La gamme HF9 se compose de quatre aspirateurs balais, qui se distinguent par leurs accessoires et leur couleur. Tous disposent d’une batterie identique (21,6 Volts), d’un moteur à induction de 350 W et promettent une autonomie d’au moins 30 minutes sur sols durs comme sur tapis et moquette. Le modèle d’entrée de gamme (449 €) est livré avec une brosse motorisée pour les sols, un suceur long et un accessoire deux-en-un pour les meubles (suceur plat et brossette). La référence supérieure est complétée par une mini brosse motorisée. Les deux modèles les plus haut de gamme sont les mêmes (avec ou sans mini turbo-brosse), mais sont fournis avec deux batteries. Nous avons testé la référence placée au sommet de la gamme (HF920P), au châssis vert et noir mat, livrée avec deux batteries et la mini turbo-brosse.
Lourd mais bien équilibré
C’est la remarque qu’on se fait quand on utilise le HF9 pour la première fois. Il nous semble lourd, ce que confirme la pesée. La partie comportant le bloc moteur, le collecteur et la batterie pèse à elle seule 1,9 kg environ. Lorsqu’on y raccorde le tube d’aspiration (particulièrement léger) et la brosse motorisée pour les sols, cela porte son poids total à 3,4 kg. Néanmoins, le poids est plutôt bien réparti et une bonne partie repose sur le sol, si bien que le HF9 ne pèse pas trop sur le bras, même lors de longues séances de ménage.
Et quand il s’agit de déplacer l’aspirateur d’une pièce à l’autre, les petites roulettes placées de part et d’autre de la tête d’aspiration permettent de le faire rouler, évitant ainsi de porter tout son poids.
Enfin, notons que contrairement à de nombreux balais du marché (notamment les récents modèles de Dyson), le tube d’aspiration ne se clipse pas au milieu du réservoir mais à l’arrière, dans le prolongement de la partie arrière de la poignée. Cela permet de coucher totalement l’aspirateur sur le sol, par exemple pour atteindre le dessous d’un lit ou d’un canapé, ce qui facilite cette opération.
Sa tête d’aspiration est également assez souple, ce qui permet de passer un peu partout sans difficulté. En matière de confort d’utilisation, nous avons tout de même un reproche à adresser au HF9 et c’est l’un des rares : pour protéger les meubles et plinthes, la tête d’aspiration principale est revêtue d’une sorte de caoutchouc sur les côtés. Cette matière a tendance à accrocher sur les surfaces, ce qui est un peu pénible lorsqu’on nettoie le long des plinthes ou du mobilier.
Une position de parking qui sait se rendre indispensable
Le HF9 dispose aussi d’une position de parking, rare sur les aspirateurs balais, que nous avons particulièrement appréciée, d’autant qu’elle s’avère tout à fait stable. Il suffit de relever le HF9 pour le mettre dans cette position (baptisée Park&Go). Un petit crochet qui se place dans une encoche au niveau de la tête d’aspiration permet alors de le stabiliser. Pour le sortir de cette position, il suffit de poser le pied sur la brosse et de basculer l’aspirateur.
Pendant une séance de ménage, on a souvent besoin d’avoir les mains libres, pour déplacer des meubles ou des objets. Sans position de parking, on est obligé de poser l’aspirateur balai au sol ou en équilibre quelque part. Cette fonction s’avère donc vraiment très pratique. Au fil des utilisations, nous l’avons appréciée de plus en plus, au point d’avoir ensuite du mal à nous en passer lors de nos tests d’appareils concurrents.
Notons que le HF9 peut tout à fait être rechargé dans cette position. Mais Hoover fournit aussi un support mural pour le sécuriser et éviter les chutes. Cela peut être utile en présence de bambins chahuteurs ou d’animaux maladroits. On peut seulement regretter qu’aucun dispositif ne soit prévu (ni sur l’aspirateur ni sur le support) pour accrocher les accessoires qu’on devra donc conserver dans un placard ou un tiroir.
Des petits plus pratiques qui font une grosse différence
En matière de praticité d’utilisation, Hoover ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Le fabricant a équipé son aspirateur balai de nombreuses petites astuces comme on les aime qui facilitent son utilisation au quotidien. À commencer par une pédale très pratique placée à la base du tube d’aspiration. Il suffit de la presser avec le pied et de tirer l’aspirateur vers le haut pour détacher la brosse. Ce qu’on a forcément besoin de faire quand on passe l’aspirateur dans certains recoins où la brosse principale ne passe pas. Et dans un logement, ils peuvent être nombreux. Plus besoin de se contorsionner pour détacher la brosse du tube et c’est fort appréciable. L’accessoire se remet avec la même facilité puisqu’il suffit d’y glisser le tube. De la même manière, si on a seulement besoin du bloc moteur pour y raccorder un des petits accessoires, on peut laisser la brosse et le tube en position de parking.
Autre idée bien pratique même si elle n’est pas inédite : la brosse anti emmêlement (Hoover la nomme « anti Twist »). Elle est pourvue d’un petit peigne rigide qui élimine automatiquement les cheveux ou déchets qui pourraient s’enrouler autour. Avec nos cheveux longs et les poils de deux félins, le système anti Twist a été mis à rude épreuve mais n’a jamais failli. Nous l’avons même trouvé très efficace. Pourtant, là encore, Hoover ne s’arrête pas en chemin. Si jamais la tête d’aspiration doit être nettoyée, un bouton poussoir permet d’ouvrir l’accessoire par le dessus et de déloger la brosse. Le tout sans même détacher la tête de l’aspirateur et en le laissant en position de parking.
Dernier petit plus pratique : le chargement s’effectue en branchant directement le chargeur sur la batterie, qu’elle soit dans l’aspirateur ou non. On a donc la possibilité de charger l’aspirateur en position de parking ou simplement de sortir la batterie pour la recharger. Dans le cas de ce modèle livré avec deux batteries, cela permet même de charger une batterie pendant qu’on passe l’aspirateur avec l’autre. Sortir la batterie de son logement et la remettre en place est un jeu d’enfant. Chapeau bas à Hoover pour toutes ces petites astuces qui rendent l’utilisation du HF9 vraiment confortable.
30 minutes : l’autonomie idéale ?
Pour développer le HF9, Hoover a sollicité des consommateurs afin d’identifier leurs attentes et leurs critères d’achat. Ils ont également été consultés à chaque étape de la conception de l’appareil (forme de la poignée, de l’aspirateur, poids…) pour s’assurer de sa praticité. En l’occurrence, les principales attentes concerneraient l’autonomie et l’efficacité d’aspiration. Mais Hoover a surtout souhaité que l’autonomie promise soit conforme à la réalité, sans prendre le risque de décevoir les utilisateurs. Il fallait donc que l’autonomie communiquée, en l’occurrence 30 minutes, ne dépende ni du type de sol ni de l’accessoire utilisé et ne varie pas en fonction de multiples modes. 30 minutes serait le temps moyen nécessaire pour nettoyer la plupart des logements. Selon Hoover, une telle autonomie permet de nettoyer environ 100 m2. Dans le cas du modèle HF920P que nous avons testé, cette endurance est doublée grâce à la seconde batterie.
Comment Hoover s’y est donc pris ? D’abord, le fabricant ne prévoit que trois modes sur son aspirateur : deux modes standard pour le nettoyage des sols durs ou des tapis et moquettes et un mode turbo. Sur le panneau de commande, le mode turbo est séparé des deux autres, disposant d’un bouton dédié, pour signifier à l’utilisateur qu’il n’en a pas besoin dans des conditions de nettoyage « normales ». De cette manière, on ne peut pas non plus l’enclencher involontairement. Quant aux deux modes dits standard, ils se distinguent par la vitesse de rotation de la brosse. L’incidence sur l’autonomie est donc minime. Au passage, on apprécie que les modes standard ne correspondent pas à des niveaux de puissance mais à des types de sols (qui s’affichent sur l’écran). De cette manière, on n’a pas d’hésitation à avoir sur la puissance à choisir puisqu’on règle l’appareil en fonction du sol nettoyé.
Dans les faits, l’endurance du HF9 est assez proche des promesses de Hoover. Le mode tapis/moquette permet de nettoyer pendant tout juste 30 minutes quand le mode sols durs nous a permis d’aspirer pendant 35 min et 9 s. En mode turbo, naturellement, cette autonomie chute drastiquement (11 à 12 minutes), mais durant nos semaines de tests, nous n’avons jamais eu besoin de l’enclencher même sur des sols très sales. Enfin, lorsqu’on raccorde les petits accessoires, le HF9 les reconnaît et adapte automatiquement la puissance d’aspiration pour offrir les meilleures performances. Là encore, l’autonomie est proche d’une trentaine de minutes (39 minutes avec la mini turbo-brosse et 28 minutes avec les accessoires non motorisés).
Alors cela suffit-il à nettoyer 100 m2 ? Difficile à confirmer ou infirmer. Cela dépend de la manière dont on utilise l’aspirateur et du logement : si le sol est très encombré, s’il y a beaucoup de recoins, d’éléments à déplacer et si on stoppe l’aspiration quand on les bouge. À ce propos, Hoover a fait le choix d’équiper le HF9 d’un bouton qui déclenche l’aspiration en continu et la stoppe. Il est facile d’accès et on apprécie de ne pas avoir à maintenir une gâchette constamment. Pendant nos tests, une seule batterie nous a permis de nettoyer 70 m2 (de sols durs) sans nous presser. Il nous restait même un peu d’autonomie pour nettoyer notre matelas et quelques meubles. Le modèle équipé de deux batteries nous semble être le choix idéal pour les personnes qui souhaitent utiliser le HF9 comme aspirateur principal dans une grande ou moyenne surface ou éventuellement pour nettoyer à la fois leurs sols, leurs meubles, leur véhicule…
En ce qui concerne la charge de la batterie, Hoover annonce 3 h 30, mais cela dure un peu moins longtemps. Nous avons mesuré environ 3 heures de charge.
Une autonomie précisément indiquée
Hoover a doté le HF9 d’un panneau de commande et d’un écran aussi simples que lisibles. Les informations s’affichent face à l’utilisateur, en grands caractères. On y voit le mode et l’autonomie restante exprimée en minutes. C’est d’ailleurs tout à fait conforme à la réalité, ce qui permet de planifier sa séance de ménage à la minute près. En outre, dès que l’on change de mode ou d’accessoire, l’autonomie est réajustée en conséquence.
Lorsque l’appareil est en charge, c’est le pourcentage de batterie qui s’affiche, là encore de manière précise. Néanmoins, au bout de quelques secondes, cette indication disparaît. Pour connaître le niveau de charge de la batterie, il faut appuyer sur le bouton principal. Sans s’approcher de l’aspirateur, aucun voyant ne permet de savoir si la charge est terminée, ce qui est un peu perturbant. Au contraire, il y en a un sur la batterie quand on la charge en dehors de l’appareil.
Aspiration satisfaisante dans toutes les conditions
Sur ce point aussi Hoover tient sa promesse. Le HF9 aspire efficacement, que ce soit sur les sols durs ou les tapis et moquettes. En outre, aucun déchet ne lui pose de problème, que ce soient des poils d’animaux, des cheveux, de la poussière ou des déchets plus épais comme de la litière pour chat ou des aiguilles de sapin.
Point que nous avons particulièrement apprécié : il aspire également très bien quand on se passe de sa brosse motorisée. En effet, certains aspirateurs peuvent se montrer un peu « dépourvus » quand on se contente des petits accessoires comme leur suceur long, voire de leur simple tube d’aspiration. Or, la pédale permettant de détacher très facilement la brosse nous y incitant, nous n’avons pas hésité à le faire pour passer entre certains meubles dans les espaces étroits par exemple et le HF9 n’a jamais failli.
Sa mini turbo-brosse délivre également de bonnes performances pour éliminer des poils d’animaux d’un canapé ou pour nettoyer un matelas par exemple. Même si les mini turbo-brosses de Dyson demeurent à notre sens inégalées pour traquer les poils d’animaux sur les tissus. Bon point : la mini turbo-brosse est équipée d’une rangée de Leds qui est la bienvenue, de même que la brosse principale. Cette dernière ne fait certes pas scintiller les poussières dans l’obscurité autant que le système Detect de Dyson, mais elle s’est avérée d’une aide précieuse sur notre parquet gris foncé. En outre, elle éclaire suffisamment pour littéralement passer l’aspirateur dans le noir, dans des pièces non éclairées.
Un entretien presque parfait
Hoover a voulu l’entretien du HF9 facile. Le système anti Twist y contribue grandement puisque le nettoyage de la brosse est quasiment inutile – une prouesse après avoir aspiré nos cheveux longs pendant des semaines. Si besoin, l’ouverture de la brosse par le dessus facilite le nettoyage.
L’appareil est équipé de deux filtres, tous deux lavables à l’eau et faciles d’accès (en détachant le collecteur du bloc moteur). En matière d’entretien, le seul reproche que nous pourrions adresser au HF9 concerne la vidange de son collecteur. Elle s’effectue en ouvrant une trappe, mais cet élément étant assez étroit, il se peut que des déchets y restent coincés, notamment des poils d’animaux qui ont tendance à bourrer le réservoir. Cela oblige parfois à déloger les déchets agglutinés avec les mains. Pour l’éviter, mieux vaut vider le collecteur très souvent.
Si cet aspirateur balai n’est pas connecté, il est néanmoins possible d’utiliser l’application hOn, commune à tous les appareils des marques du groupe (Hoover, mais aussi Candy et Haier). Dans le cas du HF9, celle-ci permet d’enregistrer l’aspirateur pour bénéficier d’une garantie de 5 ans. On apprécie. Elle fournit aussi des rappels d’entretien et conseils d’utilisation. Ce qui n’est pas un luxe, le mode d’emploi se contentant de symboles pas toujours de la plus grande clarté. Notons que la section de l’application dédiée au HF9 est vouée à s’enrichir au fil du temps. Mais au moment de notre test, certaines sections étaient incomplètes ou disponibles seulement en anglais.
Ou l’acheter ?
l’aspirateur balai Hoover HF9 est disponible en France au prix de 569 euros.
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