Le dernier opus de Call of Duty était très attendu et s’est offert une sortie en grande pompe. Disponible sur PC et consoles, Call of Duty Vanguard signe le retour d’une époque de choix pour les jeux de guerre, à savoir le conflit international de la Seconde Guerre Mondiale. Sledgammer Games, à la tête de cet opus, a donc fait le choix de revenir sur un thème déjà traité par son studio il y a quelques années de cela, avec le Call of Duty World War II.
Mais cette fois, comme vu dans les trailers, le jeu s’axe sur des conflits aux quatre coins de la planète. On retrouve ainsi des champs de batailles en Afrique du Nord, dans le Pacifique, dans l’Europe de l’Est et de l’Ouest. Outre cette différence, avons-nous affaire à un énième jeu de guerre sans saveur, ou Vangard réussi-t-il à s’imposer comme un indispensable ?
Campagne – Des récits de guerre à la sauce Call of Duty
La campagne de Vanguard débute en 1945, alors que l’Allemagne tente de récupérer son pouvoir suite à la mort d’Hitler. Si pour nous l’historie s’arrête là, Sledgehammer crée un monde dans lequel les soldats nazis ont sous le coude un mystérieux projet nommé Phoenix qui devrait les aider à fonder le règle du IVème Reich. Pour découvrir en quoi consiste le secret le mieux gardé de l’Allemagne nazie et y mettre fin, un escouade spéciale est organisée.
Vous l’aurez compris, ces forces spéciales se nomment la Vanguard, et contient 5 spécialistes dans des domaines divers et variés. Arthur Kingsley, Richard Webb, Polina Petrova, Jackson Wade et Lucas Riggs. On les suit alors tour à tour, dans des séquences de gameplay oscillant entre flashbacks et moments présent.
Sur le papier, cette méthode nous change particulièrement du cours linéaire qu’adopte la campagne d’un Call of Duty. Activision nous emmène directement dans la peau de chaque personnage en prenant le soin de nous montrer ce qu’ils ont vécu. Une approche plus personnelle et plus intime au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, mais surtout dans le cœur de ses soldats.
Pour les connaisseurs de Battlefield, cette campagne peu facilement être comparée aux récits de guerre de la franchise, ce qui est un point intéressant quand on considère que EA a décidé d’abandonner l’idée pour son prochain Battlefield 2042.
Des prouesses techniques bien visibles
Visuellement, le pari est gagné. Entre les cinématiques en CGI et les phases de gameplay, Vanguard réussi à tirer le meilleur des technologies actuelles pour nous offrir des décors splendides, quel que soit l’environnement. Le seul défaut reste le côté trop lumineux des textures en mode gameplay. Les textures sont encore un poil trop lisses et reflètent excessivement la lumière, comme si tout était fait de métal.
Les expressions faciales ne sont elles aussi pas vraiment au point, un problème récurrent lorsque l’on utilise de la motion capture. Hormis cela, l’immersion est au rendez-vous, et les cinématiques, tout particulièrement, nous ont littéralement époustouflés.
La technique, liée au gameplay différent, nous a permis de gouter à plus de choses qu’auparavant dans les autres opus Call of Duty. Après une première partie très guidée, on a également plaisir à découvrir des environnements plus ouverts qu’autrefois, ce qui est une bonne chose pour la mobilité. Associé à la destructibilité de certains décors, les possibilités sont plus nombreuses.
Quant à l’intégration de la DualSense, on est encore sceptique. Complètement désactivée lors des cinématiques (c’est bien dommage !), la DualSense nous fait ressentir certaines choses avec plus ou moins de précisions lors des phases de gameplay. Si on ne dira pas que l’on a été marqué par les gâchettes adaptatives ou les retour haptique, la manette nous a tout de même donné une sensation de lourdeur que nous avons particulièrement apprécié.
Comme toutes les campagnes de la franchise, Vanguard ne vous tiendra en haleine qu’entre 8 à 10 heures, selon la difficulté choisie. Une durée de vie raisonnable, surtout pour un jeu qui se fait surtout attendre pour son mode multijoueur. Et cette année, Activision nous a réservé de grandes surprises.
Multijoueur – Une diversité à toute épreuve
Cette année, Sledgehammer Games a fait très fort. Le studio a tapé dans le mille en proposant un des modes multijoueur les plus complets depuis la création de la franchise. On retrouve des grands classiques parmi Match à mort par équipes, Mêlée générale, Elimination confirmée, Domination, ou encore Point Stratégique. Mais on accueille aussi des nouveaux, à savoir Champions de la colline et Patrouille.
Ce dernier ressemble à s’y méprendre à Point Stratégique, sauf qu’au lieu de bouger de place toutes les minutes suivant une boucle prédéfinie, le point n’a de cesse de bouger durant toute la partie en faisant le tour de la carte. Cela évite donc aux équipes d’anticiper les prochains lieux du point, et donc en partie les campeurs. Toutefois, il favorise la prise du point par une seule équipe puisqu’une fois celle-ci sur l’objectif, elle peut choisir d’y rester tout en suivant le mouvement et en assurant à la fois ses avants et ses arrières.
Champions de la colline est quant à lui un mode bien différent durant lequel les retour au lobby sont fréquents. Dans ce mode vous êtes en équipes de deux, et vous devez survivre à 4 vagues différentes, en changeant régulièrement vos armes et en tentant de ne pas épuiser votre stock de vie (par équipe). Un mode challengeant qui demande un temps d’adaptation pour s’y faire, mais qui pourrait être un véritable atout pour les plus compétitifs d’entre vous.
Vanguard introduit également des rythmes de combats : Effréné, Tactique ou Assaut. Ceux-ci changent votre partie en vous donnant plus ou moins de temps pour atteindre l’objectif de partie. Une bonne addition qui permet de personnaliser davantage votre expérience sur le multijoueur.
Si l’on parle de diversité, nous nous devons de mentionner les cartes et les armes disponibles au lancement. Depuis le 5 novembre, une vingtaine de cartes jouables sont disponibles, ce qui fait déjà un bon paquet. Pour les armes, on repart sur une bonne base avec une panoplie d’armes déblocables et personnalisables à souhait.
Dans ce sens, Sledgehammer s’est aligné sur le système de craft des derniers opus sortis, tout comme pour les autres paramètres d’ailleurs. On retrouve ainsi un système de saison lié avec Warzone, qui avait été introduit avec Modern Warfare en 2019. Bonne ou mauvaise chose, c’est aux joueurs de choisir ce qu’ils préfèrent, de notre côté cela ne nous a pas particulièrement dérangé, bien que cela favorise nettement les joueurs de Warzone qui jouent aussi en multi, puisqu’ils peuvent grimper leurs armes plus facilement.
La bête noire d’Activision
Activision signe et persiste avec ses séries d’éliminations (kill streak), qui pour nous sont un énorme frein à la prise d’un objectif en multijoueur. En effet, au lieu de chercher les scores (score streak), les joueurs les plus compétitifs auront plus de facilité à chercher à faire des morts, et donc à délaisser le côté collectif du jeu.
Autre point controversé, la barre de vie en multijoueur. Dans Vanguard, celle-ci est réduite au minimum syndical, ce qui écourte rapidement les duels et ne laisse pas vraiment la place au talent. On s’explique : vous êtes en pleine partie, vous tourner à droite à l’angle d’une maison et vous tombez nez à nez avec un ennemi. Pour peu qu’il n’ait pas été affiché sur la mini-map, qu’il vous tire dessus par derrière ou que vous soyez pris de court, il sera déjà trop tard pour vous lorsque vous voudrez répliquer. Trois tirs suffisent souvent à éliminer un ennemi, et ce avec une mitraillette légère, quelle que soit la distance.
Avoir plus de vie en tant que joueur cela rend plus dur pour vous de tuer un adversaire, certes. Mais vos adversaires prennent aussi plus de temps à vous tuer, ce qui vous permet d’aviser, ou même de vous retourner. Dans Vanguard, les éliminations sont bien trop rapides selon nous, on aurait préféré une jauge de vie à la manière de Black Ops 4.
Pour autant, les sensations de mobilité sont bonnes et il n’y a vraiment pas grand-chose à dire sur les mécaniques in-game. On retrouve un opus assez réaliste, avec des glissades qui ne s’étendent pas sur 3 mètres ou encore une sensation de tir et de visée bien calibrée.
Un zombie à l’ancienne, encore incomplet
Véritable oublié des Call of Duty, le mode zombie passe souvent inaperçu, et pourtant, il s’agit d’un aspect très intéressant du jeu lorsque celui-ci est bien exécuté. Celui de Vanguard n’a pas vraiment réussi à nous convaincre. La principale raison vient du fait que le mode zombie, contrairement à la campagne, a été développé par Treyarch.
En effet, on regrette que Sledgehammer ne soit pas allé au bout de l’expérience avec ce Call of Duty car on s’attendait déjà à avoir un zombie de même qualité que celui dans World War II. On retrouve à la place l’exubérance des zombies Treyarch, qui est déjà à l’œuvre dans chaque opus Black Ops.
Dès lors, les adeptes du surnaturel, des voix d’outre-tombe modifiées et des effets lumineux à outrance seront ravis de retrouver ce mode de jeu, qui fait néanmoins l’effort de s’ancrer dans un environnement plus réaliste, en reprenant notamment une des maps du mode multijoueur. Cela ne sera pourtant pas suffisant à nous faire oublier le manque de subtilité des énigmes et les effets spéciaux datés du mode zombie.
Pour autant, ce mode nous a agréablement surpris grâce à quelques nouveautés inattendues. Dans Vanguard, vous aurez des objectifs clairs à remplir et cela vous changera des interminables vagues de zombie à éliminer sans trop savoir pourquoi. Cela est donc beaucoup plus accessible que les anciens zombies développés par Treyarch, et il semble aussi qu’il ne propose pas de secret pour la première fois depuis longtemps.
Dans ce sens, vous pouvez par exemple vous exfiltrer après votre objectif, et ainsi gagner la partie. Plus tard, le studio ajoutera une partie beaucoup plus narrative au mode zombie, notamment avec de nouveaux chapitres de l’Ether Noir, amorcé dans Black Ops Cold War. Ceux qui sont particulièrement réceptifs à l’aspect visuel des zombies Treyarch devraient donc adorer ce mode une fois complet.
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Je ne sais pas à combien s’élève le billet de la part d’activision pour vous avoir fait dire autant de connerie, mais c’est déplorable de venir enhancer une telle comédie avec la notoriété que vous êtes censé avoir
“Vanguard ne vous tiendra en haleine qu’entre 8 à 10 heures, selon la difficulté choisie. Une durée de vie raisonnable, surtout pour un jeu qui se fait surtout attendre pour son mode multijoueur.” (..)
Heu.. jusqu’à présent le standard en pour un solo, c’était plutôt 20 heures.
On est très loin du compte là.
Le jeu s’inscrit dans la suite logique de la licence. Mais en effet, pas de renouveau et c’est bien dommage
Alors c’est pas “un mode zombie trop classique” mais un mode zombie sans le moindre intérêt. Lorsque comme “point fort” on relève “la personnalisation des armes” ?! ouhaa, mais quelle révolution !! Ca veut tout dire. Cet opus est nullissime et sans doute le moins bon de tous les COD. Pour moi, cela sera le dernier achat. Payer un prix pareil pour 20 cartes multi-joueur et rien d’autre, c’est du foutage. Pour ceux qui cherche du plaisir à jouer passez votre chemin, même la campagne est à chier.
Une vraie daube ce jeu, ça plante toutes les 5 minutes, les stat son fausses, les évolution d”armes complétement décalées, les décores accroches, les map sont toutes pompés sur les précédents opus, bref n’acheter pas…
A oui au fait, les son sont pourris et les graphismes les mémes qu”en 1990.
ENCORE UNE BELLE MERDE A 70€ …
Mauvais jeu.
Aujourd’hui (15/12/2021) une mise à jour de 17 Go (on ne sait pourquoi) et le jeu en mode warzone bug plus qu’à l’habitude.
De la merde
Je ne comprends pas comment vous avez pu mettre une note de 7/10.
Je mets à peine un 4/20 pour cette édition plus que mauvaise.
J’espère, très honnêtement, que Raven Software, TreyArch et Activision perdront un bon nombre de joueurs.
Une sacré daube. Perso je regrette amèrement d’avoir acheté cet opus. Nul, rien de nouveau que du réchauffé. Franchement, ils auraient pu mieux faire. Bourré de big en plus, les équipements qui changent tout seul d’une manche à l’autre….