Vendu au prix de 1500 euros, le Saros 10 est un peu le S8 MaxV Ultra de 2025. Si l’on omet le futur Saros Z70 avec son bras robotisé annoncé au CES qui sortira plus tard dans l’année (et devrait être bien plus onéreux), le Saros 10 coiffe la nouvelle gamme. Il profite de plusieurs évolutions. Il a été conçu pour passer sous un maximum de meubles ; non seulement c’est le plus fin du catalogue (moins de 8 cm), mais en plus, son LiDAR se rétracte dans son châssis à l’approche de ce type d’obstacle. Pour laver les sols, il utilise une serpillère vibrante de nouvelle génération, qu’il est en mesure de laisser dans sa station lorsqu’il dépoussière les tapis ou évolue en mode aspiration seule. Enfin, Roborock promet que la précision du système de reconnaissance d’obstacles a été améliorée.
Le Saros 10 se décline en deux versions : l’une équipée d’une station multifonction traditionnelle (que nous avons testée), l’autre livrée avec une station qui se raccorde à une arrivée d’eau et à une évacuation pour ne plus avoir à vider le collecteur d’eau sale et remplir le réservoir d’eau propre. La gamme compte également un Saros 10R, lancé au même tarif, qui se distingue par l’utilisation de deux patins rotatifs au lieu d’une serpillère et son système de navigation différent.
Un max de technologies, anciennes et nouvelles
Le Saros 10 hérite des technologies phares que l’on trouvait déjà sur les modèles récents. On peut citer le châssis relevable « AdaptiLift » qui lui permet de franchir des marches et seuils de 3 à 4 cm et la brosse principale anti-enchevêtrement DuoDivide, divisée en deux parties (le Qrevo Curv en était équipé). Comme le S8 MaxV Ultra, il dispose d’une brossette latérale FlexiArm, qui s’étend pour mieux dépoussiérer les coins, et d’une mini serpillère rotative sur le côté du châssis qui complète sa serpillère vibrante de nouvelle génération.
Le système de navigation du Saros 10 a évolué pour lui permettre de passer sous des meubles plus bas. Contrairement au Saros 10R qui se passe de LiDAR traditionnel pour utiliser le nouveau système de navigation Starsight, le Saros 10 en utilise un qui est rétractable. Cette technologie baptisée RetractSense a été pensée pour que le robot ne soit pas aveugle lorsque son LiDAR est rentré dans le châssis. Mieux : Roborock promet même que l’ensemble des éléments mis en œuvre (LiDAR, caméra, lumières frontale et latérale) permettent au Saros 10 de gagner en précision dans sa navigation et son appréhension des obstacles.
Retour à un design plus traditionnel
Exit les lignes tout en rondeur du Qrevo Curv. La station multifonction revient à un design rectangulaire plus classique. Celle-ci n’est pas spécialement encombrante pour un modèle multifonction. Pour rappel, elle assure les fonctions désormais habituelles de vidange automatique de la poussière dans un sac, elle gère le mélange automatique d’eau et détergent, le rechargement du robot en eau, le lavage des serpillères à l’eau chaude et leur séchage. Les deux réservoirs sont sur le dessus de la station, désormais dissimulés sous une trappe. Quant au sac à poussière et au réservoir à détergent, ils sont placés derrière une trappe push-pull, à l’avant. En plus des alertes envoyées par l’application, un discret voyant rouge s’illumine en façade s’il faut par exemple ajouter de l’eau propre ou vider l’eau sale.
Tout le pourtour de la station est noir mat, assorti au robot, tandis que la façade est noire brillante. Comme souvent, la station a tendance à attirer la poussière et les poils d’animaux, bien visibles sur le noir mat ; prévoyez de l’épousseter souvent.
Une mise en œuvre simplissime soutenue par un repérage intelligent pratique
Comme souvent, la mise en place est très rapide. La base est livrée presque entièrement montée ; il suffit d’y clipser la plateforme. La connexion du Saros 10 au réseau WiFi est également simple et rapide (soit à l’aide d’un QR code à présenter devant la caméra du robot, soit manuellement). Ensuite, il reste à lancer une cartographie rapide du logement via l’application. Lors de ces premières étapes, Roborock guide l’utilisateur et lui pose quelques questions pour régler les paramètres de base : présence d’animaux, maison à étages, tapis, réglages du mode ne pas déranger … Il a fallu à peine 8 minutes au Saros 10 pour effectuer une carte de notre logement complet, avec un « prédécoupage » des pièces plutôt pertinent.
Dès la fin de la cartographie, l’appli nous propose de personnaliser le résultat en nommant la carte, en modifiant les pièces (noms, découpage…), en ajoutant des zones interdites, en indiquant l’emplacement des meubles et le type de revêtements de sols. C’est très pratique pour les utilisateurs novices. Après un premier cycle complet, le Saros 10 a enrichi la carte ; il a reconnu un certain nombre de meubles et d’objets comme notre canapé, notre fauteuil, la table et les chaises, le meuble TV… Il se livre aussi à une tentative d’identification des pièces en fonction du mobilier repéré, mais pas toujours de manière pertinente cette fois (il a identifié notre cuisine et notre salle de bains). Dans tous les cas, on peut aisément affiner la carte en quelques clics, avec le niveau de détails qu’on souhaite. On peut se contenter de bien découper les pièces, les nommer et éventuellement placer des zones d’interdiction. Selon nous, c’est un minimum et nous le recommandons vivement pour profiter des possibilités de personnalisation du nettoyage pièce par pièce. On peut aller plus loin en indiquant le type de sol, la position des meubles… mais ça n’est pas obligatoire. C’est ce que nous avions déjà apprécié lors de notre test du S8 MaxV Ultra : on peut aller très loin dans la personnalisation de la cartographie et des paramètres mais on peut aussi se contenter du minimum et laisser faire le robot.
Une taille de guêpe plutôt bien exploitée
Pour faire évoluer leurs robots, tous les fabricants travaillent sur les fameux « pain points », dont l’impossibilité de passer sous certains meubles. C’est la raison pour laquelle toutes les marques se sont lancées dans une course à la finesse. En l’occurrence, avec le Saros 10, Roborock réussit son pari puisque le robot ne mesure que 7,98 cm d’épaisseur. Pour y parvenir, il utilise donc un LiDAR motorisé qui se rétracte dans le châssis à l’approche de meubles bas. Le robot n’est pas plongé dans le noir pour autant. Le LiDAR continue à appréhender l’environnement avec un champ de vision de 100°, complété par les éléments grâce auxquels il perçoit les obstacles, à savoir sa caméra, ainsi qu’un système « d’éclairage structuré » frontal et latéral. Pour éviter que le robot raie les surfaces ou reste bloqué, la partie supérieure du LiDAR est dotée d’un capteur de contact. De cette façon, il peut à la fois mesurer la hauteur des meubles et réagir s’il passe sous des zones inclinées (par exemple sous un escalier).
En pratique, la technologie RetractSense se déclenche à bon escient, par exemple à l’approche de notre bibliothèque, ce qui permet au robot de passer parfaitement dessous et d’en ressortir sans encombre. Sachant que certains modèles ont du mal à évaluer la hauteur de ce meuble, tentent de passer dessous et y restent coincés. Le passage sous notre table basse ou sous notre desserte de cuisine ne lui pose aucun problème non plus. Il rétracte aussi son LiDAR à l’approche des rideaux qui descendent le plus bas, ce qui lui permet de nettoyer les bordures sans considérer ces voilages comme des obstacles. On remarque qu’il le fait également quand des manteaux posés sur des dossiers de chaises pendant jusqu’au sol. Toutefois, comme la quasi-totalité des robots du marché, le Saros 10 refuse toujours de passer sous notre canapé alors qu’il en aurait la place. Il s’aventure sur les bords sans y entrer entièrement. Sur la cartographie, à l’issue des cycles, les zones où le LiDAR s’est abaissé sont repérées par des hachures violettes.
Un peu plus précis dans la perception des petits objets
Ce modèle est doté du système de reconnaissance d’obstacles Reactive AI 3.0. Roborock promet que les obstacles sont détectés de près et de loin, que le robot réagit plus rapidement (par exemple si un animal passe ou un objet tombe devant) et que grâce à la lumière structurée non seulement frontale mais aussi latérale, il n’y a plus d’angles morts. Cela permettrait au Saros 10 de nettoyer par exemple le long de câbles dépliés ou de bordures aux formes irrégulières.
Dans les zones complexes où il y a des objets fixes – par exemple sous notre table de séjour où il y a les pieds de la table et ceux des quatre chaises à contourner, il est toujours aussi efficace que ses prédécesseurs. Il contourne chaque pied avec soin, rapidement, sans hésiter et sans oublier de zones, comme peu de robots parviennent à le faire. C’est surtout pour appréhender les plus petits objets qu’il a gagné en précision. Par exemple, les modèles précédents avaient du mal à voir les gamelles fines de nos chats alors que le Saros 10 les voit très bien. De même, il voit certains jouets de nos animaux que les autres ignoraient. Toutefois, les plus petits échappent à sa vigilance et il les pousse ou roule dessus, risquant de se bloquer, alors que quelques robots parviennent à les voir (notamment le Narwal Freo Z Ultra, spécialement doué pour voir les minuscules obstacles). Les tissus sont bien repérés et évités, y compris dans le noir où le robot allume son projecteur pour naviguer.
Globalement, tous les objets vus par le Saros 10, qu’ils soient identifiés ou non, sont contournés d’assez près, sauf ceux qui risqueraient de poser problème, par exemple certains jouets qu’il confond avec des crottes d’animaux. Dans ce cas, il prend une marge et laisse une large zone non nettoyée tout autour. Précisons que dans l’application, il est possible de régler le comportement du robot (onglet « moins de collision ») pour qu’il soit plus ou moins doux ou insistant avec les obstacles croisés.
Enfin, en ce qui concerne les câbles, nous avons été un peu déçus car la promesse n’est pas totalement tenue. Il est vrai que le Saros 10 s’y empêtre moins, notamment ceux qui sont le long des murs et qu’il aborde par le côté, mais le système n’est pas infaillible. Quand il « voit » les câbles, il les identifie très bien et les évite. Le problème c’est qu’il ne les voit pas de manière systématique. Cela dépend de leur couleur, de la manière dont ils sont positionnés et dont il s’en approche. S’il rate à chaque fois notre câble taupe sur le parquet gris, il a aussi manqué un épais câble blanc sur du carrelage blanc et plusieurs fois un câble bleu marine sur un sol gris, ce qu’on ne s’explique pas. Il roule alors dessus et le traîne derrière lui… De plus, quand il voit des câbles déroulés, contrairement à ce qu’évoque Roborock, il ne les longe pas toujours ; il prend plutôt une marge d’une vingtaine de centimètres, comme le montrent certaines captures d’écran de l’appli. Donc pour la gestion des câbles, c’est mieux mais pas encore parfait.
Assez doué pour identifier ce qu’il croise sur sa route
Quant à la reconnaissance d’objets, idem : elle est assez efficace sans être infaillible. Si on l’autorise, en plus de balises correspondant aux objets reconnus qu’on peut retrouver sur la cartographie, le Saros 10 prend aussi des photos. Il lui est parfois arrivé de confondre certains objets (souvent les petits jouets qu’il prend pour des excréments). Mais dans l’ensemble, il s’avère plutôt doué, identifiant très bien les chaussures, les câbles quand il les voit et aussi les tissus (chiffons à poussière, chaussettes…) ; il reconnaît aussi les animaux, même à distance. Hormis parfois des câbles dans lesquels il pourrait s’emmêler, les quelques ratés d’identification ne nuisent pas à l’évolution du Saros 10 dans le logement (ce que nous avions reproché au Qrevo Curv).
Nous avons néanmoins relevé quelques étrangetés logicielles qui pourront sans doute être réglées par des mises à jour. Au bout d’un certain nombre de passages, il finit par identifier de nouveaux objets comme les « écuelles » des animaux, leur arbre à chat ou leur bac à litière qu’il renseigne sur la carte. On est un peu surpris que contrairement aux meubles, ils ne soient pas enregistrés et disparaissent lors des cycles suivants. Dommage surtout quand on sait qu’il est possible d’activer une fonction de nettoyage plus soigné autour des articles pour animaux. Si on veut les faire figurer sur la carte, il faut passer par la fonction d’ajout de meubles…
Autre remarque déjà faite lors de nos précédents tests de robots de la marque : il est un peu dommage qu’on ne puisse plus consulter les photos ni le détail des obstacles dans l’historique, après coup. On ne peut le faire que pour le dernier cycle mais ensuite, on ne peut plus y revenir de manière détaillée. On n’a plus accès qu’aux icônes.
Serpillère vibrante : pas totalement silencieuse mais performante
Le Saros 10 peut laver les sols à l’eau ou avec de l’eau et du détergent de la marque. Il effectue le mélange lui-même dans les bonnes proportions. Comme toujours, même avec ses robots haut de gamme, Roborock fournit très peu d’accessoires, notamment pas de détergent – ce qu’on regrette toujours à ce niveau de prix (surtout sachant qu’à tarif égal, le concurrent Dreame est bien plus généreux). Avec le Saros 10, on a seulement un sac à poussière de rechange. Le Saros 10 embarque un large module vibrant de nouvelle génération (Vibrarise 4.0). La zone de vibration serait plus grande et la nouvelle serpillère plus absorbante. En soutien, une mini serpillère rotative permet de nettoyer les bordures, comme celle qui équipait déjà le S8 MaxV Ultra. Nous avons une préférence pour la serpillère vibrante plutôt que les patins rotatifs, dans la mesure où ces derniers laissent parfois des traces visibles à contrejour et où les bandes lavées ne se chevauchent pas toujours parfaitement. Pas de problème de cette nature ici. À l’intérieur des pièces, les sols sont lavés, rapidement et sans aucun oubli de zone.
En revanche, la mini serpillère, qui assure un lavage efficace des bordures ou des contours d’objets, n’est pas fixée sur un bras extensible (peut-être sur la prochaine génération ?) ; elle n’atteint donc pas les angles et recoins.
La fonction de relavage des zones sales fonctionne très bien également (alors qu’elle ne nous avait pas convaincus lors de notre test du Qrevo Curv). Le robot les repère, les indique sur la carte et repasse autant que nécessaire, par exemple jusqu’à éliminer des taches de ketchup séché. Attention, cette fonction doit être activée dans l’application ; elle ne l’est pas par défaut.
Bien que nous trouvions les résultats de la serpillère vibrante plus probants, nous devons préciser que son fonctionnement n’est pas totalement silencieux. On l’entend vibrer sur les sols, ce qui produit une sorte de bourdonnement constant (plus l’intensité de frottement est élevée et plus le bruit augmente) alors que le lavage des sols avec des patins est presque totalement silencieux. Difficile d’envisager un lavage avec le Saros 10 la nuit ou dans une chambre de bébé qui fait la sieste, par exemple.
Une aspiration puissante et efficace, respectueuse des tapis
Le Saros 10 gagne encore en puissance d’aspiration, atteignant 22000 Pa. Autant dire qu’il n’a aucune difficulté à aspirer de la poussière, des poils d’animaux ou des saletés épaisses comme de la litière pour chat par exemple. Sur les sols durs, il n’en fait qu’une bouchée. Aucun problème non plus sur les tapis, sur lesquels il peut enclencher un mode boost. Cette fonction est activable dans l’application, qui en propose d’ailleurs un certain nombre pour les tapis et moquettes. De ce point de vue, elle est de plus en plus complète.
La brossette latérale extensible se déploie à bon escient lorsque le robot s’approche des angles et recoins, lui permettant de récupérer la poussière qui s’y loge souvent.
Parmi les nouveautés intéressantes proposées par le Saros 10, celui-ci peut désormais se séparer de son module serpillère pour le laisser dans sa station lorsqu’il n’en a pas besoin – une fonction initiée par Dreame sur son L20 Ultra. Il s’en dispense en mode aspiration seule et également lorsqu’on lave les tapis si on a activé l’option. Dans ce cas, le robot commence par aspirer les tapis sans sa serpillère, ce qui évite de les mouiller ou salir, tout en facilitant le franchissement des obstacles.
Précisons que sur ce modèle, tous les éléments peuvent se soulever en fonction des saletés aspirées et des circonstances : la serpillère vibrante, la mini serpillère et la brossette latérale (dans le cas de liquide renversé, celle-ci ne trempe pas dedans, notamment).
L’appli Roborock : toujours plus complète et assez intuitive dans l’ensemble
L’application est extrêmement complète, permettant de personnaliser absolument tous les paramètres d’utilisation, ainsi que la cartographie. Dans l’ensemble, l’app est plutôt ergonomique et facile à utiliser, malgré quelques erreurs de traduction qui demeurent même si elles se font de plus en plus rares. La plupart des fonctions sont accessibles depuis la page d’accueil, en particulier les plus fréquemment utiles. Le fait de guider l’utilisateur pas-à-pas lors des premières utilisations est un vrai plus.
On regrette tout de même le classement un peu étrange de certaines fonctions. Exemple : les options de nettoyage des tapis ne sont pas toutes très compréhensibles ni bien rangées. L’option de décrochage de serpillère avant de dépoussiérer les tapis n’est pas évidente à trouver, par exemple.
De même, comme on le déplore déjà depuis un moment, l’enchaînement des fonctions « aspirer puis nettoyer à la serpillère » n’est pas accessible avec les autres modes mais dans les usages (alors qu’on obtient de meilleurs résultats en utilisant séparément les deux fonctions). En outre, nous n’avons pas trouvé cet onglet usage très pratique à utiliser. Il faut ajouter des usages recommandés dans ses favoris, puis éventuellement les personnaliser. Mais par exemple, bien que nous ayons cherché, nous n’avons pas trouvé comment lancer une tâche de lavage après aspiration pour une pièce seule… Dommage.
Sinon, les possibilités de personnalisation et les fonctions sont multiples, dont toujours la vidéo qu’on peut activer à distance avec l’audio bidirectionnel pour voir ce qui se passe chez soi, avec entre autres une option patrouille.
Les propriétaires d’animaux de compagnie se voient encore réserver des fonctionnalités spéciales comme la prise de photos des animaux domestiques quand le robot les croise, la reconnaissance des boules de poils pour éviter de les bousculer ou l’identification de leurs excréments… La vidéo propose également une fonction de « recherche » des animaux de compagnie.
Un entretien facilité et réduit mais loin d’être inexistant
Comme toujours, la base multifonction gère une bonne partie des opérations d’entretien et maintenance, permettant de largement les espacer (vidange de poussière, rechargement en eau, vidange de l’eau sale, lavage de serpillère…) mais pas de s’en dispenser. En l’occurrence, le lavage automatique de serpillère (principale et de la mini serpillère), suivi du séchage (dont la durée est réglable de 2 h à 4 h), est très efficace. Les serpillères restent impeccables à l’issue de nos tests, même après avoir nettoyé des traces de ketchup séché. On peut opter pour un lavage intelligent à savoir que la quantité d’eau et la durée de lavage sont adaptées en fonction du degré de saleté des serpillères – c’est selon nous le plus efficace. Dommage que le réglage de la température de l’eau (chaude, tiède ou à température ambiante) ne soit pas aussi automatisé comme sur certains robots ; c’est à l’utilisateur de choisir ce paramètre.
Comme sur le Qrevo Curv, on retrouve une brossette latérale en arc de cercle ainsi qu’une brosse principale anti-enchevêtrement, en deux parties torsadées (DuoDivide). Rien à signaler pour la brossette latérale si ce n’est qu’elle est vissée, tout comme la mini serpillère. Pour les nettoyer, il faut donc se munir d’un tournevis. En ce qui concerne la brosse principale, si les cheveux ne s’enroulent pas spécialement autour, les poils d’animaux ont tendance à s’immiscer dans ses poils. C’est moins pratique que les rouleaux entièrement en caoutchouc du S8 MaxV Ultra. En ce qui concerne le robot, il faudra aussi de temps en temps nettoyer son filtre et son bac à poussière – bon point, les deux sont lavables à l’eau. On peut compter sur l’application, qui fournit des rappels d’entretien pour tous les éléments du robot et de la base.
C’est surtout la station qu’il faut nettoyer, en particulier la planche de lavage. La brosse qui frotte la serpillère principale se détache facilement pour être lavée. Elle a tendance à retenir les cheveux et surtout les poils d’animaux. Quant au petit espace dans lequel elle se loge, qui doit aussi être nettoyé, il n’est pas très facile d’accès. Il faut aussi laver souvent le filtre de la base, qui retient toutes les impuretés, dont beaucoup de cheveux et de poils d’animaux (dans le fond de la station, à droite), sans oublier d’essuyer sous ce filtre, une zone qui se salit rapidement. Le support à picots servant à gratter la mini serpillère est aussi détachable et lavable, mais il est moins enclin à se salir. À ce niveau de prix, on peut espérer des évolutions sur les prochaines générations pour réduire et faciliter l’entretien de la station.
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