Et si l’on indique « anciennement entrée de gamme », c’est parce que cette année, le Galaxy J5 n’a plus grand-chose d’un smartphone d’entrée de gamme. À commencer par son prix, de 279 euros. Un tarif plutôt élevé pour une gamme d’appareils historiquement vendus aux alentours de 200 euros et qui entre en concurrence directe avec les Galaxy A 2016, qui se trouvent aujourd’hui sous la barre de 300 euros. Voici sa fiche technique :
Nom | Samsung Galaxy J5 2017 |
---|---|
Taille de l'écran | 5,2 pouces |
Définition de l'écran | 1280 x 720 pixels (282 ppp) |
Type d'écran | Super Amoled |
SoC | Exynos 7870 |
GPU | Mali-T830 MP2 |
Mémoire vive | 2 Go |
Mémoire interne | 16 Go (8 Go réellement exploitable) |
Port micro-SD | Oui, jusqu'à 256 Go |
Batterie | 3 000 mAh |
Appareil photo dorsal | 13 mégapixels Flash simple LED ouverture f/1.7 |
Appareil photo frontal | 13 mégapixels |
Version d'Android | Android 7.0 avec surcouche Samsung Experience |
Dimensions | 146,2 x 71,3 x 8,0 mm |
Poids | 160 grammes |
Carte SIM | 1 × nano-SIM |
Capteur d'empreintes digitales | Oui, sur le bouton Home |
Connectique | 1 × port micro USB 802.11 a/b/g/n/ac 2.4+5GHz Bluetooth 4.1 |
NFC | Oui |
Coloris | Noir, Bleu, Or |
Prix initial de vente | 279 euros |
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Design : plus de métal, plus de classe
S’il y a bien une chose que l’on ne peut plus reprocher à Samsung, c’est de faire peu d’efforts sur ses smartphones les moins onéreux. L’année dernière, le Galaxy J5 2016 ne disposait en effet que d’une coque en plastique et d’un pourtour en métal. Cette année, Samsung est passé au « tout-métal ». Le J5 2017 gagne indéniablement en solidité et en élégance, mais il perd toutefois sa batterie et sa coque amovible. Un bien pour un mal ?
Le Galaxy J5 2017 dégage toutefois une belle impression de smartphone de milieu de gamme. La prise en main est confortable, le téléphone est relativement fin, son appareil ne dépasse pas de la coque et il dispose enfin d’un capteur d’empreintes digitales sur le bouton Home. Dans les petites choses que l’on apprécie, soulignons le placement du haut-parleur sur la tranche droite du téléphone : les mains n’étouffent plus le son quand on le tient en mode paysage !
Je n’aurai finalement que deux petits reproches à émettre sur les finitions du téléphone. Cette année, Samsung n’a pas jugé utile d’inclure un port USB Type-C, mais un bon vieux port micro-USB. Le nouveau standard attendra probablement l’année prochaine. À noter également : il n’y a pas de LED en façade pour prévenir des notifications en attente. Ce qui est un peu embêtant quand on sait que le téléphone ne supporte pas non plus Always on Display (on y revient dans la partie interface).
Deuxième point noir : les extrémités de l’écran ne sont pas parfaitement intégrées à la coque. Conséquence, les bords se révèlent un peu tranchants pour les mains. Ce n’est pas particulièrement gênant au quotidien, mais on aurait aimé que Samsung soigne les finitions jusqu’au bout.
Un excellent écran AMOLED, mais une définition décevante
Quitte à augmenter le prix du Galaxy J5 cette année, pourquoi Samsung n’a-t-il pas intégré un véritable écran Full HD à son téléphone ? C’est la principale déception de cet appareil, qui est équipé d’un écran de définition HD. En 2017, de très bons appareils vendus moins de 200 euros (comme le Moto G5, pour ne pas le citer) le proposent pourtant.
Samsung se rattrape toutefois avec la dalle de l’écran, de type Super Amoled. Elle est tout simplement excellente. Que ce soit du point de vue de la luminosité – aucun problème pour lire un article en plein soleil – ou de la colorimétrie – qu’il est possible de modifier dans les options du téléphone, cet écran est sûrement l’un des meilleurs que l’on puisse trouver dans cette catégorie de prix.
[nextpage title=”Interface et performances”]
Une interface connue et qui a fait ses preuves
Pour le Galaxy J5, Samsung a intégré la même interface que l’on retrouve actuellement sur les Galaxy A ou le récent Galaxy S8. Il s’agit donc d’une interface très sobre et facilement personnalisable. Elle comprend un tiroir d’applications que l’on déplie en réalisant un swipe du bas vers le haut, un menu des paramètres très proche de celui d’Android Stock et comprend des options qui étaient encore réservées aux appareils haut de gamme il y a un an.
Partage d’écran, mode jeu, possibilité de sécuriser certains fichiers avec le capteur d’empreintes digitales, possibilité de réduire la taille des applications ou encore UpDay, une application affichant en permanence des articles en lien avec l’actualité, répondent présent. Une interface très complète, mais qui ne comprend pas Always on Display, qui affiche en permanence sur l’écran l’heure ainsi que quelques notifications. C’est vraiment dommage (et difficilement compréhensible) quand on sait que l’appareil est doté d’une dalle AMOLED.
Dernier point faible à souligner : la taille de la mémoire interne réellement utilisable. Le Galaxy J5 2017 a beau avoir 16 Go théoriques, une fois le téléphone lancé et les premières mises à jour réalisés, il ne reste plus que 8 Go réellement exploitables. C’est peu et cela oblige forcément à acheter une carte micro-SD pour pouvoir utiliser le téléphone confortablement.
Des performances honorables, sans plus
Le Galaxy J5 2017 est équipé de la même puce que le Galaxy A3 2017, sorti au début de l’année. Il s’agit de l’Exynos 7870, une puce d’entrée de gamme conçue par Samsung, qui est épaulée ici par 2 Go de RAM. Une configuration relativement modeste, mais qui assure l’essentiel.
Samsung Galaxy J5 2017 | Motorola Moto G5 | Huawei P8 Lite 2017 | Samsung Galaxy A3 (2017) | |
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SoC | Exynos 7870 | Snpadragon 430 | Kirin 655 | Exynos 7580 |
Antutu | 46 062 | 44 790 | 56432 | 60 315 |
PC Mark | 3 872 | 3644 | 4395 | 4702 |
3D Mark Ice Storm Unlimited | 7 746 | 9490 | 10593 | 13 436 |
GFX Bench Manhattan (On screen/Off screen, en FPS) | 5,1 / 10 | 7,4/7,1 | 8,6/7,9 | 14 / 12 |
GFX Bench T-Rex (On screen/Off screen, en FPS) | 12 / 20 | 15/16 | 19/18 | 34 / 28 |
Globalement le Galaxy J5 2017 est aussi puissant qu’un Moto G5 ou un Huawei P8 Lite 2017, même s’il pêche un peu côté GPU. Rien de bien grave au final, le téléphone tourne très correctement, avec une interface fluide en permanence et des jeux qui se lancent globalement sans broncher. Évidemment, il ne faudra pas lancer 10 applications gourmandes en même temps et lancer le mode multitâche sous peine de voir le téléphone souffrir un peu. À noter pour finir que, malgré les quatre benchmarks successifs que je lui ai fait passer, le J5 2017 n’a montré aucun signe de chauffe. Un très bon point.
[nextpage title=”Photo, autonomie et conclusion”]
Un appareil photo typique des smartphones d’entrée de gamme
Le Galaxy J5 2017 embarque un capteur dorsal de 13 MP, épaulé par un flash simple LED. Ce capteur est d’ailleurs typique des smartphones d’entrée de gamme : ses clichés sont corrects quand la luminosité est bonne, mais deviennent subitement médiocres dès que le ciel est gris ou en basse luminosité. Bien, sans être fantastique.
Une autonomie exemplaire
Rien à redire en revanche concernant l’autonomie de ce smartphone, elle est tout simplement remarquable pour un appareil vendu 300 euros. C’est un domaine dans lequel Samsung a fait de nombreux efforts ces dernières années et qui se voit désormais sur les smartphones d’entrée de gamme de la marque.
Concrètement, le Galaxy J5 2017 est capable de tenir une bonne journée et demie sans avoir besoin d’être rechargé. Une autonomie exemplaire sur un appareil de cette gamme.
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pourquoi mon commentaire précédent a été effacé, j’aimerai des explications
c’est quoi ce procédé, on ne peut plus critiquer Samsung ça donne une idée de l’objectivité de vos test
autant demander directement à Samsung si leur téléphone est intéressant