Nom | ZenFone 3 (ZE520KL) |
---|---|
Taille de l'écran | 5,2 pouces |
Définition de l'écran | Full HD (1920 × 1080 pixels) |
SoC | Qualcomm Snapdragon 625 (8 × Cortex A-53 @ 2 Ghz) |
Mémoire vive | 4 Go |
Mémoire interne | 64 Go |
Port micro-SD | Oui (jusqu'à 128 Go) |
Batterie | 2650 mAh |
Appareil photo dorsal | Sony IMX 298 16 MP ouverture f/2.0 Stabilisation optique Autofocus laser |
Appareil photo frontal | 8 MP ouverture f/2.0 |
Version d'Android | Android 6.0.1 Marshmallow + ZenUI 3.0 |
Dimensions | 146,87 × 73,98 × 7,69 mm |
Poids | 144 grammes |
Carte SIM | 1 × nano-SIM (1) 1 × micro-SIM (2) |
Capteur d'empreintes digitales | Oui (au dos) |
Connectique | 1 × port USB type-C 2.0 Wifi 802.11 b/g/n/ac Bluetooth 4.2 |
NFC | Non |
Connectivité | 4G de catégorie 7 |
Coloris | Bleu nuit, Blanc, Or |
DAS | Tête : 0,278 W/Kg Corps : 0,938 W/Kg |
Prix | 379 euros |
Un mot sur la fiche technique avant de commencer. Le Zenfone 3 se situe dans cette nouvelle gamme de smartphones que l’on a vu naître il y a maintenant deux ans avec le OnePlus One, qui associe prix raisonnable (sous la barre de 400 euros) et fiche technique à la limite du haut de gamme. Pour parvenir à ce compromis, Asus a toutefois dû faire quelques concessions. Le Zenfone 3 dispose d’un SoC de milieu de gamme, d’un écran Full HD et ne supporte pas le NFC et la bande de fréquence 4G des 700 MHz. En contrepartie on trouve un capteur photo de 16 MP doté de la stabilisation optique, d’un port USB Type-C et d’un capteur d’empreinte digitale.
À noter enfin que la version du ZenFone 3 qui a été testée est la version dite ZE520KL. Il s’agit de la version 5,2 pouces de l’appareil, dotée d’une batterie de 2650 mAh. Il existe également une version ZE552KL du ZenFone 3, dont les seules différences – a priori – concernent la diagonale d’écran (5,5 pouces) ainsi que la batterie, de 3000 mAh. Il est vendu plus cher, 399 euros au lieu de 379.
[nextpage title=”Design et écran”]
Un design soigné et élégant
On le disait en introduction, si le ZenFone 2 avait été plutôt bien reçu l’année dernière, son design ne faisait clairement pas l’unanimité. Gros et même plutôt grossier, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était très élégant. Avec le Zenfone 3, on sent qu’Asus a voulu corriger le tir. Ici, on tient un appareil entièrement recouvert de verre, à la silhouette fine (moins de 8 mm d’épaisseur) et entourée d’une tranche en métal.
Le toucher est plutôt agréable et donne la sensation de tenir un appareil haut de gamme entre les mains. Verre oblige, il a tendance à marquer les traces de doigts qui, il faut bien l’admettre, se voient assez peu sur notre version blanche. Asus a également opté pour du verre 2,5 D et des tranches arrondies qui confèrent une prise en main confortable au téléphone. Attention toutefois, il a tendance à être assez glissant.
Le dos du ZenFone 3 rappelle beaucoup celui du Galaxy S6. Et pour cause, il est difficile de ne pas remarquer le capteur photo qui dépasse vraiment beaucoup de l’arrière du téléphone. Une bosse qui fait plus d’un millimètre d’épaisseur et qui n’est franchement pas très esthétique. Sous ce capteur photo se trouve un capteur d’empreinte digitale, capable d’enregistrer jusqu’à 5 empreintes maximum. Un capteur qui manque d’ailleurs de réactivité comparé à ce que l’on connaît chez Huawei, Honor ou Samsung.
Ce ZenFone 3 n’est sûrement pas le téléphone le plus original ou le plus joli que l’on a pu tenir entre nos mains cette année. Mais il marque un net progrès par rapport à l’année dernière et fait beaucoup plus premium que le ZenFone 2. Un appareil que l’on n’aura pas honte de sortir.
Un bel écran
On le disait en introduction, il y a deux types de ZenFone 3 cette année, l’un de 5,5 pouces et l’autre de 5,2 pouces. Notre exemplaire de 5,2 pouces dispose d’une dalle IPS. Du très classique pour un téléphone de cette gamme de prix donc. Dans l’ensemble, l’écran est plutôt bon. Sa luminosité est excellente. Ses couleurs me semblent un peu vives, mais il est possible de les régler assez finement dans les options du téléphone. Quant aux angles de vision, ils sont irréprochables.
Je n’aurai finalement que deux petits défauts à relever. Sur le modèle blanc fourni par Asus, le cadre noir qui entoure l’écran est très voyant. Un cadre assez épais et peu esthétique. Deuxième petit défaut, j’ai l’impression que la dalle est assez éloignée du verre de protection. Ce n’est pas très prononcé, mais on est assez loin de ce qu’affiche le Honor 8 ou les smartphones haut de gamme comme le Galaxy S7 ou le HTC 10. Rien de bien grave toutefois, ce sont des défauts que l’on oublie assez vite au quotidien.
[nextpage title=”Logiciel et performance”]
ZenUI : exhaustif mais vraiment fouillis
Vous aimez la simplicité, la sobriété et les interfaces qui vont à l’essentiel ? Alors fuyez ce ZenFone 3 ou installez rapidement un nouveau launcher. Si le téléphone est installé sous Android 6.0.1 Marshmallow, c’est la surcouche ZenUI 3.0 qui l’anime. Une surcouche qui a peut-être le mérite de l’exhaustivité, mais qui est tellement chargée et fouillis que l’on s’y perd rapidement.
Alors, OK, il est possible de personnaliser tout ou presque sur cette interface, que ce soit les icônes, les fonds d’écrans, les couleurs, la disposition des raccourcis dans la barre de notification, bref, de faire un peu tout ce que l’on souhaite. J’apprécie également beaucoup le fait que chaque application qui affiche une notification dispose d’un petit chiffre à côté de son icône pour montrer, par exemple, le nombre de messages non-lus. On se demande pourquoi Android ne le fait pas de base.
Une fonctionnalité bien pratique, mais en contrepartie, on se retrouve rapidement noyé sous des tonnes de notifications qui proviennent d’une grosse trentaine d’applications toutes plus inutiles les unes que les autres installées d’office sur le téléphone. Avoir des fonctionnalités en plus, c’est bien, mais encore faut-il qu’elles soient bien présentées et intégrées.
Des performances en retrait par rapport aux ténors du genre
Un mot sur les performances du téléphone. L’année dernière Asus avait opté pour des puces haut de gamme en provenance d’Intel. Cette année, le Taïwanais est allé se fournir du côté de Qualcomm avec un son tout nouveau Snapdragon 625. Une puce de milieu de gamme composée de huit coeurs Cortex A-53 cadencés à 2 GHz et épaulée par 4 Go de mémoire vive. Nous avons comparé ses performances à celles de ses principaux concurrents du moment, le Honor 8 et le OnePlus 3.
ZenFone 3 (ZE552KL) | Honor 8 | OnePlus 3 | Samsung Galaxy A5 (2016) | |
---|---|---|---|---|
Antutu | 62 935 points | 90 086 points | 140 389 points | 42 082 points |
GeekBench (mutlicore) | 4 035 points | 4 830 points | 5 466 points | 3 858 points |
3D Mark (Slinghsot) | 467 points | 956 points | 2 481 points | 327 points |
PC Mark | 6 665 points | 6 569 points | 7 048 points | 4 034 points |
Si l’on s’en tient uniquement aux benchmarks, le ZenFone 3 se situe un cran derrière les ténors du genre que sont le Honor 8 et le OnePlus 3. Attention, toutefois, ces deux appareils sont dotés de puces haut de gamme, tandis que notre Zenfone 3 dispose d’une de milieu de gamme. Ses scores sont d’ailleurs très honorables si l’on s’en tient uniquement à la partie CPU (PC Mark, Geekbench). Si l’on s’en tient à la partie graphique, c’est en revanche assez décevant et loin derrière la concurrence.
Rien de bien grave toutefois, au quotidien, le ZenFone 3 se comporte comme un charme. Le téléphone est très fluide et tous les gros jeux mobiles actuels (Pokémon Go, HearthStone, Clash Royale) tournent parfaitement sur le téléphone. Ce sera peut-être moins le cas quand sortiront des jeux en 3D gourmand à l’avenir.
[nextpage title=”Photo et autonomie”]
Un appareil photo convaincant
Pour le ZenFone 3, Asus a vu grand avec un capteur de 16 MP, en provenance de Sony. Un capteur dont Asus ne cesse de vanter les mérites dans sa communication et qui ferait du ZenFone 3 l’un des meilleurs photophones du moment. Si l’on s’en tient uniquement à l’application photo, il est difficile de dire le contraire. Cette dernière est vraiment très complète. Elle comprend un mode manuel très complet, une foultitude d’options en tout genre (HDR auto, balance des blancs, ISO, retardateur…) et se montre en sus plutôt ergonomique. Les amateurs de photo seront comblés.
Concernant les photos en elles-mêmes, il faut bien admettre que le résultat est vraiment probant. Le capteur a certes une légère tendance à sous-exposer les clichés (mieux vaut ça que l’inverse, après tout), mais cela lui permet d’avoir un rendu des couleurs superbe. Quand les conditions de luminosité sont bonnes, les clichés sont pratiquement irréprochables. On ajoutera à cela un capteur vraiment rapide et une gestion de la lumière vraiment propre. Rien à redire en plein jour.
Je suis toutefois un peu moins convaincu lorsque la luminosité vient à manquer ou sur les macros. Si le rendu global est correct, il y a beaucoup de bruit en basse luminosité et les détails des textures (sur la peluche de notre photo, par exemple) manquent de précisions.
Concernant l’autonomie du ZenFone 3, ce dernier est dans la norme des smartphones de 2016. Il est capable de tenir une journée et demie sans avoir besoin de le recharger, pour peu qu’on l’utilise « normalement » (un peu de réseaux sociaux, de la musique et utilisation du browser Internet). Sa batterie, a priori un peu juste, de 2 650 mAh ne semble pas trop l’handicaper.
À noter pour finir que le téléphone est fourni avec un adaptateur de 10 Watts (5 Volts, 2 Ampères) et ne dispose pas d’un quelconque système de charge rapide.
[nextpage title=”Conclusion”]
Conclusion
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.