Impressionnant concentré de technologie, le DJI Spark s’adresse à ceux qui découvrent le monde des drones. Facile d’accès avec un mode de contrôle entièrement à la main, le Spark peut également se piloter avec un smartphone ou une manette dédiée.
Nous avons testé la version de base qui comprend le Spark bien évidemment ainsi qu’une batterie. Pas de manette donc, le contrôle se fera avec la main et un smartphone.
Merci à Gearbest pour le prêt de ce drone, disponible au prix de 480 euros et parfois moins sur leur site !
On découvre
La boîte contenant le DJI Spark dans sa version de base est assez basique puisque vous retrouverez une boîte en polystyrène noire contenant le Spark ainsi qu’une batterie. Dans cette même boîte se trouvent deux emplacements pour deux batteries supplémentaires et des hélices de rechange. Autant vous le dire tout de suite, l’autonomie, même si elle est annoncée à 16 minutes, tiendra plus une douzaine de minutes qu’autre chose. L’autonomie annoncée est celle que vous aurez dans les conditions optimales, mais souvent, le vent pointera le bout de son nez et dans mes usages, j’étais plus autour des 12 minutes. De plus, il faut garder à l’esprit que les derniers 30% de batterie seront réservés au retour du drone à son point de départ pour éviter certains problèmes.
Aussi, je ne peux que vous conseiller d’investir, si possible, dans le Combo Pack avec une batterie supplémentaire et la manette (on en reparle plus bas). De mon expérience personnelle avec les drones, 30 minutes d’autonomie, c’est bien. Si ça ne tenait qu’à moi, ça serait trois batteries par drone, mais en faisant attention, on s’en sort avec deux batteries. Remarquez, pour le test, je m’en suis bien sorti avec une seule batterie, mais en gros, 9 minutes de vol, c’est peu, surtout quand on ne maitrise pas encore le drone. En revanche, le Spark se recharge via un simple port Micro-USB et même si ça prend deux fois plus de temps (genre 1h30), ce n’est pas mal du tout. Avec une batterie externe, j’ai pu gérer en gros deux sessions par jour en déplacement, une le matin et une autre l’après-midi après la recharge.
La prise en main
Si on revient sur les évolutions des différents drones grand public de DJI, on a eu droit à jusqu’au Mavic des drones toujours plus petits (le Mavic fait la moitié en encombrement par rapport à un Phantom 4), mais avec plus de fonctionnalités. Aussi, avec le Spark, c’est la première fois que DJI a dû faire des compromis par rapport à ses grand-frères. Pas de nacelle stabilisée sur trois axes, mais seulement deux, une distance moindre, une vitesse moindre et une limitation au niveau des vidéos. Oui, c’est le prix à payer pour avoir un Spark avec un encombrement qui fait deux fois moins que celui du Mavic. Maintenant, malgré toutes les craintes sur la théorie qu’un Geek comme moi peut avoir, je peux vous le dire, c’était un régal d’utiliser le DJI Spark.
En effet, le DJI Spark s’est avéré sûr, stable et super facile d’accès. Alors oui, mon expérience a été un peu limité par l’utilisation du smartphone seulement, mais très honnêtement, j’ai eu des photos et des vidéos que j’ai vraiment appréciés, et ce, en toute simplicité. Parce que DJI savait que les contrôles au smartphone ne sont pas les plus accessibles, le Spark oblige à avoir un contrôle tout doux. Aussi, avec un smartphone, pas de rotation brusque, tout se fait en douceur. C’est parfait pour le débutant des drones. En plus de cela, le DJI Spark intègre toutes les dernières technologies de sécurité que propose DJI comme l’évitement des obstacles ou encore le retour au point de départ en cas de perte de signal GPS (je vous raconterai un jour comment j’ai perdu le GoPro Karma justement 😛 ).
D’ailleurs, en parlant de contrôles et de signal, voilà une autre raison du pourquoi il faut acheter le pack Combo avec la manette. Si le contrôle au smartphone peut se faire sans trop de soucis parce que DJI évite les mouvements brusques, il faut la manette pour avoir une vraie de portée de drone. Comprenez que le Spark peut aller jusqu’à 2km de distance avec la manette alors que c’est limité à 100m avec le WiFi du smartphone. Dans la réalité, c’était encore pire puisque j’étais limité à 70m avant de perdre la connexion. D’ailleurs, à chaque de perte de connexion, le Spark, au bout de 30 secondes, repartait à son point de départ, ce qui a permis de retrouver la connexion, ouf ! De plus, avec la manette, vous pourrez activer le mode Sport et vous amusez un peu, à condition de maitriser la bête bien évidemment.
La Force
Toujours en parlant de contrôles, je ne pouvais pas passer à côté du Palm Control. Alors, pour ceux qui n’ont pas tout suivi, le Palm Control est la technologie qui permet au Spark d’être contrôlé uniquement avec votre main, un peu comme si vous aviez la Force dans Star Wars. Pour cela, il suffit d’appuyer deux fois sur le bouton de mise sous tension et le Spark va prendre son envol tout seul depuis la paume de votre main.
Une fois en vol stationnaire, vous lui présentez votre main et il va la reconnaitre et à partir de là, vous pourrez le faire monter, avancer, reculer, etc. Tout simple et tellement magique. Un grand au revoir de votre main permettra au Spark de prendre de la hauteur pour vous permettre de prendre un selfie (ou dronefie) en faisant un carré avec vos mains. Si vous faites un Y avec vos bras et votre corps, le Spark reviendra et il vous suffira de mettre votre main en dessous du Spark pour que ce dernier atterrisse dans la paume de votre main.
Si le mode Palm Control est très fun, il n’est pas encore des plus réactif. Aussi, il faudra faire des gestes en douceur pour le contrôler et lui faire faire ce que vous voulez. Mais ne boudons pas notre plaisir, ça reste magique et à tous ceux à qui je l’ai montré et bien, ils ont « sur-kiffé ». Sauf que dans la pratique, ce n’est pas ce que j’utiliserai. Déjà, en mode Palm Control, vous ne pourrez prendre que des photos classiques, pas de vidéo. Pour le reste, il faudra passer par le smartphone et plus particulièrement si vous utilisez les « Quick Shots », des modes vidéos pré-définies, le mode panorama ou le mode portrait. Ces modes simplifient grandement la vie du débutant, mais imposent la présence du smartphone. Concernant le selfie à partir d’un drone (ou dronefie), très honnêtement, je ne peux que vous conseiller de prendre plutôt une perche, plus simple et rapide. Non, parce qu’avec un drone, l’angle est toujours au-dessus et finalement, ça n’apporte pas grand-chose en photo. En revanche, si vous faites une vidéo dronie avec le drone qui s’éloigne vers le haut, ça le fait carrément, mais il faudra votre smartphone.
Vraiment sans smartphone ?
Lors de l’annonce, la promesse visuelle était d’avoir un drone qui pourra se contrôler à partir de la main et surtout la possibilité de se passer totalement d’une radio-télécommande et surtout d’un smartphone. La réalité est bien différente tout de même. Si on peut effectivement s’amuser, juste après le déballage, à lancer le Spark avec un double appui sur le bouton situé sur la batterie, il faudra tout de même mieux passer par son smartphone ne serait-ce que pour mettre à jour son drone et surtout apprendre à l’utiliser pour éviter toute surprise.
Aussi, comme prévu, la première connexion au drone avec son smartphone implique bien évidemment la création de votre compte DJI, l’activation de votre Spark et bien sûr une mise à jour du drone. Je vous conseille vraiment de passer par cette phase pour éviter toute mauvaise surprise, et ce, même si je me doute que l’impatience de lancer le drone juste après son déballage est plus que tentante. Une fois toutes ces petites choses faites, vous pourrez profiter au mieux de votre drone.
Et comme je l’ai déjà plus haut, il faudra vraiment votre smartphone si vous voulez utiliser les modes de vol intelligents comme le Quick Shot (Fusée, Dronie, Cercle, Spirale), l’Active Track qui permet de suivre une personne ou un objet, le mode TapFly qui permet de désigner un endroit avec la caméra et le Sparke s’y rendra en prenant soin d’éviter les obstacles s’il y en a.
Et au niveau des médias ?
Franchement, après l’annonce, j’étais à la fois excité par le fait que DJI propose un drone si petit, mais j’étais aussi un peu grognon sur le fait que les vidéos soient limitées à du 1080p à 30fps. Mais ça, c’était avant que je ne le prenne vraiment en main et que je vois la qualité des médias. Pour les photos, pas de surprises, la résolution de 12 Mégapixels est classique et c’est propre. Maintenant, ça reste un petit capteur donc ce n’est avec le Spark que vous allez vous amuser dans les conditions de faible luminosité. Pour les vidéos, j’étais sceptique quant au 1080p/30 et finalement, c’est très bien passé et ça suffisait largement pour mes projets vidéos actuels. Alors oui, j’aurais aimé de la 4K, mais en vrai, tout ce que je partage pour l’instant sont en 1080p et ce, malgré mes sources en 4K. J’aurais tout de même aimé avoir du 60fps.
Aussi, vous l’aurez compris, le Spark se destine avant tout aux débutants pour des partages faciles sur les réseaux sociaux. Sans avoir à gérer et si vous cherchez la meilleure qualité photo et vidéo, vous devriez plutôt regarder du côté du Mavic ou du Phantom 4 Pro. Mais mieux que des mots, voici quelques vidéos faites avec le Spark 🙂
Et enfin, un petit mot sur la nacelle. Comme vous le savez déjà, elle n’est que sur deux axes alors que tous ses grand-frères une stabilisation sur trois axes. À l’usage, j’ai été impressionné par la stabilisation du Spark. Comme vous avez pu le voir avec la vidéo ci-dessus, les conditions impliquaient du vent et dans les vidéos, ça ne s’est même pas vu. On notera de plus que le Spark fait une mise au point à l’infini par défaut et il ne faudra pas faire la mise au point, comme sur le Mavic.
Merci à Gearbest pour le prêt de ce drone, disponible au prix de 480 euros et parfois moins sur leur site !
[nextpage title=”Galerie et Conclusion”]
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.