À ses débuts, Counter-Strike n’était qu’un mod. Le jeu de tir stratégique a commencé sa carrière en tant que dérivé d’Half-Life. Le moteur graphique GoldSrc (prononcé Gold Source) avait su faire ses preuves dans cette aventure solo, et quelques joueurs ont eu l’idée de l’exporter dans une expérience multijoueur encore novatrice pour l’époque. C’est en 1999 que cette première version “fan-made” fait son apparition, avant d’être rachetée un an plus tard par Valve, premier surpris par le succès de la formule.
Depuis, le FPS s’est étendu en une multitude de titres stand-alone et autres spin-offs. Toutefois, les versions les plus notoires restent avant tout Counter-Strike : Source de 2004 et Counter-Strike : Global Offensive de 2011, tous deux publiés sous le moteur Source. Lors de sa sortie, CS :GO repoussait déjà les limites de son moteur graphique et celui-ci n’a cessé de montrer ses faiblesses au fil des ans. C’était sans compter sur les récents efforts de Valve, qui œuvrait depuis déjà quelques années sur la version moderne de son jeu. Global Offensive frôlait la perfection en matière de gameplay et d’expérience esport : il ne lui manquait plus qu’une cure de jouvence pour atteindre le sommet de ses capacités.
Dans la nuit du 27 au 28 septembre et après plusieurs mois de tests acharnés, Valve s’est enfin décidé à remplacer Counter-Strike : Global Offensive par Counter-Strike 2. Si les nostalgiques regretteront certainement cette ancienne version désormais inaccessible, l’arrivée de CS2 marque un tournant pour la franchise qui se veut désormais plus accessible, attrayante et compétitive.
De nombreuses améliorations techniques
Après des années d’un jeu terne au moteur désuet, la refonte de Counter-Strike est d’autant plus frappante. Un seul coup d’œil suffit à comprendre qu’il s’agit là d’une reconstruction complète de Global Offensive, dotée de nouveaux polygones, de nouveaux effets de lumières et autres fioritures visuelles. Plus qu’un simple plaisir pour les yeux, cette refonte fait office d’identité inédite pour le titre. Aujourd’hui, les principaux concurrents du FPS ne brillent plus uniquement par leur gameplay, ils s’imposent aussi par leur direction artistique. Les graphismes colorés et modernes d’Overwatch et Valorant font office de vitrine pour les nouveaux joueurs qui se laissent plus facilement happer par le titre sans en connaître les tenants et aboutissants. Counter-Strike 2 trouve le parfait équilibre entre son héritage et les standards de l’industrie pour remettre son apparence classique au goût du jour.
Armes et skins sont plus réussis que jamais, tandis que les cartes gagnent en clarté grâce à de nombreuses modifications. Si Counter-Strike 2 ne profite pas encore d’un map pool aussi varié que son prédécesseur, celui-ci arbore cependant les meilleures cartes de l’histoire de la franchise. Même les zones les plus complexes telles que Nuke deviennent agréables à découvrir et à jouer. Inferno et Overpass restent les cartes avec les plus grandes modifications visuelles et de gameplay.
Grâce à la puissance du moteur Source 2, les parties sont également enrichies de nouvelles mécaniques, à commencer par le fonctionnement des grenades fumigènes. Une fois déclenchées, celles-ci profitent désormais d’une physique qui leur est propre, répondant aux mouvements des joueurs, au passage des balles et à la forme de l’environnement. La meta des smokes se retrouve donc chamboulée et il convient de trouver de nouvelles façons d’exploiter cet outil essentiel. Enfin, les joueurs les plus compétitifs seront ravis de constater les nombreuses améliorations ingame. Côté gameplay, cela s’exprime avant tout par la mise en place de serveurs plus réactifs, capable de lire les actions en “sub-ticks” et d’annuler presque toute latence.
Des fonctionnalités servies sur un plateau d’argent
Il est temps de dire adieu à FaceIt et autres clients externes pour profiter d’un meilleur matchmaking et d’une expérience compétitive raisonnable. Un nouveau système de ranking en jeu permet de retrouver toutes les qualités de ces applications tierces, directement depuis le client Counter-Strike 2. En quelques clics, il est alors possible de se retrouver dans un match compétitif équilibré en seulement quelques clics. Si cette amélioration ne mettra pas fin au smurfing (la création de comptes secondaires pour jouer contre des débutants), l’organisation et le déroulement des parties en reste bien plus agréable qu’auparavant.
Le titre gagne également en confort grâce à son interface revisitée. La navigation dans les différents menus est d’une fluidité sans pareille, surtout après la catastrophe qu’était l’interface de Counter-Strike: Global Offensive. Les indications sont claires, les fenêtre épurées et le tout donne l’impression d’un titre en accord avec son temps et à l’écoute de ses joueurs. Les rois et reines de la personnalisation pourront s’y donner à cœur joie à l’aide d’un nouveau système de loadouts, permettant de créer plusieurs sélections d’armes et de skins. Il est alors possible de changer son arsenal avant chaque partie, sans avoir à tout remplacer à chaque fois. Si les vétérans de CS :GO regretteront peut-être le manque de contenu (maps et modes de jeu) disponible au lancement, l’amélioration nette de la qualité de vie en jeu leur fera oublier ces quelques soucis, avant l’ajout de contenus supplémentaires.
Le Counter-Strike parfait pour se lancer
Si le FPS de Valve est considéré comme un titre pour les hardcore gamers, les développeurs ont enfin intégré des outils pour faciliter l’intégration des débutants. L’objectif est clair : le studio espère convertir le plus de joueurs de Valorant que possible et pour cela, il faut des tutoriels. Même si le titre de Riot et Counter-Strike présentent de nombreuses similitudes, passer de l’un à l’autre implique tout de même de reprendre de zéro. Il faut apprendre les mécaniques, la physique, les cartes, les armes et bien plus encore. Les nouveaux tutoriels de Counter-Strike 2 permettent d’appréhender tous les aspects du jeu.
L’apprentissage des différents équipements est largement facilité, et certains entraînements plus poussés permettent même d’approfondir des mécaniques avancées. Il est notamment possible d’examiner la trajectoire de ses grenades pour en améliorer le lancer et devenir incollable sur les meilleurs alignements. La physique des déplacements ainsi que la précision des armes et des hitbox rendent également l’expérience plus satisfaisante pour les nouveaux venus (et résonneront tout particulièrement avec les habitués de Valorant). En outre, Counter-Strike 2 est l’édition parfaite pour les joueurs qui étaient jusqu’alors repoussés par l’apparence archaïque de la version précédente. Si Valorant a longtemps été désigné comme un Counter-Strike killer, la situation se revire aujourd’hui avec un CS2 qui espère ne laisser aucune chance à son concurrent principal.
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Est-ce qu’on peut enfin viser avec le clic droit ?
C’est une blague ?? les configurations prises en charge par CS GO ne peuvent plus utiliser le jeu de façon optimale.
LAG Lors des Tirs avec configuration vidéo au minimum de chez minimum !
C’est une grosse m***! mais ceux qui ont 1 ou 2 salaires à passer dans une bonne carte vidéo et une configuration PC dignes des calculateurs de la NASA pourrons apprécier.
Pour ma part mes potes et moi … bah on a désinstallé et on va trouver un autre moyen de jouer.
Bon courage !
Manque le mode Match a mort
certains tirs ressemblenr à des cheaters
le bruit lors d’un shots est mauvais
qui nous a descendu?
Oui avec des armes à lunettes.sinon non comme d’hab. CS c’est la simplicité des armes mais la difficulté du skill.
Marrant, le gameplay modifiés, les maps chargées de détails inutiles, les armes qui ne touchent pas, on en parle pas?
Cs5 (2) est un autre jeu, probablement hybridés avec le jeu valorant, mais il n’a plus les gènes de son grand père, 1.6.
Le cosmétique n’es pas le critère numéro un quand on viens jouer à cs, n’oublions pas que 1.6 se jouait en 8 bits….
C’est marrant d’oublier les défauts, marrant de ne pas souligner qu’on nous prends en otages en nous laissant avec un csgo vidé de sa substance, que l’on ne peux accéder que par la page bêta… …et qu’on nous force la main pour passer à cs5 (2).
Il est fortement possible que je raccroche ma m4-s, que je range les crampons, et rende ma connexion….
Un geek de la première heure (console Animex)
DTK
Une modernité que l’on attendait plus… tu m’étonnes les graphismes augmentent pas le gameplay…
Le meilleur de CS:GO dans un habillage sans imperfections…. sans imperfections MDR on se fiche de qui là il est clairement pas débuté le jeu est horrible…
Le système de ranking … ah oui c’est top ca des chiffres qui sont basés sur celui qui aura la plus grosse les logos etaient plus interressant pour se retrouver, jouer avec des randoms qui ne connaissent rien aux maps rush sans stuff et meurt chacun de leur coté ca c’est fun
L’accessibilité pour les nouveaux joueurs… tu m’étonnes plus besoin de bien placer ton viseur le run and gun fera le reste et encore quand ca touche vive le subtick !!
Encore une belle innovation d’un jeu qui faisait le taff et qui à ete clairement supprimé par cette bouse
c’est simple j’ai fait comme beaucoup j’ai delete le jeu apres 19 ans dessus c’est terminé j’avais hate je suis plus que décu
Vous abusez. Le jeu est bon, et même très bon.
Si votre PC ne le tourne pas correctement, c’est pas de la faute des devs. Faut renouveler vos machines… Ou alors retourner sur 1.6. La config minimale ne demande rien de ouf.
Le jeu est agréable à jouer. J’ai par contre quelques doutes sur certains mecs au niveau des cheats…