23 ans après la sortie du titre original, Castle of Illusion Starring : Mickey Mouse revient dans une aventure modernisée avec soin mais malheureusement bien trop courte.
C’était le 16 avril 2013, on venait de tester Age of Empires II HD, et on se demandait, ici, si la nostalgie avait un prix. Oui, la nostalgie a un prix. Et comme Age of Empires II HD, si Castle of Illusion version 2013 est intrinsèquement bon, il est aussi une louche trop cher au vu de sa très très courte durée de vie. Petit topo nécessaire pour savoir si vous devez quand même l’acheter.
Castle of Illusion donc, titre sorti en 1990 sur Megadrive et Master System. Vous incarnez le gentillet Mickey, le héros à la voix la plus flippante de l’univers, qui doit comme d’habitude sauver la veuve, le fils, l’orphelin et Minnie, enlevée par la sorcière Mizrabel. Son but : récupérer 7 gemmes (une par « monde ») pour se créer un passage vers la tour de la sorcière. Puis lui mettre une tannée. Forcément.
Tout comme DuckTales : Remastered, que l’on a testé récemment (et qui pose les mêmes problématiques), Castle of Illusion est un plateformer totalement old school. Mais un plateformer réussi. La mécanique repose sur 2-3 actions seulement, les possibilités de Mickey se limitant à avancer/sauter/lancer un objet pour tuer un ennemi. La maniabilité est plus que correcte, c’est assez précis et le jeu répond bien même si ça tourne à 30 FPS sur PC. Mais aucun souci de ce côté-là. Le gros du titre est bâti en 2.5D mais l’on passera en 3D pour certaines phases de jeu : dans le château, qui sert de HUB pour choisir ses missions (bon, on ne choisit pas grand-chose en réalité, c’est linéaire) ou lors de 2-3 passages façon poursuite (une pomme qui menace de nous écraser, par exemple). La 3D n’apporte rien de fou, elle ne dérange pas non plus.
Bien évidemment, la puissance du titre réside dans la magie de son univers. Et sur cet aspect, les développeurs ont vraiment bien bossé. La technique a été mise au service de l’imaginaire, le rendu est très convaincant. L’animation aussi. Le graphisme est d’ailleurs bien plus fouillé qu’il n’y paraît ; les rides dans les nuages en arrière-plan, les effets de lumières, les différents plans à l’écran qui se superposent… ça vit, c’est coloré, c’est tout simplement superbe. Les grands enfants seront sans doute touchés par les environnements de la forêt enchantée, le monde des jouets ou la bibliothèque des livres vivants… ils s’émerveilleront devant les lettres vivantes (et méchantes), la plongée dans une tasse de chocolat ou les plateformes macarons. Le côté nostalgie fonctionne ici à merveille. Les développeurs ont réussi à capter un je-ne-sais-quoi de très agréable, une atmosphère un peu désuète mais terriblement charmante.
Bon, très bien tout ça vous allez me dire. Et alors ? Et alors, le tableau serait complètement réussi si la durée de vie n’était pas de… 2 petites heures ! J’avoue avoir rarement joué à quelque chose d’aussi court ces dernières années, d’autant plus que le jeu est très facile et ne vous posera aucune difficulté pour peu que vous avanciez prudemment. Damned !
C’est un réel bonheur que de faire ce Castle of Illusion Starring : Mickey Mouse 2013, un jeu de plateforme à l’image des plats de chez mamie, simple, beau, qui sent bon et qui a bon goût. Mais voilà, le bonheur dure bien trop peu pour ressortir de l’aventure tout à fait rassasié. C’est un peu le problème de tous ces remakes d’antan. Nous, on vous conseillerait bien d’acheter le jeu, mais tant qu’à faire, achetez-le quand il sera soldé.
C’était le 16 avril 2013, on venait de tester Age of Empires II HD, et on se demandait, ici, si la nostalgie avait un prix. Oui, la nostalgie a un prix. Et comme Age of Empires II HD, si Castle of Illusion version 2013 est intrinsèquement bon, il est aussi une louche trop cher au vu de sa très très courte durée de vie. Petit topo nécessaire pour savoir si vous devez quand même l’acheter.
Castle of Illusion donc, titre sorti en 1990 sur Megadrive et Master System. Vous incarnez le gentillet Mickey, le héros à la voix la plus flippante de l’univers, qui doit comme d’habitude sauver la veuve, le fils, l’orphelin et Minnie, enlevée par la sorcière Mizrabel. Son but : récupérer 7 gemmes (une par « monde ») pour se créer un passage vers la tour de la sorcière. Puis lui mettre une tannée. Forcément.
Tout comme DuckTales : Remastered, que l’on a testé récemment (et qui pose les mêmes problématiques), Castle of Illusion est un plateformer totalement old school. Mais un plateformer réussi. La mécanique repose sur 2-3 actions seulement, les possibilités de Mickey se limitant à avancer/sauter/lancer un objet pour tuer un ennemi. La maniabilité est plus que correcte, c’est assez précis et le jeu répond bien même si ça tourne à 30 FPS sur PC. Mais aucun souci de ce côté-là. Le gros du titre est bâti en 2.5D mais l’on passera en 3D pour certaines phases de jeu : dans le château, qui sert de HUB pour choisir ses missions (bon, on ne choisit pas grand-chose en réalité, c’est linéaire) ou lors de 2-3 passages façon poursuite (une pomme qui menace de nous écraser, par exemple). La 3D n’apporte rien de fou, elle ne dérange pas non plus.
Bien évidemment, la puissance du titre réside dans la magie de son univers. Et sur cet aspect, les développeurs ont vraiment bien bossé. La technique a été mise au service de l’imaginaire, le rendu est très convaincant. L’animation aussi. Le graphisme est d’ailleurs bien plus fouillé qu’il n’y paraît ; les rides dans les nuages en arrière-plan, les effets de lumières, les différents plans à l’écran qui se superposent… ça vit, c’est coloré, c’est tout simplement superbe. Les grands enfants seront sans doute touchés par les environnements de la forêt enchantée, le monde des jouets ou la bibliothèque des livres vivants… ils s’émerveilleront devant les lettres vivantes (et méchantes), la plongée dans une tasse de chocolat ou les plateformes macarons. Le côté nostalgie fonctionne ici à merveille. Les développeurs ont réussi à capter un je-ne-sais-quoi de très agréable, une atmosphère un peu désuète mais terriblement charmante.
Bon, très bien tout ça vous allez me dire. Et alors ? Et alors, le tableau serait complètement réussi si la durée de vie n’était pas de… 2 petites heures ! J’avoue avoir rarement joué à quelque chose d’aussi court ces dernières années, d’autant plus que le jeu est très facile et ne vous posera aucune difficulté pour peu que vous avanciez prudemment. Damned !
C’est un réel bonheur que de faire ce Castle of Illusion Starring : Mickey Mouse 2013, un jeu de plateforme à l’image des plats de chez mamie, simple, beau, qui sent bon et qui a bon goût. Mais voilà, le bonheur dure bien trop peu pour ressortir de l’aventure tout à fait rassasié. C’est un peu le problème de tous ces remakes d’antan. Nous, on vous conseillerait bien d’acheter le jeu, mais tant qu’à faire, achetez-le quand il sera soldé.
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