Première extension de Diablo III, Reaper Of Souls (RoS) avait un seul objectif : remettre à plat les errements du jeu de base pour proposer un Diablo digne de ce nom. Les changements ont été nombreux, mais Blizzard n’est-il pas allé trop loin ?
Comme toute extension, RoS amène son lot de nouveautés, et à l’instar de ce qui s’était passé avec Diablo II Lord of Destruction, nous avons droit à un nouvel acte : l’acte V. Ce dernier va vous faire visiter la cité de Ouestmarche, avec la possibilité d’atteindre le niveau 70 et celle de pourfendre le nouveau Big Boss : Malthael.
Mais finalement l’histoire – très sympathique et auréolée d’une ambiance sombre excellente, soit dit en passant – est loin d’être l’aspect le plus intéressant de RoS. Le principe de Diablo, c’est quand même de distribuer des mandales aux démons pour récupérer des précieux objets sur leurs corps décharnés.
D’aventures en Aventure
Blizzard le sait et s’est évertué à casser la monotonie du jeu original avec un nouveau mode de jeu distinct de l’histoire : le mode Aventure. À la trame scénaristique principale se supplante ici des « contrats » où il sera demandé de parcourir le monde pour tuer tel boss, sauver untel ou occire tant de monstres. Pour chaque contrat, vous recevrez de l’or, de l’expérience et surtout, des fragments de clefs qui permettront d’ouvrir des « failles de Néphalem », sortes de donjons, générés de manière totalement aléatoire – toujours pour casser la monotonie – où les taux de drop d’objets légendaires sont plus élevés qu’ailleurs.
Les objets ont d’ailleurs fait… l’objet d’une attention toute particulière. Afin de récompenser le joueur plus rapidement, Blizzard a supprimé en partie la notion d’aléatoire. Impossible par exemple de trouver des items spécifiques à une classe si vous ne la jouez pas. Dans le même ordre d’idée, ces objets spécifiques ne pourront avoir que des statistiques utiles à la classe : pas d’intelligence sur un bouclier destiné au Croisé.
Class action
Le Croisé, c’est la nouvelle classe introduite avec RoS, il utilise de la force comme caractéristique principale et procure des sensations à mi-chemin entre le Moine et le Barbare pour un résultat franchement agréable à jouer, versatile comme il faut, tantôt tank, tantôt DPS, et même soutient.
Versatilité, c’est aussi de cela dont il est question avec cette extension. Car outre le nouveau mode de jeu, Blizzard a eu la bonne idée de pratiquer une refonte en profondeur des niveaux dits de « Parangon » que l’on débloque une fois le niveau 70 atteint. Chaque niveau vous donnera désormais un point à distribuer dans telle ou telle caractéristique. Une bonne initiative qui va permettre d’optimiser un peu plus son héros, en compensant par exemple son manque de résistance pour les combattants les plus fragiles.
Car même si Blizzard a fait en sorte d’offrir plus de variété dans les « build » des personnages, il n’est toujours qu’une orientation viable : celle des dégâts. Cela reste ce qu’il y a de plus efficace pour trouver des items, le cœur du jeu. Construire un personnage très résistant ne sera « viable » qu’en mode hardcore où le but principal est de survivre avant de trouver des pièces d’équipement et où le facteur temps n’est pas vraiment à prendre en compte.
Or, entre la suppression de l’hôtel des ventes et l’impossibilité d’échanger des légendaires, seul le troc d’objets « rares » est autorisé, le vendre contre de l’or n’est plus au programme. Sauf cas particulier (en groupant), on ne pourra compter que sur soi, et donc, sur le temps passé à jouer pour s’équiper correctement. Eh oui, il faut le dire, sans commerce Diablo perd un peu de sa saveur, d’autant plus que le PVP reste toujours aux abonnés absents.
Blizzard est-il alors allé trop loin ? L’éditeur a en tout cas taillé à la hache plusieurs points qui faisaient débat, au risque d’en couper trop, principalement sur le commerce. Mais ce qui est sûr, c’est que Reaper of Souls rassure. Il offre un plaisir plus instantané, soutenu par une prise en main immédiate, confortable, exactement dans la veine des autres productions récentes du développeur américain que sont Heroes of the Storm et HearthStone.
Diablo III : Reaper of Souls, disponible sur PC et Mac, prix conseillé 39,99 euros
Les images qui illustrent ce test sont des images éditeur
Comme toute extension, RoS amène son lot de nouveautés, et à l’instar de ce qui s’était passé avec Diablo II Lord of Destruction, nous avons droit à un nouvel acte : l’acte V. Ce dernier va vous faire visiter la cité de Ouestmarche, avec la possibilité d’atteindre le niveau 70 et celle de pourfendre le nouveau Big Boss : Malthael.
Mais finalement l’histoire – très sympathique et auréolée d’une ambiance sombre excellente, soit dit en passant – est loin d’être l’aspect le plus intéressant de RoS. Le principe de Diablo, c’est quand même de distribuer des mandales aux démons pour récupérer des précieux objets sur leurs corps décharnés.
D’aventures en Aventure
Blizzard le sait et s’est évertué à casser la monotonie du jeu original avec un nouveau mode de jeu distinct de l’histoire : le mode Aventure. À la trame scénaristique principale se supplante ici des « contrats » où il sera demandé de parcourir le monde pour tuer tel boss, sauver untel ou occire tant de monstres. Pour chaque contrat, vous recevrez de l’or, de l’expérience et surtout, des fragments de clefs qui permettront d’ouvrir des « failles de Néphalem », sortes de donjons, générés de manière totalement aléatoire – toujours pour casser la monotonie – où les taux de drop d’objets légendaires sont plus élevés qu’ailleurs.
Les objets ont d’ailleurs fait… l’objet d’une attention toute particulière. Afin de récompenser le joueur plus rapidement, Blizzard a supprimé en partie la notion d’aléatoire. Impossible par exemple de trouver des items spécifiques à une classe si vous ne la jouez pas. Dans le même ordre d’idée, ces objets spécifiques ne pourront avoir que des statistiques utiles à la classe : pas d’intelligence sur un bouclier destiné au Croisé.
Class action
Le Croisé, c’est la nouvelle classe introduite avec RoS, il utilise de la force comme caractéristique principale et procure des sensations à mi-chemin entre le Moine et le Barbare pour un résultat franchement agréable à jouer, versatile comme il faut, tantôt tank, tantôt DPS, et même soutient.
Versatilité, c’est aussi de cela dont il est question avec cette extension. Car outre le nouveau mode de jeu, Blizzard a eu la bonne idée de pratiquer une refonte en profondeur des niveaux dits de « Parangon » que l’on débloque une fois le niveau 70 atteint. Chaque niveau vous donnera désormais un point à distribuer dans telle ou telle caractéristique. Une bonne initiative qui va permettre d’optimiser un peu plus son héros, en compensant par exemple son manque de résistance pour les combattants les plus fragiles.
Car même si Blizzard a fait en sorte d’offrir plus de variété dans les « build » des personnages, il n’est toujours qu’une orientation viable : celle des dégâts. Cela reste ce qu’il y a de plus efficace pour trouver des items, le cœur du jeu. Construire un personnage très résistant ne sera « viable » qu’en mode hardcore où le but principal est de survivre avant de trouver des pièces d’équipement et où le facteur temps n’est pas vraiment à prendre en compte.
Or, entre la suppression de l’hôtel des ventes et l’impossibilité d’échanger des légendaires, seul le troc d’objets « rares » est autorisé, le vendre contre de l’or n’est plus au programme. Sauf cas particulier (en groupant), on ne pourra compter que sur soi, et donc, sur le temps passé à jouer pour s’équiper correctement. Eh oui, il faut le dire, sans commerce Diablo perd un peu de sa saveur, d’autant plus que le PVP reste toujours aux abonnés absents.
Blizzard est-il alors allé trop loin ? L’éditeur a en tout cas taillé à la hache plusieurs points qui faisaient débat, au risque d’en couper trop, principalement sur le commerce. Mais ce qui est sûr, c’est que Reaper of Souls rassure. Il offre un plaisir plus instantané, soutenu par une prise en main immédiate, confortable, exactement dans la veine des autres productions récentes du développeur américain que sont Heroes of the Storm et HearthStone.
Diablo III : Reaper of Souls, disponible sur PC et Mac, prix conseillé 39,99 euros
Les images qui illustrent ce test sont des images éditeur
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.