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[Test] Company of Heroes 2 : Rengagez-vous, qu’ils disaient [PC]

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En 2006, Company of Heroes avait fait une entrée fracassante dans le monde du RTS, témoignant de tout le talent des studios Relic (Dawn of War)….

En 2006, Company of Heroes avait fait une entrée fracassante dans le monde du RTS, témoignant de tout le talent des studios Relic (Dawn of War). Sept ans après, voilà que les Canadiens, discrets ces deux dernières années, nous livrent un second numéro. Question : Company of Heroes 2 est-il la digne suite de son prédécesseur ?

Tout commence par un assaut sur Stalingrad, une première mission spectaculaire servant de tutoriel durant lequel le camarade Isakovich doit conduire ses troupes de ruelles en ruelles pour éliminer les nids de mitrailleuses allemandes tandis que les conscrits russes se jettent par centaines, certains sans fusils, sous les balles ennemies ! Hurlements en Russe et en Allemand, salves de tirs assourdissantes, cris stridents des mortiers avant l’impact, pleurs de douleurs… L’ambiance sonore est de haute volée, assurant une immersion immédiate dans cette nouvelle campagne. La bande originale est d’ailleurs sublime tout au long du périple, tantôt menaçante, tantôt épique, mais collant toujours à l’inexorable avancée de l’Armée rouge vers Berlin.

En une bonne quinzaine d’heures, vous revivrez les grandes batailles du front de l’Est, du début de l’opération Barbarossa jusqu’à la chute du Reichstag et la prise de Berlin. Toutes les missions ne sont pas passionnantes mais certaines restent particulièrement riches en rebondissements, comme celle où un Panzer allemand tend une embuscade à votre infanterie, qui n’a d’autre choix que de fuir pour mieux piéger ensuite le mastodonte. On regrettera simplement une trame scénaristique peu originale. Pour la énième fois dans un jeu vidéo, il s’agit d’une épopée racontée sous forme de flashbacks. L’histoire aborde cependant des sujets intéressants concernant l’Armée rouge : la trahison des alliés polonais, le dogme terrifiant de la hiérarchie ou la pratique régulière des purges.

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Au niveau du gameplay, CoH 2 n’a pas avancé d’un pas. On est toujours sur un RTS tactique dans lequel les éléments de construction sont relayés au second plan pour mettre en avant un aspect « capture de points ». Un système caractérisé par un nombre d’unités relativement faibles à l’écran et des options de microgestion très avancées. Le jeu fait toujours la part belle à l’infanterie, qu’il faudra placer soigneusement derrière des éléments de couvertures, lui indiquer son secteur de tir, lui ordonner de jeter des grenades ou des fumigènes, etc. Tous ces éléments donnent lieu à un rythme de jeu bien plus lent que chez les concurrents, mais qui constitue la personnalité de CoH.

Changement notable et agréable par rapport à son prédécesseur, le « truesight », le champ de vision des unités, n’est plus un cercle autour desdites unités mais une ligne de vue qui s’adapte à l’environnement. Une unité de fusiliers ne pourra plus voir au-delà d’un mur si aucun des hommes de l’unité n’est réellement passé de l’autre côté du mur. Cet ajout permet notamment de favoriser les embuscades. Autre changement : la neige devient un élément à prendre en compte dans sa tactique : les soldats se voient ralentis dans leurs déplacements, la glace se fragilise sous les impacts (jusqu’à céder) et de violents blizzards menacent parfois de geler vos hommes sur place si vous ne les protégez pas rapidement avec un feu ou en leur ordonnant de se réfugier dans un bâtiment.

Le multijoueur propose des joutes de 1v1 à 4v4 entre l’Armée rouge et la Wehrmacht Le mode Domination, articulé autour de la capture de points et de ressources, qui a fait la réputation de CoH, est toujours présent. Le second mode de jeu s’apparente à un Match à mort dans lequel il faut détruire la base ennemie. Chaque faction a bien évidemment sa philosophie de combat, ses atouts et ses défauts. Les joueurs disposent en plus de certaines options stratégiques utilisables à des moments clés tels que des bombardements ou des barrages d’artilleries par exemple, qui, bien utilisés, permettent de retourner le cours de la bataille.

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Graphisme impeccable mais plus époustouflant, campagne solo bien ficelée mais peu innovante, multijoueur efficace mais point étonnant, il est difficile de déterminer si l’on doit considérer Company of Heroes 2 comme une réelle suite ou comme une extension ++. CoH 2 est un excellent jeu, pas de doute, mais au vu de son ascendance et des 7 ans qui ont passé depuis le premier opus, on espérait une expérience plus ambitieuse.

Test écrit par Vincent L.

En 2006, Company of Heroes avait fait une entrée fracassante dans le monde du RTS, témoignant de tout le talent des studios Relic (Dawn of War). Sept ans après, voilà que les Canadiens, discrets ces deux dernières années, nous livrent un second numéro. Question : Company of Heroes 2 est-il la digne suite de son prédécesseur ?

Tout commence par un assaut sur Stalingrad, une première mission spectaculaire servant de tutoriel durant lequel le camarade Isakovich doit conduire ses troupes de ruelles en ruelles pour éliminer les nids de mitrailleuses allemandes tandis que les conscrits russes se jettent par centaines, certains sans fusils, sous les balles ennemies ! Hurlements en Russe et en Allemand, salves de tirs assourdissantes, cris stridents des mortiers avant l’impact, pleurs de douleurs… L’ambiance sonore est de haute volée, assurant une immersion immédiate dans cette nouvelle campagne. La bande originale est d’ailleurs sublime tout au long du périple, tantôt menaçante, tantôt épique, mais collant toujours à l’inexorable avancée de l’Armée rouge vers Berlin.

En une bonne quinzaine d’heures, vous revivrez les grandes batailles du front de l’Est, du début de l’opération Barbarossa jusqu’à la chute du Reichstag et la prise de Berlin. Toutes les missions ne sont pas passionnantes mais certaines restent particulièrement riches en rebondissements, comme celle où un Panzer allemand tend une embuscade à votre infanterie, qui n’a d’autre choix que de fuir pour mieux piéger ensuite le mastodonte. On regrettera simplement une trame scénaristique peu originale. Pour la énième fois dans un jeu vidéo, il s’agit d’une épopée racontée sous forme de flashbacks. L’histoire aborde cependant des sujets intéressants concernant l’Armée rouge : la trahison des alliés polonais, le dogme terrifiant de la hiérarchie ou la pratique régulière des purges.

28125CompanyofHeroes2_SnowBattle

Au niveau du gameplay, CoH 2 n’a pas avancé d’un pas. On est toujours sur un RTS tactique dans lequel les éléments de construction sont relayés au second plan pour mettre en avant un aspect « capture de points ». Un système caractérisé par un nombre d’unités relativement faibles à l’écran et des options de microgestion très avancées. Le jeu fait toujours la part belle à l’infanterie, qu’il faudra placer soigneusement derrière des éléments de couvertures, lui indiquer son secteur de tir, lui ordonner de jeter des grenades ou des fumigènes, etc. Tous ces éléments donnent lieu à un rythme de jeu bien plus lent que chez les concurrents, mais qui constitue la personnalité de CoH.

Changement notable et agréable par rapport à son prédécesseur, le « truesight », le champ de vision des unités, n’est plus un cercle autour desdites unités mais une ligne de vue qui s’adapte à l’environnement. Une unité de fusiliers ne pourra plus voir au-delà d’un mur si aucun des hommes de l’unité n’est réellement passé de l’autre côté du mur. Cet ajout permet notamment de favoriser les embuscades. Autre changement : la neige devient un élément à prendre en compte dans sa tactique : les soldats se voient ralentis dans leurs déplacements, la glace se fragilise sous les impacts (jusqu’à céder) et de violents blizzards menacent parfois de geler vos hommes sur place si vous ne les protégez pas rapidement avec un feu ou en leur ordonnant de se réfugier dans un bâtiment.

Le multijoueur propose des joutes de 1v1 à 4v4 entre l’Armée rouge et la Wehrmacht Le mode Domination, articulé autour de la capture de points et de ressources, qui a fait la réputation de CoH, est toujours présent. Le second mode de jeu s’apparente à un Match à mort dans lequel il faut détruire la base ennemie. Chaque faction a bien évidemment sa philosophie de combat, ses atouts et ses défauts. Les joueurs disposent en plus de certaines options stratégiques utilisables à des moments clés tels que des bombardements ou des barrages d’artilleries par exemple, qui, bien utilisés, permettent de retourner le cours de la bataille.

28120CompanyofHeroes2_E32013_RainofDeath

Graphisme impeccable mais plus époustouflant, campagne solo bien ficelée mais peu innovante, multijoueur efficace mais point étonnant, il est difficile de déterminer si l’on doit considérer Company of Heroes 2 comme une réelle suite ou comme une extension ++. CoH 2 est un excellent jeu, pas de doute, mais au vu de son ascendance et des 7 ans qui ont passé depuis le premier opus, on espérait une expérience plus ambitieuse.

Test écrit par Vincent L.

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Notre avis

Convenu
Note : 7  /  10

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