. Il n’a pas à rougir de son système de jeu. La courbe de progression n’est pas dénuée de certaines phases de frustration, mais elle est bien réelle et on sent une vraie montée en puissance. L’idée de coupler argent et mana est intéressante et force le joueur à gérer ses ressources différemment.
À certains moments, même, le jeu brille avec des concepts excellents ! Par exemple, vous pourrez toujours détrousser les cadavres des ennemis que vous aurez abattus, mais dans ce cas, ils réapparaîtront quelque part dans le niveau. Vers la fin d’une run, le dilemme entre vous remplumer et vous éviter des combats futurs se fera de plus en plus présent. Mention spéciale d’ailleurs aux ennemis sous forme de statues dans le jeu qui vous attaquent par-derrière si vous ne les regardez pas. Oui, Eldritch est un jeu où il y a des anges pleureurs. Et ça, c’est tellement cool.
Le seul reproche que l’on peut faire au système de jeu est le manque de variété dans les équipements. On joue 99 % du temps au pistolet et à la dague et la furtivité devient de plus en plus nécessaire au fur et à mesure que le jeu avance. Ainsi, il n’y aura qu’un seul set vraiment intéressant dans le jeu et il vous servira à fuir où à éviter les combats.
Eldritch n’est pas parfait, mais il a de très bons arguments à faire valoir. Sa sale tronche peut lui causer du tort pour ceux qui jugent sur la couverture, mais on peut y trouver son compte si on est un tant soit peu persévérant. Eldritch peut également être une bonne initiation au rogue like. Il n’est pas facile, mais est bien moins difficile qu’un Spelunky ou un The Binding of Isaac. À conseiller à tous ceux qui aiment le genre ou qui voudraient un rogue like pas trop hardcore pour se faire les griffes.
Eldritch est disponible en téléchargement sur le site officiel du jeu. Il coûte à peu près 15 euros. Il est disponible sur Mac, PC et Linux.
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