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Test du sextoy Arcwave Pow : en manque d’aspiration

Discret, compact, et flanqué d’un prix beaucoup plus abordable que ses prédécesseurs, le Arcwave Pow permet à la sextech masculine de devenir (enfin) accessible.

Les jouets pour pénis continuent d’affoler le marché de la sextech. Fort de son premier succès avec le Voy, la marque Arcwave a lancé il y a quelques semaines son Pow. Un masturbateur toujours privé de moteur, mais flanqué d’une nouvelle fonctionnalité ambitieuse : le Suction control. Plus facile à prendre en main, polyvalent et surtout moins cher, Wow Tech assume désormais un positionnement tarifaire plus agressif, même avec ses marques premium. Reste à voir si le sextoy réussit à faire ses preuves face à la concurrence.

Découvrir le Arcwave Pow

Design et ergonomie : simple et efficace

Arcwave Pow vue globale
© Amandine Jonniaux / JDG

Pour son nouveau masturbateur, Arcwave abandonne les boîtes démesurées et les écrins. Le Pow entend aller droit au but, en alliant simplicité et minimalisme. C’est donc dans un modeste tube en carton que se présente le sextoy. Pas de lubrifiant offert ni de livret explicatif à rallonge, le Pow se place à mi-chemin entre le très haut de gamme Ion, et l’accessibilité du Dash de Romp, la marque abordable de l’empire Wow Tech. On ne s’en plaindra pas : le marché de la sextech est en plein essor depuis quelques années, mais les jouets à destination des pénis peinent encore à trouver leur positionnement, entre un héritage pornographique qui ne séduit plus, et la volonté des marques de miser sur des technologies toujours plus impressionnantes, et donc fatalement onéreuses.

Arcwave Pow embout
© Amandine Jonniaux / JDG

Sous son tube de carton, le Arcwave Pow se présente comme un stimulateur pénien relativement classique, mais particulièrement bien pensé. Le fabricant n’a plus grand-chose à prouver en termes de design, et il s’illustre encore une fois, avec un objet aux finitions parfaites. Sous son plastique ABS de haute qualité et son revêtement soft touch, la marque opte pour un manchon texturé en silicone médical breveté CleanTech. Moelleuse, hygiénique et plus durable que la majorité de ses concurrents, la gaine du Pow brille par sa qualité autant que par ses caprices : Arcwave a beau nous promettre une réutilisation “à l’infini”, le moindre choc ou coup d’ongle maladroit laissera une marque indélébile sur le silicone. Pas de quoi rendre le sextoy inutilisable heureusement, mais il faudra sans doute voir à l’usage comment évolue le matériau.

Aspiration contrôlée : la révolution qu’on attend toujours

Outre sa gaine en silicone, le Arcwave Pow s’impose autant par son design que par sa conception intelligente. De part et d’autre du sextoy, on retrouve deux embouts d’aération particulièrement bien pensés. Non seulement ils permettent de protéger l’appareil lorsqu’il n’est pas utilisé, mais en plus ils créent un effet de succion breveté “Suction control”. Concrètement, le Pow peut être utilisé comme un masturbateur classique, en retirant les deux embouts, mais il peut aussi être utilisé en mode Aspiration contrôlée. En maintenant sa valve de pression pendant la masturbation, la marque promet un effet de vide modulable, similaire aux sensations procurées par une fellation.

Sur le papier, la technologie Suction control a tout de l’idée de génie. Dommage, après quelques semaines d’utilisation, le constat est plus mitigé. Le Pow s’impose comme une très bonne gaine de masturbation, mais la succion promise par la marque n’est pas franchement flagrante. Au point d’avoir parfois du mal à distinguer à l’aveugle une utilisation simple d’une utilisation avec embout.

C’est dommage, d’autant plus que le Arcwave Pow est loin d’être inintéressant. Comme le Voy avant lui, le sextoy s’impose comme un très bon modèle sans moteur, agréable à prendre en main et facile à manipuler. Son manchon est particulièrement simple à enlever et à entretenir. Il a notamment l’avantage de sécher rapidement grâce à sa structure hélicoïdale, et au design ajouré de sa coque rigide. Là où son prédécesseur misait sur une stimulation de la verge uniquement, le Pow joue les tout-en-un, et ses 15 cm de longueur permettent une simulation complète de la verge, du frein et du gland.

Pas si inspiré

À condition d’aimer les pressions fortes autour du pénis, le Pow d’Arcwave est une alternative intéressante à la masturbation manuelle. Les plus gros calibres peineront cependant à y trouver leur compte : le sextoy a beau s’offrir deux embouts de pénétration distincts (3 et 4 cm maximum) destinés à varier les plaisirs, le diamètre d’insertion du Pow reste (trop) petit. Pour les adeptes d’une stimulation plus douce, on conseillera plutôt de miser sur la largeur du Arcwave Voy — modulable jusqu’à 6 cm — ou sur un modèle de la marque Satisfyer, généralement plus porté sur les jeux de pression que sur les va-et-vient autour de la verge.

Prix et disponibilité

Sorti à la fin de l’année 2022, le troisième masturbateur d’Arcwave voulait s’imposer sur le créneau des sextoys plus abordables. À 69€, il s’aligne sur les tarifs de Romp ou de Satisfyer, mais peine à briller autrement que par la qualité de ses finitions.

Découvrir le Arcwave Pow

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Notre avis

Après un premier Ion décevant, et un Voy qui ne nous avait pas laissé de marbre, on s’attendait à mieux du Pow et de sa succion modulable. Le nouveau masturbateur d’Arcwave est loin d’être mauvais, mais il souffre de son diamètre trop étroit et du manque de sensations liées à sa valve de pression. Présentée comme l’argument principal du sextoy, la technologie Suction control peine à se démarquer.
Note : 6  /  10

Les plus

  • Très belles finitions
  • Prise en main facile
  • Sa gaine en silicone CleanTech

Les moins

  • Trop étroit
  • Technologie Suction Control anecdotique
8 commentaires
  1. @katsumi : sinon vous avez penses aux personnes seulzs ou isolees ou autres ? Elles sont nombreuses vous savez… quant aux femmes, le terme generique ne veut rien dire. Ce n est pas forcement mieux quand c est sans sentiment

  2. Que des gros beauf pour commenter de façon aussi débile. C’est même pas drôle… Les mecs on a encore du chemin à faire lorsqu’il s’agit de parler de cul.

  3. @nino et encore il semblerait qu’on ait perdu Didifart… l’année commence bien!
    Ne pas oublier que le sexe solitaire peut très bien être complémentaire au sexe à plusieurs.
    Et sinon effectivement, quitte à se masturber en période de célibat, autant le faire de manière plus agréable

  4. Qui était le gars qui a fait le test? Si il a été payé pour le test, est ce qu’on peut dire que c’est une pute?

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