Entre nouveautés et classicisme
On débute le jeu de la même manière qu’il y a 18 mois. On choisit notre avatar entre Namek, Saiyens, Humains, Race de Freezer et Majin (Buu) et on le conçoit en lui apportant les détails qui nous importent le plus. Si vous avez une sauvegarde du premier épisode sur votre plateforme actuelle, votre ancien héros sera même importé. Bonne nouvelle. Vous allez donc pouvoir enfin évoluer dans cet univers, savoureux mélange de jeux de combat et de MMORPG. Bienvenue à Coton City.
L’avantage de cette nouvelle ville, c’est qu’elle est bien plus vaste que la première. La liberté de mouvements laissée au joueur fait plaisir et bien qu’on ne puisse pas se déplacer en volant avant un certain pallier d’expérience, le fait de traverser divers zones rappelant les grandes heures de la licence met notre petit cœur de fan en émoi. Avouons-le d’emblée, c’est bien là que réside la principale force de Xenoverse 2. Entre sa quête principale, que vous devrez faire depuis la porte du temps, mais aussi ses nombreuses quêtes secondaires, comptez des dizaines et des dizaines d’heures de jeu. Dimps a eu l’intelligence de ne pas trop se focaliser sur le mode histoire qui est malheureusement un vulgaire copier/coller du premier épisode pour laisser le joueur vaquer à de nombreuses autres occupations. Quêtes parallèles hors ligne, en ligne, entraînements des professeurs (plus de 30 à trouver), examens de votre école de “Policier du temps”, duel face aux autres combattants (PNJ, joueurs en ligne). Vous aurez vraiment de quoi faire.
Comme vous l’aurez rapidement compris, l’histoire de ce second épisode est en de nombreux points similaire à celle de Xenoverse premier du nom. On incarne un Policier chargé d’aider la Kaïo-Shin du temps pour contrer Mira et Towa, les deux méchants de l’opus, qui tentent de bouleverser l’histoire originale de la licence. Pour cela, nos deux monstres de puissance ont décidé de se faire aider par Thalès, l’un des frères de Goku, et Slug, un Namek ultra puissant. Deux personnages que l’on connait grâce aux OAV Dragon Ball Z. Ajoutez à cela un personnage mystère qui arbore une coiffure et un physique similaire à ceux de Goku et vous voilà face à l’intrigue générale du jeu, qui vous fera donc parcourir rapidement les principaux arcs du manga d’Akira Toriyama. Sympathique sans être innovant, vous en aurez vite fait le tour, sans prendre véritablement de plaisir.
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On est en ce sens heureux de retrouver des panoramas emblématiques de la licence, comme la maison du Doyen (sur Namek), le vaisseau de Freezer, Capsule Corporation ou l’île de Tortue Géniale. Ce qui marque le plus le joueur dans cet épisode, c’est qu’il est entièrement jouable en 60 images par seconde (sur PS4 en tout cas). Cela permet de gagner en dynamisme durant les combats et c’est déjà pas si mal. Néanmoins, cela ne nous fait pas oublier que le moteur du jeu accuse son âge et commence à se faire vieux.
Côté bande-son et doublages, nous ne pouvons que vous conseiller de mettre les dialogues en Japonais dès le début de votre aventure. Comme pour de nombreux opus Dragon Ball Z, il n’y a rien à redire du côté des doublages puisqu’il sont fidèles à ceux de l’animé et en parfaite cohérence avec ce que l’on est en droit d’attendre d’un jeu comme celui-ci. Pour la bande-son, il y a du bon et du moins bon. Si les musiques originales ne sont pas présentes, celles créées pour cet opus sont parfois fidèles à ce qu’on a toujours entendu, tandis que d’autres paraissent à côté de la plaque. Par exemple, notre entrée à Coton City a été marquée par une musique grave qui laissait présager du pire avant de se transformer en un morceau de Jazz classique hors contexte. Dommage, mais pas si grave, surtout que la bande son diffusée pendant les combats reste entraînante. C’est bien le principal.
Tu le voulais ? Il y est
Côté roster, il y aura de quoi satisfaire tout le monde. Dragon Ball Z, GT et même Super sont fièrement représentés. En plus de cela, des personnages présents dans les OAV emblématiques de la série sont présents ainsi que des visages totalement exclusifs. De ce côté là, on a de quoi faire et c’est tant mieux.
Enfin, deux points important pour finir. Le premier, c’est au niveau des enchaînements. S’ils se mettent en place assez aisément et qu’ils amènent de la folie pendant les combats, notons qu’il est parfois compliqué de tous les maîtriser. On a en effet quelque fois du mal à enchaîner nos adversaires avec autant de hargne qu’on le souhaiterait et il est clair que les attaques ultimes n’ont clairement pas toutes le même impact et la même facilité à être utilisée en fin de combo. Dommage car finir un enchaînement de trente coups par un Kamehameha Kaikoken x4 est extrêmement jouissif mais on a l’impression que la manette n’arrive plus à nous suivre.
Notons finalement que les temps de chargement qui se dressent face à nous à de nombreuses reprises pendant le jeu mettent parfois notre patience à rude épreuve. Il est dommageable de devoir attendre de longues secondes à chaque fois que l’on change de zone ou que l’on doit combattre un nouvel ennemi. Nous sommes en 2016, sur des consoles de nouvelle génération, et l’on attend bien mieux de la part d’un titre qui est censé toucher des millions de fans à travers le monde.
Dragon Ball Xenoverse 2, disponible le 25 octobre sur PS4, Xbox One et PC pour environ 50€.
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