Epic Games et People Can fly nous avaient annoncé avec leur Bulletstorm un mix entre Burnout et Gears Of War… C’était plutôt osé non ? Qu’en est-il du coup ? Est-ce que Bulletstorm nous permettra d’attendre de manière sereine la sortie de Gears of War 3 ? Ou doit-on l’oublier de suite ?
Vous êtes Grayson Allister, un ancien Black Ops bien décidé à se venger de son ancien général de chef qui l’a un tout petit peu manipulé. Après une bataille spatiale un poil inintéressante, vous vous écrasez avec ce qui reste de votre équipage sur une planète qui fut un monde plutôt paisible mais qui est maintenant sous le joug de trois “menaces” différentes : les anciens colons, qui ont viré cyberpunks, des barjo mutants largement modifiés par la nature environnante, et une deuxième race de mutants, franchement hostile à tout ce qui est vivant. Vous ferez dans un premier temps la route à deux, avec votre camarade Ishi qui a malencontreusement été rafistolé avec une IA. Et pour cause, il lui arrive parfois de laisser parler son côté robotique, accompagné par le coup par un thème rappelant la soundtrack de Terminator. Amusant. Même si, comme vous pouvez le voir, le scénario est plutôt classique. Rien à dire de plus là-dessus donc.
Bulletstorm est donc un FPS. Mais ça, vous le saviez ! Mais histoire de démarquer leur produit de la concurrence assez présente ces derniers temps, il faut le dire, le département marketing d’Epic s’est décidé à nous vendre que le but de ce Bulletstorm n’est pas d’enchaîner bêtement les niveau en alignant tout ce qui bouge, mais plutôt de tuer oui… avec style. En fait, le titre vous encouragera surtout varier vos manières de tuer. Du coup, il vous sera fourni une liste de “skillshots” au fur et à mesure que vous récupérez de nouvelles armes, et que vous débloquerez les évolutions de ces armes. En plus des armes, vous aurez à votre disposition un lasso énergétique, qui vous permet d’amener les ennemis à portée de vos armes ou de votre pied, mais également, une fois amélioré, de faire voler un groupe d’ennemis dans les airs. Je vous laisse imaginer les possibilités que cela amène ! En plus du lasso, vous pourrez tenter de vous balancer de bons vieux coups de pied, permettant de repousser également les ennemis vers un élément du décor (comme des piques, des ronces géantes, des plantes carnivores). Dernier élément : la glissade, qui va vous autoriser à faire décoller les ennemis… En plus du combat classique, quelques niveaux sur rails vous permettront de souffler un peu en détruisant tout ce qui bouge avec des tourelles, mais vous aurez aussi l’occasion de contrôler un dinosaure mécanique équipé d’énormément de puissance de feu. Pour aller droit au but, sachez que la campagne m’aura demandé un peu plus de 6h pour être bouclée. Plus qu’honnête, mais si j’avoue avoir passé du temps à affuter mes “skillshots” !
Pourtant, le mode solo ne se limite pas à une Campagne, et propose en parallèle un mode Echo, qui devrait plaire à ceux qui aiment courir après le score. Ce mode vous permet en fait de revivre des passages de la campagne solo, mais cette fois-ci en vous demandant simplement de vous concentrer sur les “skillshots”. Le mode multi de son côté ne comporte pour le moment qu’un seul mode coopératif nommé Anarchy, vous demandant de gagner en équipe un nombre de points précis. Inutile de préciser que ce dernier est plutôt difficile à atteindre si les joueurs se comportent de manière égoïste. Mais en travaillant réellement en équipe cela peut être agréable. Quoiqu’il en soit, ce n’est certainement pas pour le multi que l’on retiendra ce jeu ! Graphiquement pourtant, le soft s’en sort magistralement bien, et se permet d’afficher constamment un nombre énorme de détails et une variété d’environnements assez impressionnante. L’Unreal Engine fait ici des merveilles, et rend les massacres de la manière qu’il faut. Le traitement graphique du tout dépeint une sorte d’ambiance “comic” pas désagréable, et on s’immerge plutôt pas mal dans cet univers délirant. Comme à mon habitude, j’ai joué en V.O. à ce titre, et je vous préviens de suite que les dialogues sont dignes du grand Duke (vivement le mois de mai !). Ne vous attendez donc pas à de la grande littérature, mais plutôt à un humour potache ayant une tendance non négligeable à dévier vers le scabreux.
Alors, Bulletstrom est-il ce fameux mix entre Burnout et GoW ? Si on veut, puisque le côté Burnout, via les skillshots et les “skillspoints” est bien présent, alors que le côté Gears se retrouve lui du côté des graphismes du soft. Par contre il ne s’agit certes pas du FPS du siècle, et le contenu semble pour le moment un peu cheap (surtout côté multi). Mais le jeu est fun, et l’ambiance visuelle et sonore très Duke Nukem sur les bords est très sympa. A vous de voir avec votre budget, mais il y a de quoi s’amuser, c’est une certitude !
Le verdict ?
Les +
Un peu de Gears, avec une pincée de Duke et une goutte de Burnout
Visuellement magnifique
Les –
Re-jouabilité un peu maigre
Le multi un peu léger
Vous êtes Grayson Allister, un ancien Black Ops bien décidé à se venger de son ancien général de chef qui l’a un tout petit peu manipulé. Après une bataille spatiale un poil inintéressante, vous vous écrasez avec ce qui reste de votre équipage sur une planète qui fut un monde plutôt paisible mais qui est maintenant sous le joug de trois “menaces” différentes : les anciens colons, qui ont viré cyberpunks, des barjo mutants largement modifiés par la nature environnante, et une deuxième race de mutants, franchement hostile à tout ce qui est vivant. Vous ferez dans un premier temps la route à deux, avec votre camarade Ishi qui a malencontreusement été rafistolé avec une IA. Et pour cause, il lui arrive parfois de laisser parler son côté robotique, accompagné par le coup par un thème rappelant la soundtrack de Terminator. Amusant. Même si, comme vous pouvez le voir, le scénario est plutôt classique. Rien à dire de plus là-dessus donc.
Bulletstorm est donc un FPS. Mais ça, vous le saviez ! Mais histoire de démarquer leur produit de la concurrence assez présente ces derniers temps, il faut le dire, le département marketing d’Epic s’est décidé à nous vendre que le but de ce Bulletstorm n’est pas d’enchaîner bêtement les niveau en alignant tout ce qui bouge, mais plutôt de tuer oui… avec style. En fait, le titre vous encouragera surtout varier vos manières de tuer. Du coup, il vous sera fourni une liste de “skillshots” au fur et à mesure que vous récupérez de nouvelles armes, et que vous débloquerez les évolutions de ces armes. En plus des armes, vous aurez à votre disposition un lasso énergétique, qui vous permet d’amener les ennemis à portée de vos armes ou de votre pied, mais également, une fois amélioré, de faire voler un groupe d’ennemis dans les airs. Je vous laisse imaginer les possibilités que cela amène ! En plus du lasso, vous pourrez tenter de vous balancer de bons vieux coups de pied, permettant de repousser également les ennemis vers un élément du décor (comme des piques, des ronces géantes, des plantes carnivores). Dernier élément : la glissade, qui va vous autoriser à faire décoller les ennemis… En plus du combat classique, quelques niveaux sur rails vous permettront de souffler un peu en détruisant tout ce qui bouge avec des tourelles, mais vous aurez aussi l’occasion de contrôler un dinosaure mécanique équipé d’énormément de puissance de feu. Pour aller droit au but, sachez que la campagne m’aura demandé un peu plus de 6h pour être bouclée. Plus qu’honnête, mais si j’avoue avoir passé du temps à affuter mes “skillshots” !
Pourtant, le mode solo ne se limite pas à une Campagne, et propose en parallèle un mode Echo, qui devrait plaire à ceux qui aiment courir après le score. Ce mode vous permet en fait de revivre des passages de la campagne solo, mais cette fois-ci en vous demandant simplement de vous concentrer sur les “skillshots”. Le mode multi de son côté ne comporte pour le moment qu’un seul mode coopératif nommé Anarchy, vous demandant de gagner en équipe un nombre de points précis. Inutile de préciser que ce dernier est plutôt difficile à atteindre si les joueurs se comportent de manière égoïste. Mais en travaillant réellement en équipe cela peut être agréable. Quoiqu’il en soit, ce n’est certainement pas pour le multi que l’on retiendra ce jeu ! Graphiquement pourtant, le soft s’en sort magistralement bien, et se permet d’afficher constamment un nombre énorme de détails et une variété d’environnements assez impressionnante. L’Unreal Engine fait ici des merveilles, et rend les massacres de la manière qu’il faut. Le traitement graphique du tout dépeint une sorte d’ambiance “comic” pas désagréable, et on s’immerge plutôt pas mal dans cet univers délirant. Comme à mon habitude, j’ai joué en V.O. à ce titre, et je vous préviens de suite que les dialogues sont dignes du grand Duke (vivement le mois de mai !). Ne vous attendez donc pas à de la grande littérature, mais plutôt à un humour potache ayant une tendance non négligeable à dévier vers le scabreux.
Alors, Bulletstrom est-il ce fameux mix entre Burnout et GoW ? Si on veut, puisque le côté Burnout, via les skillshots et les “skillspoints” est bien présent, alors que le côté Gears se retrouve lui du côté des graphismes du soft. Par contre il ne s’agit certes pas du FPS du siècle, et le contenu semble pour le moment un peu cheap (surtout côté multi). Mais le jeu est fun, et l’ambiance visuelle et sonore très Duke Nukem sur les bords est très sympa. A vous de voir avec votre budget, mais il y a de quoi s’amuser, c’est une certitude !
Le verdict ?
Les +
Un peu de Gears, avec une pincée de Duke et une goutte de Burnout
Visuellement magnifique
Les –
Re-jouabilité un peu maigre
Le multi un peu léger
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