Sorti cette année, le nouveau Sila Cruise prend le contrepied de la plupart des sextoys clitoridiens déjà présents sur le marché. Avec une approche plus douce, et sa technologie Cruise Control, le stimulateur sans-contact prône un retour au slow-sex qui commençait à manquer dans un paysage largement dominé par la performance. Concurrent direct de l’excellent Womanizer Premium 2 sorti en fin d’année dernière, le nouveau jouet de Lelo n’a déjà plus rien à prouver.
Découvrez le Sila Cruise de Lelo
Design et ergonomie : tout en douceur
Sorti en janvier 2022, le Sila Cruise de Lelo ressemble trait pour trait à son prédécesseur, commercialisé depuis 2021. Hormis leur nomenclature, rien ne semble d’ailleurs différencier les deux modèles. Il faut dire que la marque aurait eu tort de faire autrement : avec son design soigné et ses finitions abouties, le sextoy a pour vocation de remplacer le Sila premier du nom, tout en lui apportant la technologie Cruise Control sur laquelle on reviendra. Un héritage assumé, et particulièrement efficace, même si on aurait apprécié quelques coloris supplémentaires pour les distinguer.
Comme sur la plupart des sextoys Lelo, on retrouve un corps quasiment unibody en silicone médical, qui a l’avantage — en plus d’être très agréable au toucher — d’être totalement inerte une fois en contact avec les muqueuses. Quelques détails en plastique ABS doré viennent compléter le look décidément très sympathique de l’appareil. Avec sa large embouchure, ses couleurs pastels (rose, lila et turquoise) et ses courbes toutes en rondeur, le Sila Cruise de Lelo ressemble à un escargot, et ce n’est sans doute pas un hasard. En misant sur une forme organique et discrète, l’appareil se déleste de son aspect purement technologique, pour nous offrir une prise en main plus intuitive et rassurante, qui prône un retour à la lenteur assumé.
Découvrez le Sila Cruise de Lelo
Sur la tranche du Sila Cruise, on retrouve un port de chargement, ainsi que trois boutons destinés au contrôle de l’appareil. En plus d’être parfaitement intégrés dans le revêtement silicone du sextoy, ces derniers brillent aussi par leur ergonomie : Non seulement ils se positionnent parfaitement sous les doigts, mais le “+” a le bon sens d’être positionné de telle sorte qu’il est en haut lorsqu’on utilise l’appareil. Un sens du détail très pratique au quotidien, surtout qu’il est compliqué de différencier les boutons à l’aveugle. Le câble USB quant à lui, permet une charge rapide en deux heures. Attention, il ne s’enfonce pas totalement dans l’appareil, ce qui peut être déstabilisant au départ.
Aussi beau qu’intelligent, le Sila Cruise repose sur un fonctionnement relativement simple : un simple appui sur le “+” suffit à le mettre en marche. Tandis que les boutons “+” et “-” permettent de naviguer entre les huit intensités du sextoy, le “()” peut-être utilisé pour naviguer entre les modes. Un appui long sur le “()” permet enfin de stopper la machine. Si le fonctionnement de l’appareil ne s’est pas imposé comme une évidence au départ, il possède un avantage non négligeable : même en terminant sur les intensités les plus hautes, il n’est pas nécessaire de redescendre tous les échelons pour l’arrêter. Enfin, on a été agréablement surpris de découvrir qu’il était aussi possible de verrouiller l’appareil en appuyant simultanément sur les boutons “+” et “-”. Encore une fois, c’est un détail qui compte, surtout si on voyage avec.
Vive le slow-sex !
Sous le capot, le sextoy reprend la technologie d’ondes soniques brevetée par Lelo, et l’adapte aux clitoris les plus sensibles. Il faut dire que le Sona 2— grand best-seller de la marque sorti en 2019 — avait tendance à ne pas faire dans la dentelle. Puissant, ses douze modes de stimulation sans contact misaient sur un rythme de croisière “droit au but” qu’on aurait bien voulu ralentir par moment. Plutôt adepte du slow-sex, le Sila Cruise mise sur une approche différente, mais tout aussi efficace. Grâce à sa technologie SenSonic et à sa bouche élargie, l’appareil se positionne très naturellement, et offre des intensités de stimulation plus équilibrées. Il s’impose d’ailleurs comme un premier sextoy idéal (à condition d’y mettre le prix).
Attention cependant à ne pas confondre slow-sex et manque de performances. Si on pouvait reprocher au Sona d’être trop brut de décoffrage, le Sila Cruise n’en reste pas moins redoutablement efficace. Avec ses deux heures d’autonomie en utilisation, et un orgasme toutes les minutes en moyenne, l’appareil n’a pas à rougir face au Sona ou à la concurrence. Au contraire, il se révèle particulièrement agréable sur le long terme : avec son intensité maîtrisée, il permet de remettre immédiatement le couvert, sans craindre la période réfractaire due à l’hypersensibilité du clitoris. Si cette tendance s’était déjà démocratisée avec la plupart des stimulateurs sans-contact, elle est ici flagrante.
Très efficace en solo, le Sila Cruise de Lelo est aussi parfait à deux (ou plus). Son format compact tient en main, et se révèle très simple d’utilisation. Sa large embouchure est ici encore un atout de taille, puisqu’il est bien plus simple pour un ou une partenaire de cibler la zone érogène à l’aveugle. Enfin, son design permet une utilisation même en cas de rapport pénétrant, ce qui constitue un avantage non négligeable.
Cruise Control : un long fleuve pas si tranquille
Si le nouveau Sila Cruise de Lelo joue de sa ressemblance avec le premier Sila de la marque, le sextoy s’offre pourtant une nouveauté de taille avec le Cruise Control. Les adeptes de la marque ne devraient pas être dépaysés, puisque le régulateur automatique de vitesse a déjà été implanté sur le Sona 2.
Concrètement, la technologie permet à l’appareil d’augmenter automatiquement sa puissance lorsqu’il est fermement pressé contre le corps. L’assurance promet la marque, d’un orgasme sans perte de vitesse, puisque le SIla Cruise va “reconnaître” le moment fatidique pour délivrer un shoot de puissance supplémentaire. À l’utilisation, le résultat reste relativement discret, mais offre des sensations générales assez incroyables. Les ondes soniques stimulent l’ensemble du clitoris externe, et se propagent tout le long de la zone interne. Seul ou combiné, le Sila Cruise est un sans-faute, qui n’a décidément rien à envier à la concurrence. Par rapport au Womanizer et à sa technologie Pleasure Air , il s’agira surtout d’une affaire de goût : les deux technologies ont beau se ressembler, elles ne procurent définitivement pas les mêmes sensations, et n’ont finalement en commun que leur efficacité.
En marge de la technologie Cruise control, le Sila Cruise de Lelo s’offre aussi plusieurs niveaux d’intensité, ainsi que huit rythmes de stimulation différents pour s’adapter aux préférences de tout le monde. S’ils se révèlent assez vite répétitifs, ces derniers restent malgré tout agréables à utiliser. L’appareil est de toute façon tellement efficace qu’on a rarement le temps de tourner en rond.
Sextoy de luxe pour portefeuille averti
Avec son autonomie de deux heures (jusqu’à 90 jours en mode veille), son chargement USB et sa sacoche de transport, le Sila Cruise de Lelo est un objet de luxe. En plus des détails portés à son design et à sa fiche technique, on appréciera tout particulièrement le fait qu’il soit waterproof (certifié IPX7), le rendant utilisable sous la douche, mais surtout bien plus simple à nettoyer. Vendu 189€, on n’en attendait pas moins. Enfin, on notera aussi que si son niveau sonore n’est pas des plus discrets, le Sila Cruise s’en tire avec un score plutôt honorable de 60 dB à puissance maximale. Pas de quoi réveiller les voisins donc.
Découvrez le Sila Cruise de Lelo
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Sinon il existe un produit naturel : la langue 😛 (ou le doigt pour le solo)….
En parlant de langue, il parait qu’on peut aussi la tourner 7 fois avant de parler.
Votre phrase revient à dire que se masturber à la main c’est la même chose que la pénétration.
Il existe des manières “naturelles” (je valide pas le propos, je fais que citer) mais chaque manière amène une sensation différente.
Au lieu de toujours tout voir comme un remplacement (problème masculiniste en général), plutôt le voir comme un complément 😉
‘Prozinmotion’ je valide le commentaire. Effectivement je cherchais simplement une nouveauté tout en cherchant à imiter mes doigts avec un effet de succion c’est différent et permet à Mr par exemple de contrôler lui même ce qu’il fait à mon clito en tenant le masturbateur lui-même car c’est compréhensible il n’a pas le bon positionnement pour faire correctement le geste tout seul. Tous ces éléments là comptent. Le simple fait que ça soit plus moi qui me fasse rien tout en profitant de sa pénétration AJOUTÉ à tout son contrôle.
Un gode peut toujours être utile aussi pour terminer bien que j’en ai pas besoin parce qu’il sait se coordonner mais bref c’est complément grabataire de continuer de penser que y’a que le ” puriste ” des bonnes vielles franc-quequettes qui aurait raison.
J’avais le même point de vu avant à me dire que rien vaut une bonne main ect et c’était bien con je m’amuse bien plus mtn et comprend mieux mon mari.
En attendant pour le silo beaucoup de gens se plaignent de panne ou de produit défectueux et ça fait un peu peur que personne l’ait évoqué dans la rédaction. Nous n’avons pas eu de retour du commerçant sur celle-ci afin de nous rassurer sur le fair que les pannes aient été bien prises en comptes et remediées ou expliqué par une incompréhension d’utilisation du consommateur. Par exemple le bouton +/- en même peut verrouiller le système et faire penser aux utilisateurs qu’il est HS à tort ??? Allez voir sur Amazon les commentaires se recoupent tous sur le fait que le produit tombe en panne ect.