Produit hybride à mi-chemin entre le jeu de cartes et le jeu vidéo, Drakerz compte bien séduire les joueurs PC grâce à son atout principal : son moteur de réalité augmentée, 800 fois plus rapide que ses concurrents. Très impressionnant, le jeu peut-il néanmoins susciter un intérêt au-delà de la simple curiosité ludique ?
Une fois le paquet de cartes correspondant à votre Drako acheté, vous n’aurez besoin que d’une webcam pour le faire combattre – contre l’IA ou les joueurs du monde entier – dans une arène de la taille d’une feuille A4. L’enregistrement de votre Drako est l’occasion de constater la puissance du moteur de réalité augmentée : il reconnaît immédiatement les cartes présentées à la caméra alors qu’elles ne comportent aucun symbole visible à l’oeil nu.
Comme tout jeu de cartes, une partie de Drakerz se déroule en plusieurs tours de jeu, divisés ici en cinq étapes où la réalité augmentée est intégrée. À chaque début de tour, vous récupérez du Mana et piochez une carte (tirée au sort par le jeu). La phase de déplacement vous permettra de ramasser des orbes de Mana supplémentaires apparues sur le terrain, mais aussi de vous positionner avant d’attaquer l’ennemi.
Cette phase est cruciale car elle détermine en grande partie l’issue du combat : à vous de savoir quand attaquer, faire retraite ou récupérer du Mana, sachant que votre déplacement consomme également cette précieuse ressource.
Le Mana ne dispose que d’une seule autre utilisation : la pose de cartes servant à améliorer l’attaque et la défense de votre Drako en invoquant des équipements visibles à l’écran. Il est également possible de fournir divers bonus à votre créature ou de gêner (voire blesser) celle de l’adversaire.
Une fois vos choix tactiques effectués, votre Drako lancera une attaque automatique s’il est assez prêt de son adversaire. Un système de Furie semblable aux Ultra de Street Fighter permettra également de remonter la pente si vous encaissez trop de dégâts, mais déclencher cette attaque dévastatrice demandera une carte appropriée (et donc du Mana).
Si la mécanique est simple, la pratique se révèle toutefois problématique lors des premières parties. On a beau être charmé par l’activité de notre Drako à l’écran, cela n’empêche pas de pester contre les manipulations à effectuer. Il faut en effet à chaque début de tour rechercher dans votre pile de carte celle que l’ordinateur “pioche” aléatoirement pour éviter que vous choisissiez celle qui vous arrange, ce qui se révèle rapidement fastidieux étant donné que vous avez déjà votre main à gérer.
Il en va de même pour les déplacements du Drako, qu’il faut indiquer en positionnant sa carte correctement sur le bureau. Le joueur se retrouve surchargé par ce mélange écran/cartes, au point qu’il est plus agréable de jouer sans celles-ci malgré le manque de lisibilité de l’interface.
Les créateurs de Drakerz semblent en effet avoir oublié la règle d’or du jeu de société : les informations essentielles doivent être facilement accessibles à l’œil, a fortiori dans un jeu où les actions sont à réaliser en temps limité. Les cartes sont un parfait exemple du problème : leur design très chargé nuit à la lisibilité de votre main et les illustrations (par ailleurs très réussies) laissent trop peu de place aux informations vitales.
On aurait également aimé pouvoir jouer contre un ami sur le même ordinateur, ce qui n’aurait demandé que l’ajout d’une option supplémentaire permettant de ne pas afficher les cartes piochées et défaussées à l’écran. On se contentera d’affronter l’IA féroce du mode histoire ou les joueurs de la communauté, particulièrement accueillante, en espérant une future mise à jour.
Encore jeune, Drakerz souffre donc d’un manque d’accessibilité qui pourra rebuter de prime abord, constat d’autant plus dommageable que le jeu est très amusant une fois pris en main et qu’il dispose d’un bon potentiel de développement. Il est en effet régulièrement mis à jour et de nouveaux Drakos devraient bientôt venir s’ajouter à ceux déjà existant.
La réalité augmentée ne compense certes pas la lisibilité du système de jeu, mais son côté spectaculaire ne manquera pas d’attirer les joueurs à la recherche d’une expérience ludique originale.
Une fois le paquet de cartes correspondant à votre Drako acheté, vous n’aurez besoin que d’une webcam pour le faire combattre – contre l’IA ou les joueurs du monde entier – dans une arène de la taille d’une feuille A4. L’enregistrement de votre Drako est l’occasion de constater la puissance du moteur de réalité augmentée : il reconnaît immédiatement les cartes présentées à la caméra alors qu’elles ne comportent aucun symbole visible à l’oeil nu.
Comme tout jeu de cartes, une partie de Drakerz se déroule en plusieurs tours de jeu, divisés ici en cinq étapes où la réalité augmentée est intégrée. À chaque début de tour, vous récupérez du Mana et piochez une carte (tirée au sort par le jeu). La phase de déplacement vous permettra de ramasser des orbes de Mana supplémentaires apparues sur le terrain, mais aussi de vous positionner avant d’attaquer l’ennemi.
Cette phase est cruciale car elle détermine en grande partie l’issue du combat : à vous de savoir quand attaquer, faire retraite ou récupérer du Mana, sachant que votre déplacement consomme également cette précieuse ressource.
Le Mana ne dispose que d’une seule autre utilisation : la pose de cartes servant à améliorer l’attaque et la défense de votre Drako en invoquant des équipements visibles à l’écran. Il est également possible de fournir divers bonus à votre créature ou de gêner (voire blesser) celle de l’adversaire.
Une fois vos choix tactiques effectués, votre Drako lancera une attaque automatique s’il est assez prêt de son adversaire. Un système de Furie semblable aux Ultra de Street Fighter permettra également de remonter la pente si vous encaissez trop de dégâts, mais déclencher cette attaque dévastatrice demandera une carte appropriée (et donc du Mana).
Si la mécanique est simple, la pratique se révèle toutefois problématique lors des premières parties. On a beau être charmé par l’activité de notre Drako à l’écran, cela n’empêche pas de pester contre les manipulations à effectuer. Il faut en effet à chaque début de tour rechercher dans votre pile de carte celle que l’ordinateur “pioche” aléatoirement pour éviter que vous choisissiez celle qui vous arrange, ce qui se révèle rapidement fastidieux étant donné que vous avez déjà votre main à gérer.
Il en va de même pour les déplacements du Drako, qu’il faut indiquer en positionnant sa carte correctement sur le bureau. Le joueur se retrouve surchargé par ce mélange écran/cartes, au point qu’il est plus agréable de jouer sans celles-ci malgré le manque de lisibilité de l’interface.
Les créateurs de Drakerz semblent en effet avoir oublié la règle d’or du jeu de société : les informations essentielles doivent être facilement accessibles à l’œil, a fortiori dans un jeu où les actions sont à réaliser en temps limité. Les cartes sont un parfait exemple du problème : leur design très chargé nuit à la lisibilité de votre main et les illustrations (par ailleurs très réussies) laissent trop peu de place aux informations vitales.
On aurait également aimé pouvoir jouer contre un ami sur le même ordinateur, ce qui n’aurait demandé que l’ajout d’une option supplémentaire permettant de ne pas afficher les cartes piochées et défaussées à l’écran. On se contentera d’affronter l’IA féroce du mode histoire ou les joueurs de la communauté, particulièrement accueillante, en espérant une future mise à jour.
Encore jeune, Drakerz souffre donc d’un manque d’accessibilité qui pourra rebuter de prime abord, constat d’autant plus dommageable que le jeu est très amusant une fois pris en main et qu’il dispose d’un bon potentiel de développement. Il est en effet régulièrement mis à jour et de nouveaux Drakos devraient bientôt venir s’ajouter à ceux déjà existant.
La réalité augmentée ne compense certes pas la lisibilité du système de jeu, mais son côté spectaculaire ne manquera pas d’attirer les joueurs à la recherche d’une expérience ludique originale.
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