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Test – Dragon Ball FighterZ vaut-il le coup sur Switch ?

Huit mois après sa sortie sur PS4, Xbox One et PC, Dragon Ball FighterZ vient faire un petit tour sur Switch. Le titre de Bandai Namco, salué par la presse et le public, veut donc asseoir son succès et séduire les joueurs de la console de Nintendo en mal de combats Toriyamesque. Après tout, réaliser des combos partout dans le monde, équipé de la petite hybride, cela laisse rêveur. Encore fallait-il adapter la recette. Mission réussie ?

Dragon Ball FighterZ sur switch au meilleur prix

Même titre, même contenu

Il paraîtrait incongru de refaire un test complet de Dragon Ball FighterZ tant la version Switch est identique à celles sorties plus tôt cette année (notre test maison). Le contenu est le même avec la présence des modes histoire, arcade, local, entraînement, combat en groupe et combat mondial. La seule différence, c’est qu’il est possible de s’affronter en local via le mode portable avec plusieurs consoles. On peut ainsi lancer un combat contre son ami dans le métro si tant est que celui-ci possède également le jeu. Bien évidemment, il est également possible d’obtenir l’ensemble du Season pass sorti jusqu’à maintenant. On pense aux autres personnages qui composent le roster (C-17, Cooler, Vegeta normal, Goku normal, Broly, Bardock, Zamasu fusionné, Vegeto Blue), mais aussi au pack de musiques et de commentaires. Quant à Goku Blue, Vegeta Blue et C-21 (le personnage créé pour le jeu), ils sont également de la partie.

Il va falloir mettre la main à la poche

Mais, au-delà du contenu, c’est surtout la prise en main globale du jeu qui intrigue. Car, s’il est possible de retrouver des sensations similaires aux versions PS4 et Xbox One pour peu que la Switch soit branchée sur un téléviseur, et que l’on use d’une manette Pro Controller, c’est plus contrasté en mode portable. Qu’on se le dise, il faut rapidement oublier le gameplay avec un Joy-Con dans chaque main et la tablette posée sur une surface plate. C’est un enfer. Impossible de sortir convenablement des coups et combos et une certaine latence préjudiciable est vite constatée.

En mode portable, cela devient plus intéressant. On arrive à prendre en main le jeu et les différents guerriers même s’il faut un temps d’adaptation plus long que sur consoles standards. Deux problèmes sont quand même à noter :

  • Les joysticks des Joy-Con sont trop rigides. À plusieurs reprises, lorsqu’on souhaite s’avancer rapidement vers un adversaire (deux coups dans la direction de l’ennemi), on remarque une raideur qui empêche la fluidité du mouvement. Préjudiciable, surtout en ligne.
  • Les gâchettes arrière gauche et droite sont trop peu ergonomiques. Si les combats sont toujours aussi intenses, on se perd parfois pour réaliser des coups spéciaux et ultimes tant les deux touches sont trop proches et petites. Il faut prévoir un temps d’adaptation non négligeable avant de vraiment pouvoir commencer à maîtriser le jeu.

Branché sur un téléviseur avec une manette Pro, ces quelques soucis s’effacent vite et l’on retrouve des sensations de jeu similaires à celles sur PS4 et Xbox One. Reste encore un point important à aborder, les graphismes.

C’est beau mais…

Il ne faut pas cacher que Dragon Ball FighterZ sur Switch est, comme attendu, moins propre techniquement que sur les consoles de Microsoft et Sony. Les textures ne sont pas aussi nettes et l’aliasing est bien plus présent notamment en ce qui concerne les personnages et arrière-plans. On ressent cela surtout lors des diverses cinématiques du mode histoire et lors des mises en scène préalables aux combats. Néanmoins, les affrontements restent très jolis à voir grâce au moteur graphique créé pour l’occasion par Arc System Works qui fait toujours autant des merveilles.

L’aliasing fait son apparition à plusieurs reprises, surtout en mode portable

La fluidité est au rendez-vous avec du 60 fps constant, que ce soit sur dock (résolution 1080p) ou en mode portable (résolution 720p). On constate tout de même quelques légers ralentissements avec ce dernier, mais rien d’alarmant. On peut aussi évoquer des couleurs plus fades et des effets moins travaillés, mais cela n’enlève pas au jeu qu’il reste très beau et à la hauteur de nos espérances sur la petite hybride de Nintendo.

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Notre avis

Doit-on racheter Dragon Ball FighterZ si l’on possède déjà le jeu sur une autre plateforme ? La réponse tend vers le non, même si le fait de pouvoir y jouer partout relance logiquement son intérêt. Néanmoins, pour ceux qui ne possèdent que la Switch, cette version est plus que satisfaisante puisque similaire en de nombreux points à ses grandes sœurs. Si on note quelques problèmes d’ergonomie en ce qui concerne le gameplay en mode portable, reste que la mouture estampillée Nintendo vaut le détour. Les fans de Dragon Ball peuvent être ravis.
6 commentaires
  1. C’était (c’est?) le meilleur compromis entre puissance/consommation/prix/fiabilité des puces sur le marché lorsqu’ils l’ont imaginée et conçue.

  2. Ça a dû être long alors.
    Un S660 est aujourd’hui plus puissant. D’ailleurs c’est pareil pour l’écran

  3. “`
    Bien évidemment, il est également possible d’obtenir l’ensemble du Season pass sorti jusqu’à maintenant. On pense aux autres personnages qui composent le roster (C-17, Cooler, Vegeta normal, Goku normal, Broly, Bardock, Zamasu fusionné, Vegeto Blue), mais aussi au pack de musiques et de commentaires.
    “`
    Alors contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant cette news, le Season Pass contient uniquement les 8 personnages bonus.
    Les pack de musiques (15€) et de commentaires (5€) ne sont pas inclus dans le Season Pass (30€).

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