Cette année, les fans de Dragon Ball vivent une véritable montagne russe émotionnelle. Après le décès prématuré de l’auteur Akira Toriyama survenu en mars dernier, l’avenir de la franchise s’annonçait pour le moins triste et complexe. Finalement, force est de constater que les équipes en charge des différents projets encore en cours ont mis les bouchées doubles pour rendre hommage au défunt mangaka. Cette seconde semaine d’octobre accueille deux nouveautés majeures pour la licence : l’anime Dragon Ball Daima et le jeu vidéo Dragon Ball Sparking Zero. Après quelques jours d’accès anticipé, ce dernier vient de faire son entrée sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series pour l’ensemble des joueurs.
Depuis son annonce, les fans de Dragon Ball attendent cette adaptation vidéoludique avec impatience car celle-ci marque le retour d’une saga légendaire. Dans les cours de récré des années 2000, les jeunes lecteurs et spectateurs du manga et de l’anime n’avaient que ces mots à la bouche : Dragon Ball Z Budokai Tenkaichi. Ces jeux de combats ultra poussés et réalistes pour leur époque ont marqué toute une génération de joueurs. Malgré un succès planétaire, la franchise a malheureusement pris fin avec le troisième opus en 2007 et n’est jamais réapparue sur consoles modernes… jusqu’à maintenant.
Empruntant désormais son titre aux opus japonais de la licence, Dragon Ball Sparking Zero se présente comme un ahurissant condensé de contenu pensé pour satisfaire les joueurs après tant d’années d’absence. Après un plongeon dans les nombreux modes que le jeu a à offrir, notre verdict est sans appel.
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Vivre l’univers Dragon Ball comme jamais auparavant
Dès les premières minutes de jeu, les fans de la première heure vont avoir l’impression de revivre leurs parties de Budokai Tenkaichi. Après avoir laissé le choix entre des contrôles modernes ou les contrôles classiques des premiers opus, le joueur se retrouve propulsé dans un combat d’entraînement entre Goku et Vegeta. Les réflexes reviennent tout seuls dès la première envolée et le premier coup de poing tant les développeurs sont parvenus à recréer l’expérience de l’époque jusque dans la physique, les mouvements et les combos. Se lancer dans Sparking Zero après Budokai Tenkaichi, c’est comme remonter sur un vélo après plusieurs années : c’est une pratique que l’on n’oublie pas. Rien n’égale la sensation que procure la première montagne détruite après avoir envoyé Vegeta valser…
À noter que quelques nouvelles fonctionnalités et mouvements viennent équilibrer et renforcer les mécaniques de combat, comme de nouveaux dashs et téléportations qui permettent de revenir dans le feu de l’action le plus rapidement possible. Nous vous recommandons d’ailleurs de passer quelques temps dans le mode d’entraînement afin de mieux appréhender ces quelques additions.
Ce feeling de jeu reproduit à l’identique s’accompagne de graphismes bluffants pour une expérience ultime, entre nostalgie et modernité. Les plateformes next-gen mettent leur puissance à profit pour offrir des animations et des modèles 3D donnant presque l’impression d’assister à un épisode interactif de l’anime. Une fois cette courte introduction efficace passée et le feeling d’antan retrouvé, on est alors submergé d’options permettant de vivre une expérience Dragon Ball immersive comme bon nous semble. Que l’on souhaite se lancer dans des affrontements en local et en ligne, profiter de combats en mode histoire ou même créer ses propres scénarios, toutes les options sont ouvertes dès le premier lancement du titre. Seule une partie du roster de 182 personnages sera à débloquer au fil des sessions de jeu pour agrémenter le jeu de quelques objectifs clés à atteindre.
Quand le fan service est bien réalisé
La présentation du menu principal et les différents modes proposés transpirent de fan service, mais de la manière la plus respectueuse possible. Dragon Ball Sparking Zero n’est pas un projet “cash grab” développé à la va-vite pour se faire de l’argent sur le dos des fans. Ce jeu de combat transpire de détails qui font honneur aux jeux Budokai, mais plus largement à la franchise Dragon Ball et son auteur. Les joueurs peuvent célébrer la franchise au travers d’une multitude d’expériences passionnantes, pensées pour combler tout type de joueur. Comme beaucoup, notre premier réflexe a été de foncer dans le mode Versus pour s’affronter à grand coup de Kamehameha et autres techniques surprenantes.
À notre grande surprise, nous avons été déçus de constater que le mode local en écran scindé ne propose qu’une seule carte vide et blanche afin de maintenir des performances visuelles optimales. Seuls les joueurs PC peuvent contourner cette limitation avec un mod. Malgré une déception aux premiers abords, les combats en local sur cette map n’affichent aucun lag, les combos répondent à la perfection et permettent donc de vivre d’amusantes batailles entre amis. Aussi, cet environnement basique permet de mieux apprécier les surprenants effets des attaques : jamais le Ki n’a été aussi réaliste dans un jeu Dragon Ball. En ligne ou contre l’IA, les combats proposent de choisir parmi 12 cartes encore plus vastes et destructibles qu’à l’époque de Tenkaichi.
Mais là où Sparking Zero brille tout particulièrement, c’est avec son mode histoire ultra immersif. Si le jeu nous force à commencer l’aventure avec Goku, il est ensuite possible de découvrir différents pans de l’anime depuis la perspective de sept autres personnages : Vegeta, Gohan, Piccolo, Trunks du futur, Freezer, Goku Black et Jiren. Dans ces “Episode Battles”, le joueur revit des moments clés de l’histoire du manga et peu même en altérer le court. Des décisions alternatives permettent de découvrir des scénarios parallèles, un peu à l’image de ce que propose Marvel avec sa série What If. Les affrontements du mode histoire peuvent parfois se montrer punitifs, mais il n’y a rien de mieux pour s’entraîner (et il est toujours possible de diminuer la difficulté). Pour ajouter une petite touche d’immersion supplémentaire, le jeu propose de vivre les cinématiques à la première personne : un clin d’œil qui fait son effet.
Une rejouabilité quasi infinie
Avec l’avènement du jeu en ligne, Dragon Ball Sparking Zero trouve la solution ultime pour offrir une rejouabilité démentielle. Outre des DLC déjà prévus afin d’ajouter de nouveaux scénarios au mode histoire et de nouveaux personnages, les modes online vont occuper les fans de longues heures durant. Avec les parties classées et les tournois en ligne, les joueurs les plus compétitifs trouveront leur bonheur pour tenter de faire leurs preuves et monter en haut du classement mondial. Toutefois, nous avons surtout été surpris par les possibilités qu’offre le mode de batailles personnalisées.
Un peu à la façon d’un mode créatif mélangé à un outil de montage vidéo (oui ça paraît étrange dit comme ça), cette option permet de créer des scénarios de combat de A à Z, en choisissant les personnages, une introduction d’épisode et les cinématiques qui découleront de cette courte histoire. Il s’agit là de l’outil de fan fiction ultime puisqu’il est possible de créer des affrontements épiques encore jamais vus dans le manga ou l’anime. En appliquant certaines règles, les combats peuvent être plus ou moins durs afin de renforcer l’histoire véhiculée par ce scénario de combat imaginaire.
Ensuite, il est possible de partager sa création en ligne avec le monde entier. L’interface de création du mode Custom Battle est plutôt complexe à utiliser, mais la majorité des joueurs pourra donc se reposer sur la créativité et les efforts des fans à travers le globe, qui auront eux le courage de créer des batailles ambitieuses. Concrètement, Dragon Ball Sparking Zero est un titre qui ne laisse pas de place à l’ennui et qui permet de revivre l’entièreté de la franchise à notre guise : il s’agit donc de l’adaptation ultime dont tout le monde rêvait.
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jeu sympa 😃 mais alors les diaporamas à outrance 🤮 autant faire un manga animé que des plans fixes souvent foireux compte tenu de l’action qui se déroule. ça fait vraiment ”vite on n’a pas le temps faut que le jeu sorte en même temps que la nouvelle série”.