Test Devialet Gemini II, le son à la française

On est dans la dernière ligne droite vers les fêtes de fin d’année et les constructeurs se préparent tous à une période où la concurrence est forte, très forte. Et c’est encore plus vrai sur le marché des écouteurs sans-fil qui n’a jamais été aussi encombré. Toutes les marques ayant de près ou de loin dans le monde de l’audio propose forcément des produits. Après, tous les constructeurs ne s’essaient pas forcément sur le haut de gamme mais certaines marques n’ont pas le choix.

C’est le cas de Devialet, une marque bien française qui rivalise avec les grands de l’électronique que sont Apple, Sony ou encore Bose. Mais comme on le sait, rivaliser n’est pas dominer et sur le secteur, Apple et Sony ont une bonne longueur d’avance. En effet, Si Devialet n’a aucun soucis pour être une marque haut de gamme voire même premium, le consommateur lambda ne pense pas forcément à Devialet lors du choix.

On a passé quelques temps avec les nouveaux écouteurs de Devialet, les Gemini II qui sont disponibles en version normale depuis la rentrée et en version « Opéra » pour ceux qui veulent un design plus exclusif. Dans tous les cas, voici notre avis sur les nouveaux écouteurs du constructeur français, les Devialet Gemini II.

Présentation et caractéristiques des Devialet Gemini II

Quand on évoque la marque Devialet, on pense forcément à leurs enceintes Bluetooth, les Phantom, qui font sensation depuis quelques années grâce à une puissance sans précédent dans un encombrement plus que réduit. Du coup, on ne pense pas forcément au fait que le constructeur français proposait également des écouteurs sans-fil. Les Gemini, premier du nom, nous avaient laissé une forte impression. Mais comme chez les concurrents, ce n’était pas forcément parfait et surtout, les technologies évoluent.

Devialet bénéficie toujours d’une excellente image de marque et rien qu’à l’évocation de la marque, on ne s’attend qu’à un produit haut de gamme ou plus. Il ne peut en être autrement. Le partenariat avec Huawei a été finalement plus que discret dans la mesure où le conflit qui oppose le constructeur chinois au gouvernement américain a fait en sorte que le constructeur chinois avait perdu de sa superbe. Après, les années de travail avec Huawei n’ont pas été vaines et Devialet a dû en tirer des choses positives.

Cette année, le boîtier a été mis à la diet, si bien que l’ensemble est bien plus discret, petit et donc portable. D’ailleurs, chez le constructeur français, on ne parle pas de boitier mais d’écrin. Oui, le choix des mots est important. Bref, avec le boitier, les Gemini II proposent une autonomie totale de 22h soit un peu plus de trois recharges puisque les écouteurs mêmes proposent une autonomie allant jusqu’à 5h. En 2023, c’est un peu léger quand on sait que certains proposent jusqu’à 7h en une seule charge avec annulation de bruits active. On tournait aux alentours des 4h d’autonomie avec l’annulation de bruits active. Oui, c’est léger en 2023.

Pour ce qui est du design, on découvre des écouteurs plus petits par rapport à ses prédécesseurs. Le boitier même mélange subtilement du plastique et un cerclage en métal du plus bel effet. Les écouteurs sont donc plus petits et si on fait attention, on retrouve quelque peu le design des Phantom, les enceintes emblématiques de la marque française. Les Devialet Gemini II sont disponibles en version noire et blanche ainsi qu’une version « Opéra » avec un rendu doré.

Plus petits que ses prédécesseurs, les écouteurs tiennent parfaitement dans l’oreille de l’utilisateur et surtout, ils ne dépassent pas trop de l’oreille. On est loin de la première génération qui semblait plus classique dans son approche. Les Gemini II sont livrés avec des embouts en silicone et l’utilisateur aura le choix entre 4 tailles différentes. Certifiés IPX4, que cela soit dans un environnement sportif ou au quotidien, le écouteurs ne bougent pas et surtout, on les oublie assez vite et on ne sent pas d’inconfort après de longues heures d’utilisation.

Pas de boutons physiques mais des boutons sensitifs sur la surface des écouteurs. Le design est d’ailleurs plutôt bien pensé dans la mesure où les boutons sensitifs sont bien distincts du reste de la surface des écouteurs. Du coup, on ne tâtonne pas quand on cherche les commandes. Côté commandes, tout est configurable depuis les applications iOS et/ou Android, toujours aussi complètes.

Réduction de bruits et Audio

Sur la génération précédente, Devialet ne proposait qu’une annulation de bruits active tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que Devialet a bien compris qu’il était temps de proposer son interprétation de l’ANC afin de mieux concurrencer les grands du marché que sont Apple, Sony, Bose, etc. Aussi, avec les Gemini II, Devialet propose une technologie d’annulation adaptative du bruit ambiant en fonction de l’environnement et de la position de l’écouteur dans l’oreille afin de maximiser l’annulation. Mais ce n’est pas tout puisque les ingénieurs de Devialet y ont ajouté une technologie maison, l’Active Wind Réduction (AWR) qui permet de réduire le bruit du vent. C’est une chose qu’on ne pense pas forcément mais certains constructeurs ont énormément de mal avec le vent, et c’est souvent comme ça qu’on fait la différence entre un produit haut de gamme et un produit milieu de gamme voire d’entrée de gamme.

Dans les faits, si, de notre avis, Sony reste le maître de l’annulation de bruits (on n’a pas testé les derniers Bose Ultra encore), Devialet s’en sort très bien et dans nos différentes situations de test, on n’a pas eu à nous plaindre. On était dans notre bulle avec notre musique et/ou nos podcasts. Elle est donc en soi excellente au quotidien mais c’est juste que ce n’est pas la meilleure du marché. Rien de dramatique. Idem pour le mode Transparence qu’on trouve réussi mais encore une fois, un cran en dessous de ce que propose Apple, la référence dans le domaine.

Et enfin, pour le son, on parle de Devialet et il est inutile de dire qu’on en attend beaucoup, surtout avec ces nouveaux diaphragmes de 10mm en titane. Par défaut, le son est très chaleureux, un peu comme pour ses prédécesseurs mais cette sur les Gemini II, on a trouvé que les graves étaient parfois un peu trop privilégié. Rien de dramatique puisque tout est réglable depuis les égaliseurs de l’application mobile. Comme à notre habitude, les tests se sont faits sur des compositions de Ryuichi Sakamoto ou du rap de Rich Bryan sans oublier les classiques de la Pop. La restitution des instruments est impressionnante. Et comme on l’a dit plus haut, il y a toujours des égaliseurs pour personnaliser éventuellement le rendu sonore si celui par défaut ne convenait pas à l’utilisateur. Pour finir, Devialet continue sur sa lancée et propose une très bonne gestion de la qualité des appels avec une restitution claire, tout comme pour notre voix lors de nos échanges, le tout sans les bruits extérieurs qui sont plutôt bien atténués.

Où les acheter ?

Les écouteurs intra Devialet Gemini II sont disponibles au prix de 399 euros.

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