Test de la manette Scuf Envision, vraiment pensée pour les joueurs PC

Encore une manette professionnelle qui a pour ambition d’accompagner les joueurs dans leur montée de skill. Scuf n’est pas étrangère en la matière et nous présente aujourd’hui un tout nouveau modèle. Sa spécificité ? Elle est spécialement conçue pour les joueurs PC. C’est une suite logique pour la marque qui a déjà fourni des accessoires performants pour PS5 et Xbox Series X/S. La Scuf Envision est un contrôleur qui ambitionne d’amener toute l’expertise de l’entreprise au service des nombreuses possibilités de gameplay et de personnalisation de l’écosystème PC. Le pari est-il réussi ? La réponse dans ce test de la Scuf Envision.

Design et ergonomie

La manette Scuf Envision a un design tout ce qu’il y a de plus classique. Contrairement à sa Reflex sur PS5, elle ne se base sur aucun modèle existant. On lui accorde toutefois une ressemblance avec les contrôleurs de chez Sony, surtout en termes de gabarit et d’ergonomie. Elle présente une forme symétrique, ce qui est très rare pour une manette professionnelle. Elle dispose également d’un pavé tactile, ce qui conclut la liste des similitudes. D’un autre côté, on lui retrouve des boutons ABXY comme sur les manettes Xbox, ainsi que les mêmes flèches directionnelles tout en rondeur. Du reste, tout appartient à Scuf.

Son design est donc plutôt sobre, efficace, et pas très original. Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ? Elle a le gros avantage d’être un poids plume, avec ses seulement 285g sur la balance. C’est presque équivalent au poids de la DualSense classique, à ce jour la manette la plus légère que nous ayons testée. Scuf réitère son engagement au niveau de la santé de ses joueurs en leur évitant des tendinites fréquentes. En termes de coloris, l’appareil de base (sans personnalisation) associe le côté gamer à l’élégance. Petit bémol en revanche pour l’aspect mat qui a tendance à accrocher aux traces de doigts, même propres.

L’ergonomie se complète avec des boutons supplémentaires au niveau des poignées, mais aussi sur les côtés de la manette, ce qui est une grande nouveauté. On retrouve juste au-dessus du port Jack 3,5 mm une série de boutons pour changer de profil. Enfin, la marque appose un revêtement accrochant sur les poignées. Les motifs en forme d’hexagone permettent une excellente adhérence.

Performances

Le nerf de la guerre pour Scuf reste les fonctionnalités liées à la performance. Les manettes de la marque se veulent aussi robustes que rapides et efficaces. De notre côté, la promesse est respectée. Le point le plus important reste le réglage des gâchettes. Ces dernières peuvent avoir une course réduite simplement en faisant glisser l’élément sous les gâchettes. La prise en main n’est pas forcément simple au début, mais une fois installée, la fonction nous permet d’avoir une réactivité sans pareil sur une manette. Le tir part avec un clic, ce qui permet de répliquer au mieux la rapidité d’une souris. Il faut simplement se faire au bruit si vous jouez sans casque.

Ses palettes à l’arrière sont très utiles si vous savez quoi en faire. Elles prennent la forme de boutons, plus naturels et réactifs à l’utilisation que les anciens modèles. On note que le système asymétrique n’est pas fait pour tout le monde. Si cela est notre tasse de thé, la configuration pourra rebuter les utilisateurs d’autres manettes professionnelles. Les joysticks sont en revanche assez bien placés pour ne pas totalement vous déconcerter. Les têtes sont creuses et les bords antidérapants, le B.A.-BA pour ce genre d’accessoire.

Si vous souhaitez une fiabilité sans faille, vous avez la possibilité de privilégier un mode de connexion filaire, avec le câble fourni. Sinon, un dongle Bluetooth vous permet de passer en connexion sans fil, ce qui est toujours agréable en termes de mobilité. Au niveau de la batterie, aucune anomalie à détecter, la Scuf Envision tient une dizaine d’heures.

Personnalisation

L’avantage d’investir dans un contrôleur de chez Scuf est l’aspect de customisation. Extérieure d’abord avec une panoplie d’options esthétiques. Plus vous ajoutez de la personnalisation, plus le prix augmente et c’est un choix que chaque joueur doit faire en fonction de ses envies. La marque propose des modèles par défaut, comme celui que nous avons reçu pour test. Mais au-delà du physique, ce sont toutes les touches de la manette qui sont remappables à volonté.

Pour ce faire, il vous suffit de connecter la Scuf Envision au logiciel iCUE et de procéder à la reconnaissance de votre appareil. Vous avez alors une tonne de profils par défaut, souvent classés par types de jeu. Plusieurs fonctions vous permettent d’ajuster votre jeu et nous n’aurons jamais vu une personnalisation aussi complète. De la course des gâchettes, à la zone morte des joysticks, en passant par la sensibilité ou encore le mapping de touches macro, presque tout est possible tant que vous en ayez l’utilité.

La Scuf Envision a l’énorme avantage de pouvoir supporter les touches PC. C’est pourquoi les 4 palettes ainsi que les 2 boutons latéraux, mais aussi les 5 boutons sous la manette, ne sont pas seulement des raccourcis utiles, mais aussi autant de possibilités d’introduire des contrôles tout simplement inexistants sur manettes à la base. La marque nous offre donc une personnalisation optimale et ultra complète. Chaque modification faite sur le logiciel est prise en compte en temps réel.

Prix et disponibilité

La manette Scuf Envision est disponible en version classique à 149,99€ et en version pro à partir de 199,99€. Toutes deux contiennent des options de personnalisations, mais n’arborent pas les mêmes qualités. Pour avoir des performances et un confort optimal, il faudra opter pour le modèle le plus cher, ce qui reste un investissement. Elle n’est en revanche pas au-delà du prix de ses concurrentes, à certains égards moins avantageuses.

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