La marque connue pour ses aspirateurs, mais aussi depuis plusieurs années pour ses appareils dédiés à la beauté capillaire, a lancé il y a quelques semaines, son Airstrait. Un lisseur nouvelle génération, dépourvu de plaques chauffantes, mais capable de sécher en même temps qu’il discipline. Sur le papier, le Airstrait promet un gain de temps non négligeable, tout en protégeant nos cheveux d’une chaleur trop intense. Pari tenu ?
@journaldugeekDyson vient encore de frapper très fort, avec son Airstrait ! #journaldugeek #Dyson #Airstrait 💇🏻♀️
Design et ergonomie
Proposé en coloris bleu de Prusse ou Nickel, le Dyson Airstrait rappelle à qui veut l’entendre son positionnement haut de gamme. Son corps tout en plastique mat et sa large poignée promettent une bonne prise en main, tandis que sa tête chauffante assure un effet brushing capable de lisser et de sécher les cheveux d’un même geste, sans passer par la chaleur extrême des plaques chauffantes, réputées nocives. Ici, pas de dommages thermiques, promet Dyson, mais un flux d’air continu, qui pourra adapter sa température sur trois niveaux en fonction de l’humidité ces cheveux. Heureusement, l’appareil offre aussi un petit écran LCD pour s’y retrouver une fois dans la salle de bain.
En matière de design, le Airstrait ne fait pas dans la dentelle. Malgré ses jolies finitions, le lisseur accuse 33 cm de long pour 6 cm de large, ce qui lui assure au moins de lisser rapidement de larges mèches. C’est plus particulièrement sur la balance qu’il joue les poids lourds, avec 480 grammes à la pesée, et un bloc d’alimentation XXL. Pour éviter les accidents et préserver sa durée de vie, le Airstrait impose de tester le système électrique à chaque utilisation. Cela passe visiblement par un dispositif conséquent, de 15 cm et 320 grammes. À chaque fois que le lisseur est branché, il est ainsi nécessaire d’appuyer successivement sur les boutons “Test” et “Reset” pendant quelques secondes.
Un très gros bloc charge
En théorie, l’ajout d’une prise PRCD (Portable Residual Current Device) vise à nous protéger d’un malencontreux accident domestique, électricité et cheveux mouillés faisant rarement bon ménage. Les dimensions hors norme du Airstrait permettent aussi d’alléger au maximum le lisseur, qui accuse déjà son poids.
S’il faut bien admettre qu’il se montre plutôt agréable à manier, même sur de longues sessions de coiffure, le choix de Dyson n’en reste pas moins rébarbatif. D’autant plus que cette couche de sécurité supplémentaire rend l’appareil inopérable sur la plupart des multiprises, ce dernier nécessitant un branchement en direct pour fonctionner. Même chose pour les adaptateurs en pays étranger, le Airstrait n’est définitivement pas fait pour voyager. Dyson assume d’ailleurs ce positionnement jusqu’au bout, en privant son lisseur de pochette de transport.
Une prise en main facile
Derrière son apparente complexité, le Airstrait est en réalité très simple à prendre en main. Depuis le petit panneau de commandes, on retrouve un bouton d’alimentation, qui permet aussi d’accéder aux différents réglages. De bas en haut, viennent ensuite les boutons de changement de mode (sec ou humide), puis ceux dédiés au contrôle de la température et de la puissance du moteur Dyson Hyperdimium, capable de grimper jusqu’à 106 000 tr/min grâce à son hélice à 13 pales. Une dernière commande, située en retrait, permet quant à elle de verrouiller le lisseur en mode sèche-cheveux (fermé).
Une fois l’appareil branché, le Dyson Airstrait commence par un rapide tour de chauffe. Premier constat à ce stade : le lisseur est bruyant. Avec 85 dB enregistrés à son maximum, il soufre aussi d’un chuintement strident particulièrement désagréable. Heureusement, il se met en veille automatiquement au bout de quelques secondes lorsqu’il n’est pas utilisé. À pleine puissance, le flux d’air est plus important et plus chaud en mode sec qu’en mode humide, mais ne brille pas par sa vélocité : en mode sèche-cheveux, le nouveau-né de Dyson fait l’affaire, mais ne compte pas parmi les plus puissants du marché.
Si le choix d’un plastique mat en guise de revêtement ne fera sans doute pas l’unanimité, ce choix permet d’éviter les traces de doigts (ce qui n’est pas le cas de son bloc d’alimentation). Le Dyson Airstrait est beau, et il reste propre même lorsqu’il est rangé au bord du lavabo, à la merci des éclaboussures et des traces de calcaire. De son côté, le filtre situé en bas de l’appareil a le bon goût d’être entièrement amovible, pour faciliter le nettoyage des résidus qui se seraient accumulés au fil du temps.
Très efficace, mais pas pour tout le monde
En matière de température, Dyson offre une chauffe maximale à 140°C, c’est beaucoup moins que sur un lisseur classique à plaques. Rien d’étonnant à cela, la marque entend justement nous éviter d’irrémédiables dégâts capillaires en augmentant la température. Force est de constater que la chaleur couplée au flux d’air chaud suffit largement à discipliner les cheveux les plus rebelles. On vous conseille toutefois de ne pas sauter l’étape du protecteur thermique.
Sur cheveux lisses et bouclés, le Dyson Airstrait fait des miracles. L’appareil permet un lissage parfait en seulement quelques minutes. Le mode sèche-cheveux seul est assez anecdotique, mais le fait de pouvoir se lisser et se sécher les cheveux d’un seul geste constitue un réel gain de temps. Hormis son volume sonore, c’est un sans-faute, et le résultat dépasse nos attentes.
Sur cheveux frisés et crépus en revanche, le résultat est plus mitigé. Le Dyson Airstrait permet un résultat très correct, en détendant la fibre capillaire de manière assez impressionnante. En revanche, pour obtenir un résultat parfaitement lisse, il faudra sans doute s’armer de plaques chauffantes.
Prix et disponibilité
Sorti au début du mois de mars, le Dyson Airstrait vient compléter efficacement la gamme beauté de la marque. Son plus gros défaut reste finalement son prix de 499€, qui en rebutera (à raison) plus d’un, reléguant son utilisation aux salons de coiffure et aux passionnés au budget extensible.
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