Après plusieurs heures de jeu, il semble qu‘Extreme Butôden vise plus les néophytes que les adeptes de la gâchette et du combo ultra technique à réaliser. Le système de combat est très efficace et se prend aisément en main ; c’est avec bonheur qu’on enchaîne les combos agressifs au bout de quelques minutes à coups de kikohas sublimes. Mais c’est aussi un mauvais point dans le sens où on tourne très vite en rond. Les combats sont certes dynamiques mais ça manque globalement de profondeur. On regrette par exemple que soit absent un système d’esquive par téléportation (ou grande vitesse). On peut parer les coups, mais pas les éviter. Ensuite, on ne peut pas s’envoler à notre gré mais seulement par le biais d’un combo. Enfin, les attaques spéciales sont présentes mais en petit nombre. Il est dommage de ne pas pouvoir en acheter et modifier nous-mêmes les kikohas de nos personnages. Dernier point mais non des moindres : impossible de se transformer en super saiyen directement dans le jeu… ah, et oubliez également les fusions ou tout ce qui faisait le charme d’un Tenkaichi Budokai.
Mais ce qu’on a plus de mal à accepter, c’est vraiment la répétitivité que l’on ressent au bout de quelques heures. Tous les personnages ont droit aux mêmes combos et seuls quelques combattants (plus grands, plus petits, bras moins longs…) permettent d’obtenir une nouvelle approche du combat. Il est dommageable qu’il n’y ait pas véritablement de différence lorsqu’on joue au mode histoire et/ou aventure avec Bou contre Radditz. Enfin, les Z Assists représentent le véritable point fort du gameplay en nous permettant de faire appel, un court instant, à des personnages qui nous aideront à gagner grâce à certaines de leurs spécificités (Dende vous soignera, Yamcha attaquera). On peut retrouver parmi eux ChiChi, Yajirobé, Oolong et même Le Commentateur ou Dr Brief.
[nextpage title=”Des modes de jeu décevants, un roster trop limité”]
Malheureusement, ce mode histoire doit être terminé pour débloquer le mode aventure qui lui est un peu plus conséquent. Une histoire exclusive, mais pas intéressante à suivre, la possibilité de jouer avec les personnages de nos choix et surtout, la chance de pouvoir débloquer des combattants et les fameux Z Assists. Mais alors que c’est dur ! La plupart du temps (95% des cas), il faut obtenir une note “S” pour débloquer le Graal ultime : un personnage, mais c’est incompréhensible de difficulté !
Pour le reste des modes de jeu, on parlera surtout du championnat du monde extrême qui se débloque en finissant le mode aventure et qui est le mode de jeu le plus relevé et le plus intéressant pour les hardcore gamers. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un championnat dans lequel vous affronterez une panoplie hétérogène de combattants pour remporter le titre suprême. Enfin, on retrouve le combat par équipe, un mode de jeu classique pour ceux qui souhaitent s’entraîner et un mode versus pour ceux qui ont la chance d’avoir un ami avec une 3DS et le jeu.
Autre regret : le nombre de combattants disponibles. Dans Extreme Butôden, seulement 25 combattants sont présents avec, certes, une cinquantaine de Z Assists. Mais lorsqu’on sait que dans les derniers titres, nous avions parfois du 80/100 personnages jouables, on ne peut que trouver cela faible. Alors certes, cet opus est une suite à Super Butôden 2 qui ne proposait, à l’époque, que 15 personnages jouables, mais quand même…On est un peu déçu de ne pas pouvoir jouer avec Ten Shin Han, Mister Satan, Vegeto ou Vegeta Super Saiyen God, pour ne citer qu’eux.
Finissons sur une bonne note, quand même : les graphismes. Ils n’ont rien à se reprocher puisque malgré le petit écran et la puissance limitée de la console, on retrouve avec joie des détails sur le visage et le corps de nos héros. C’est parfois grossier mais toujours agréable à l’œil. Les décors sont quant à eux en 3D mais ne permettent malheureusement aucune interaction avec nos combattants. Petit plus quand même : l’effet 3D de la console rajoute un peu de profondeur et de spectaculaire aux combats.
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