Loin de l’imagerie pornographique des années 1960, le marché de la sextech ambitionne désormais de prouver qu’un jouet sexuel peut être aussi beau à regarder qu’efficace à utiliser. Exit les formes phalliques explicites, la tendance est aux designs soignés, aux courbes confortables et aux coloris régressifs. Parmi les petits nouveaux d’un secteur en pleine expansion, c’est Biird qui tire son épingle du jeu. Lancée en 2020, la marque alors inconnue du grand public est rapidement devenue la star des réseaux sociaux avec Obii, son premier stimulateur clitoridien aux airs d’oiseau en cage. La recette fonctionne, et c’est un second produit qui est lancé un an plus tard, cette fois sous la forme d’un galet vibrant. 2022 oblige, Biird est de retour, cette fois avec Namii, un sextoy hybride qui entend jouer sur tous les tableaux, et surtout celui du beau.
Le Namii de Biird est disponible à -10% avec le code JDG10
Design: le physique, ça compte aussi
Avant d’être efficace, un sextoy doit aussi être agréable à regarder. Biird l’a bien compris, et mise d’abord sur une expérience visuelle. Livré dans son écrin en carton, le sextoy joue sur la qualité autant que sur la quantité. En plus de l’appareil en lui-même, son socle de charge, et sa (trop petite) pochette de rangement, on retrouve une flopée de goodies et d’illustrations. La marque met les petits plats dans les grands, et va jusqu’à proposer une édition limitée en collaboration avec la créatrice de contenu Jüne Plã (Jouissance Club). Qu’il s’agisse de design ou de discours, l’influence des réseaux sociaux sur la marque se ressent : le sextoy semble pensé pour jouer les instagrammeurs, et il ne s’en prive d’ailleurs pas. Sur le compte officiel de la marque, l’appareil s’affiche sous toutes ses coutures, et le hashtag #biird comptabilise plus d’un millier de publications.
Depuis son lancement, Biird mise sur le sens du détail et ça se voit. Le Namii ne déroge pas à la règle, et s’impose comme un très bel objet. Avec son coloris rose poudré qui lui donne l’allure d’une petite meringue, le sextoy bénéficie d’un revêtement tout en silicone médical, qui a la particularité d’être non seulement doux au toucher, mais aussi – et c’est très rare – étonnamment moelleux sous les doigts. Il faut bien l’admettre, le résultat est bluffant : l’effet velouté apporte une sensation très agréable, et définitivement réconfortante.
Alors que le Obii ne permettait pas d’utiliser la vibration et la succion en simultané, le Namii se démarque par sa capacité à proposer une double stimulation simultanée : tandis qu’une partie texturée vibre contre la vulve, une autre vient se placer sur la partie externe du clitoris pour une stimulation sans contact façon Womanizer. Pour contrôler l’appareil, deux boutons situés sous le sextoy permettent d’activer indépendamment les deux moteurs, mais aussi de naviguer entre les 5 niveaux d’intensité proposés.
Comme pour tous ses produits, Biird ne se contente pas d’un simple câble de chargement, mais fait plutôt le choix de placer son Namii sur un véritable piédestal. Le socle de charge sans fil s’impose comme un écrin transparent, qui s’allume quand le sextoy est placé dessus. Encore une fois, la marque assume son positionnement jusqu’au bout, en imaginant des sextoys qu’on a envie d’exposer plutôt que de cacher. Dans un souci de minimalisme, les boutons de contrôle de l’appareil font aussi office de connecteurs de charge. Avouons-le, ces derniers auraient pu bénéficier de finitions un peu plus soignées. Pour autant, le rendu reste efficace et discret. Reste à voir ce que le Namii donnera à l’usage.
Ergonomie : pas toujours précis, mais plein de bonnes idées
Avec son Namii, Biird ambitionnait de créer un sextoy multitâche, capable d’assurer une double stimulation efficace, mais aussi d’être utilisé sans les mains grâce à sa forme ergonomique. Il faut bien admettre qu’à ce niveau-là, le résultat est plus que probant : une fois positionné entre les cuisses, l’appareil ne bouge plus, et permet une stimulation efficace de la zone clitoridienne. En termes d’ergonomie, il faut bien admettre que Biird sait y faire. La marque a beau proposer des formes toujours plus loufoques, elle a l’art de tomber juste. Sa tête aspirante est assez large pour se positionner facilement sur le clitoris externe, et sa partie vibrante texturée vient parfaitement épouser l’entrée du vagin.
Côté boutons en revanche, c’est un peu plus compliqué. Situés sous l’appareil, ces derniers ont franchement du mal à tomber sous les doigts. En plus d’être beaucoup trop petits, ils sont aussi très durs à manipuler, ce qui rend parfois la manœuvre carrément laborieuse.
Utilisation : parfait pour débuter
Contrairement au Womanizer Premium 2 et à ses 14 niveaux d’intensité, le Namii joue encore une fois sur le minimalisme, qui se ressent jusque dans sa fiche technique. Chaque moteur propose cinq modes, allant du très doux au modéré. Le sextoy est clairement à déconseiller aux amateurs et amatrices de sensations fortes, à qui on conseillera plutôt un Lelo Enigma Cruise. Pour autant, Biird reste fidèle à son identité, avec un modèle qui mise sur la douceur plus que sur la puissance. Pour les utilisateurs débutants, ou plutôt adeptes du slow sex, il s’agit peut-être du sextoy idéal.
D’autant plus qu’à l’usage, le Namii est une vraie bonne surprise. Côté stimulation sans contact, l’appareil n’égale évidemment pas les géants du secteur. Il reste pourtant très efficace : la technologie de succion Pleasure Waves de Biird permet des orgasmes en quelques minutes, sans pour autant donner l’impression d’une machine de guerre. Concernant les vibrations, elles sont quant à elles étonnamment profondes par rapport à ce qu’on attendait. Le revêtement moelleux et texturé stimule l’intégralité de la vulve, quitte à parfois éclipser la succion clitoridienne. Le résultat permet cependant une stimulation diffuse loin d’être désagréable. Notons que si les deux moteurs peuvent fonctionner en simultané, il est aussi possible de les utiliser indépendamment.
Utilisé en solo, le Namii s’impose comme le sextoy parfait pour débuter, à la fois doux et polyvalent. À plusieurs, il faudra sans doute délaisser le moteur vibrant et retourner l’objet pour se concentrer sur une stimulation uniquement externe.
En plus d’être très beau à regarder, le Namii est aussi très discret. À peine 50 dB lorsqu’il est poussé à pleine puissance, on est clairement sur l’un des sextoys les plus silencieux du marché. Malgré une stimulation assez linéaire et seulement deux patterns de vibration, l’appareil joue les bons élèves en affichant une certification IPX7. En plus de pouvoir être utilisé sous l’eau, c’est aussi un énorme avantage pour nettoyer l’appareil.
Prix et disponibilité
Annoncé en mai 2022, le Namii est disponible directement sur le site officiel de la marque. Disponible en trois coloris, il faudra débourser 109€ pour se le procurer. Le code promo JDG10 vous permet cependant de bénéficier d’une remise de 10% sur le prix final. En termes de performances pures, il faut bien admettre que cela reste un peu cher. En revanche, il s’agit sans doute d’un des plus beaux modèles disponibles sur le marché. Il ne faudra en revanche pas tarder si vous souhaitez l’acheter : Biird a pris pour habitude de penser ses sextoys comme des objets de collection : chaque modèle est commercialisé à tour de rôle, avant de disparaître du marché.
Le Namii de Biird est disponible à -10% avec le code JDG10
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Ici c’est le journal du GEEK pas le journal du HARD
ça n’a rien à faire là (à part que vous faites de la publicité pour votre sponsor)
Si vous avez des soucis de performance, consultez!
Ici c’est le journal du GEEK pas le journal des vieux boomers qui se plaignent sous chaque articles sextoy.
Faut être dans une sacrée misère sexuelle pour avoir la motivation de répondre les mêmes bêtises tout le temps… Si vous avez des soucis de sexualité et d’ouverture d’esprit, consultez ! 🙂
@didifart attend tous les jours avec impatience les articles sur des produits sexo pour copier-coller le même message sans âme ni reflexion.
La sexualité, sous toutes ses formes (relations sexuelles, masturbation) et pour tous les genres, est un sujet de société, qui doit être discuté, présenté,…
Et le Journal du Geek, qui semble-t-il se destine à un lectorat humain, peut aborder des sujets divers: l’automobile par exemple (pourtant c’est pas Auto-Moto), la politique (pourtant c’est pas Courrier International),… tant qu’il y a un rapport à la tech, la recherche…
Et ici, désolé que ça déplaise, c’est le cas.
Quand à estimer que la masturbation est “HARD” et le reflet d’un souci de performance… cela montre bien que le sujet doit être abordé encore plus.
Pour finir sur un note rigolote: @didifart, homme ou femme, regarde une nouvelle manière de te toucher le pipou, tu verras que tu t’en tireras que du plus.
Sur ce…
pourquoi y en a pas pour les mecs ?
C’est pour tout le monde (hommes et femmes). :😘