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Test du Gii de Biird : le vibromasseur ergonomique et inclusif

Avec son silicone tout doux et son ergonomie spécialement dédiée à la zone G, le Gii de Biird a tout pour plaire.

Après s’être attaquée aux stimulateurs clitoridiens, aux plugs anaux et aux boules de kegel, il était temps que Biird s’attaque aux sextoys à moteur pénétrants. C’est désormais chose faite, avec le Gii, un vibromasseur dédié à la zone G. Toujours aussi instagrammable, le nouveau jouet de la marque signe un retour à la sextech réussi.

Design et ergonomie : That 70’s show

On avait presque perdu espoir que Biird retourne un jour à la sextech. Après nous avoir fait vibrer avec son trio de stimulateurs clitoridiens Obii, Evii et Namii, la marque popularisée sur Instagram avait étoffé son catalogue en commercialisant des dildos sans moteur entièrement en silicone, puis des objets en verre, métal et quartz rose dans une collection baptisée Elements. Cette parenthèse au pays de l’inerte a été couronnée de succès. Désormais équipée de presque toutes les typologies de sextoys pour personnes à vulves (et d’un trio d’anneaux péniens), il ne manquait à Biird qu’un vibromasseur dédié à la zone G.

Gii Biird Sextech
© Amandine Jonniau / JDG

Avec son Gii, la marque revient à ses premiers amours. Ses dernières collections prenaient un air un peu trop sage, Biird plonge à nouveau dans un tourbillon de couleurs, dans une esthétique disco tout droit sortie des années 1970. Depuis son packaging jusqu’à ses courbes, le nouveau sextoy de la marque est beau. S’il n’a clairement pas la prestance d’un Obii ou d’un Namii, force est d’admettre qu’il profite de finitions parfaites — peut-être même plus abouties que ses prédécesseurs. Il n’oublie d’ailleurs pas d’ajouter un système de verrouillage à son appareil, un détail qui se révèle particulièrement pratique si vous prévoyez d’emporter le Gii en vacances.

QUE DIT L’ORGASMETER ?

Parce que la sextech est un marché de plus en plus innovant, nous avons mis sur pied un laboratoire de mesure inédit afin de mesurer le plus précisément possible les performances des sextoys que nous testons. Baptisé avec goût, notre Orgasmeter est surtout l’occasion d’apporter davantage de transparence sur un secteur plus habitué à communiquer sur des considérations marketing que sur ses réels aspects techniques.

Annoncée Mesurée
Autonomie 1h20 2h16
Temps de charge 1h30 1h47 (avec chargeur 10W)
Volume sonore N/A 35 dB
Fréquence du moteur N/A 27 – 68 Hz
Température après 5 min d’utilisation N/A +8,6°C par rapport à la température ext

Le sens du détail

Les sorties des Polii, Pixii, Surii et de leurs confrères ont été bénéfiques pour l’entreprise, qui a su améliorer son sens du détail. Toujours flanqué d’un silicone biocompatible très doux, le Gii abandonne le plastique ABS et les socles de charge fantaisie pour s’offrir un manche rigide avec revêtement soft-touch, et une simple barrette magnétique dédiée au chargement. Ce sens du détail se ressent aussi au niveau des commandes : avec ses trois larges boutons de contrôle, le Gii perd (un peu) en élégance, mais gagne (beaucoup) en ergonomie. Les premiers stimulateurs clitoridiens de la marque s’entêtaient à confondre leurs barrettes magnétiques et leurs commandes, le nouveau jouet de Biird passe un sérieux cap en termes d’accessibilité, et ce n’est pas pour nous déplaire.

Sous les doigts, le sextoy se révèle très agréable à utiliser. La prise en main est ergonomique, et la tête rigide en silicone bien pensée. Utilisé en simulation externe, le Gii s’impose comme un vibromasseur intense, capable de cibler parfaitement des zones grâce à son embout courbé et précis. En stimulation interne, l’appareil a l’avantage indéniable de ne pas voir trop grand. Par rapport à l’appétit démesuré du Satisfyer Air Pump Bunny 5, les adeptes des formats plus compacts devraient être rassurés. Utilisé avec un lubrifiant à base d’eau (indispensable lorsqu’il est question de sextoys en silicone), l’appareil et ses 7 cm insérables permet une insertion facile, et un placement très naturel entre les bulbes internes du clitoris.

Biird sait décidément tout faire

Son design courbé ne réinvente pas la roue, mais force est d’admettre que le sextoy compte parmi les plus efficaces qu’il nous ait été donné de tester. La zone G étant plus sensible aux tapotements qu’aux simples va-et-vient, le vibromasseur s’impose comme un modèle particulièrement précis, et tombe systématiquement juste. Ses vibrations basse fréquence n’y sont pas pour rien : avec des mesures enregistrées entre 27 Hz et 68 Hz en fonction des intensités, le Gii joue les bons élèves, et assure une vibration profonde et qualitative. Il permet aussi une discrétion à toute épreuve, avec 35 dB à puissance maximale. Son poids plume de 80g le rend aussi particulièrement maniable, même après plusieurs minutes d’utilisation.

Gii Biird Sextech
© Amandine Jonniau / JDG

Sous le capot, le sextoy propose une très bonne autonomie. Annoncée à 1h20, nous avons mesuré un temps d’utilisation moyen de 2h16 à pleine puissance. À noter que comme plusieurs autres modèles sur le marché, le Gii possède une sécurité qui coupe automatiquement son moteur au bout d’une quinzaine de minutes pour éviter la surchauffe. Cet aspect est d’ailleurs plutôt bien géré par la marque, avec un unique point de chauffe au niveau du moteur (situé sous la tête pénétrante) et une montée en température de 8,6°C après 10 minutes à pleine puissance. Pas de quoi échauffer les esprits donc. En termes de temps de charge, il faudra compter un peu plus d’une heure d’arrêt au stand pour faire le plein.

Des sensations réussies, mais pas inédites

Depuis son arrivée sur le marché, Biird avait déjà brillé par ses quelques sextoys pénétrants non vibrants. Bonne nouvelle, le Gii reste dans cette lignée, et se révèle très efficace à l’usage. Ses huit intensités et neuf modes de vibration couvrent un large spectre de puissance, allant de très doux à relativement puissant. Les adeptes de sensations fortes préféreront sans doute la fougue de Lelo et de son Sona 2, ou encore celle d’un Womanizer Duo 2. Reste que la marque lancée il y a maintenant quelques années n’a jamais eu pour ambition d’être un monstre de puissance. Au contraire, elle mise depuis son lancement sur des stimulations plutôt douces, parfaites pour les débutants et les débutantes qui voudraient explorer leur plaisir pour la première fois.

Gii Biird Sextech
© Amandine Jonniau / JDG

Couplé à un sextoy clitoridien externe comme le Womanizer Premium 2, le Gii s’impose comme un appareil très efficace, idéal pour découvrir la masturbation. Utilisé comme un vibromasseur externe pour le point G, le sextoy se révèle aussi plutôt probant, et s’offre même le luxe d’une période réfractaire restreinte. Petit, discret et polyvalent, il multiplie les bons points. 

Prix et disponibilité

Annoncé à 89€ au moment de sa sortie, le Gii de Biird est proposé en deux coloris (lilas et turquoise), et commercialisé uniquement sur le site officiel de la marque. Comme tous les produits de la marque, il est garanti cinq ans.

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Les plus

  • Très ergonomique
  • Vibrations profondes

Les moins

  • Pas de révolution à l'horizon
5 commentaires
  1. Je ne comprends pas ce que foutent ces test sur le site du JDG?
    Pourquoi pas tester aussi l’ergonomie des sites porno?

  2. C’est vrai qu’il manque un peu de “technologie” pour etre sur ce site. S’il etait connecté ou autonome, je comprendrais sa place ici mais la, apres lecture de l’article, je ne vois pas trop le lien. Mais c’est pour pinailler, ca me choque beaucoup moins que les articles people ou putaclic 😀

    Par contre pourquoi “inclusif”? Je ne vois pas le liens avec l’objet. (je n’ai quasiment lu l’article que pour comprendre mais non..)

  3. ca ne me choque pas plus que ca, ca reste dans l’actualité geek dans un usage différent
    par contre les publicités pour les banques, abonnement, set de legos … on sent qu’ils sont rémunérés pour ca

  4. Je pense que c’est juste pour te faire ch*** Didier !

    Le test d’un sextoy et tester l’ergonomie des sites porno, cela n’a rien à voir

  5. Ah bon ? pourtant la finalité est la même.

    Il faut forcement mettre du sexe partout?
    Sur le JDG, peut être demain dans cuisine mag, ou Okapi, sait on jamais.

    Déjà le therme la SEXTECH , un corp en silicone et un moteur .
    Whouaaa quelle innovation technique, j’en reste bouche bée

Les commentaires sont fermés.

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