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Test Asus ROG Ally, la console qui n’a pas su couper le cordon

Officialisé le mois dernier, c’est finalement en ce 11 mai 2023 qu’Asus nous livre ses derniers détails. On a passé deux semaines avec, voici notre test de l’Asus ROG Ally.

C’était un poisson d’avril à la base et on peut même dire qu’il était excellent parce que sa force était de nous faire croire que l’Asus ROG Ally pouvait être un vrai produit. Quelle ne fut notre surprise quand on a découvert que le poisson d’avril du constructeur taiwanais n’en était pas un, mais que c’était un vrai produit.

Et comme Asus ROG ne fait pas les choses à moitié, l’Ally a été présenté mondialement à la mi-Avril pour une disponibilité dès le mois prochain. En effet, en France, l’Asus ROG Ally ne sera disponible que dans une seule version pour l’instant au prix de 799 euros dans sa version haut de gamme avec un SSD de 512Go, 16Go de RAM et un APU AMD Z1 Extreme. Il sera disponible auprès des distributeurs partenaires en précommande à partir d’aujourd’hui pour une disponibilité le 13 juin prochain.

Asus ROG Ally
© JournalduGeek.com

Les caractéristiques de l’Asus ROG Ally

Petit rappel des caractéristiques techniques de l’Asus ROG Ally :

Asus ROG Ally
Finitions et Coloris- Finition plastique
- Blanc
Écran- Diagonale de 7 pouces
- Dalle IPS brillante
- Définition Full HD de 1920 x 1080 pixels
- Format : 16:9
- Taux de rafraîchissement : 120 Hz
- Temps de réponse : 7ms
- Taux de contraste de 1000:1
- Luminosité de 500 nits
- 100% sRGB
- Corning Gorilla Glass Victus
- Corning DXC Coating
Puce- AMD Ryzen Z1 Extrem
- CPU AMD Zen4
- GPU AMD RDNA 3
Mémoire vive- 16 Go LPDDR5
Stockage- 512 Go PCIe Gen4
Audio- Haut-parleurs stéréo 2x1W
- Dolby Atmos
- Micro
Connectiques- 1 port ROG XG Mobile
- 1 port USB Type C USB 3.2 Gen 2, Display Port 1.4
- Lecteur de carte MicroSD UHS-2
- 1 prise jack 3,5mm
- Wi-Fi 6E
- Bluetooth 5.2
- Gyro Support
Manette- 2 Sticks analogiques
- 1 D-Pad
- Boutons View et Menu (comme sur une Xbox)
- Boutons A, B, X, Y
- Boutons LB, LT, RB, RT
- Boutons arrières M1, M2
- Bouton Asus Command Center
- Bouton Asus Armoury Crate
Biométrie- Lecteur d'empreintes digitales (bouton d'alimentation)
Caméra- Caméra FHD 1080p
Batterie- Batterie lithium‑polymère de 40 Wh
- Adaptateur secteur PD 65 W
Système d'exploitation- Windows (Windows 11 Famille au lancement)
Dimensions- 280,44 x 111,18 x 21,22 mm
- 608 g
Prix- 799 euros
Disponibilité- 13 juin 2023

Le packaging est assez simple et on retrouve une boite blanche avec la console à l’intérieur et un bloc de recharge USB-C. Le câble de charge est attaché au bloc de charge, ce qu’on trouve dommage. Asus aurait pu nous proposer deux éléments séparés afin d’utiliser le bloc de charge avec d’autres câbles par exemple. En parlant de charge, n’oubliez pas qu’il faut une certaine puissance pour non seulement profiter de la puissance de l’Asus ROG Ally mais aussi pouvoir jouer et recharger en même temps.

L’Asus ROG Ally sera disponible auprès des distributeurs partenaires en précommande à partir de ce 11 mai 2023 pour une disponibilité dès le 13 juin prochain.

Et pour la sortie de la console, chaque distributeur y va de son offre :

  • Fnac-Darty : pour l’achat de la console ROG Ally, les écouteurs sans fil ROG Cetra Blanc sont offerts, pour les 1000 premières commandes.
  • Boulanger : pour l’achat de la console ROG Ally, une carte Micro SD 512Go ainsi qu’une protection d’écran sont offerts, pour les 1000 premières commandes.
  • CDiscount : pour l’achat de la console ROG Ally, l’accessoire sacoche de transport est offert, pour les 500 premières commandes
  • France Accessoires : pour l’achat de la console ROG Ally, l’accessoire sacoche de transport est offert, pour les 495 premières commandes
  • Asus eShop : deux offres sont proposées au choix :
    • Pack sacoche de transport + charging dock + console ROG Ally à 859,98 € TTC (au lieu de 969,97 €), pour les 100 premières commandes.
    • Pack ROG XG Mobile + console ROG Ally à 1 599 € TTC (au lieu de 2 098 €, soit 1 299 € pour le ROG XG Mobile + 799 € pour la ROG Ally), dans les limites des stocks disponibles.

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Le design, les contrôles, l’écran et l’audio

On l’aura compris, l’Asus ROG Ally se présente comme une console portable similaire à la Nintendo Switch en mode portable ou un SteamDeck pour les plus technophiles. Si le design reste discret dans l’absolu pour un appareil issu du monde PC Gaming, on reconnait tout de même un design proche des productions d’Asus ROG dans le monde du gaming PC. En effet, le design est racé et on ne peut ignorer les LEDs autour des deux sticks analogiques. La console est bien évidemment en plastique et la finition de qualité. On est dans les standards pour ce type d’appareil. Peut-être qu’une version noire sera moins salissante sur le long terme. La prise en main est excellente et on apprécie la taille et l’épaisseur moindre de l’Asus ROG Ally par rapport au SteamDeck par exemple.

Asus ROG Ally
© JournalduGeek.com

On retrouve un écran de 7 pouces avec une définition Full HD et surtout un taux de rafraichissement de 120Hz, toujours important pour les plus gamers d’entre vous. C’est une dalle IPS et non OLED, les couleurs sont fidèles en soi et on a une luminosité suffisante pour profiter de nos jeux. On aurait préféré un revêtement anti-reflet et non une dalle brillante comme le propose Asus ROG. En fonction de certains jeux, on pourra trouver l’affichage trop petit, tout simplement parce que l’Asus ROG Ally est avant tout un PC portable et reconnu tel quel. Du coup, point d’optimisation d’affichage comme sur le SteamDeck. Il suffit de prendre certains jeux récents comme Wo Long pour se rendre compte qu’un écran de 7 pouces, c’est trop petit pour lire certains textes.

De part et d’autre de l’écran se trouvent les différents contrôles et boutons de l’appareil. Si certains n’apprécient pas forcément la police utilisée par Asus, sachez qu’au niveau du ressenti, on retrouve l’équivalent d’une manette Xbox. On aurait aimé un D-Pad plus précis, mais c’est avant tout une histoire de préférence. Pas de gâchettes adaptatives comme sur la DualSense de Playstation mais une course suffisamment longue pour pouvoir profiter des jeux de courses par exemple. D’ailleurs, force est de reconnaître que les boutons au niveau de la tranche et sous la console tombent parfaitement sous les doigts,  on est loin d’une prise en main étriquée comme la Nintendo Switch avec ses JoyCons standards.

Asus ROG Ally
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Et enfin, on retrouve des haut-parleurs en façade avec un excellent rendu sonore pour la taille de l’appareil. Même si le son est bien évidemment meilleur et immersif avec un casque ou des écouteurs, on a souvent joué sans et ce n’était pas plus mal, du moment qu’on est dans un endroit silencieux comme une chambre d’hôtel ou chez soi. On notera bien évidemment qu’on pourra également passer par la prise USB ou le Bluetooth pour faire transiter le son. Attention tout de même aux latences avec le Bluetooth.

De la performance à revendre

En termes de puissance et de performances, on vous rappelle que l’Asus ROG Ally embarque le tout nouvel APU d’AMD, le Z1 Extreme. On ne va pas entrer dans les détails parce que nos confrères de 01net l’ont déjà très bien fait et c’est par ICI. Ce qu’il faut savoir, c’est que le lancement de cette nouvelle puce n’est pas anodin et AMD profite du lancement de l’Asus ROG Ally pour essayer de créer une nouvelle catégorie de produits : du PC Gaming mobile.

Si on pousse l’Asus ROG Ally au maximum avec un TDP de 30W, Asus et AMD nous promettent une puissance de 8,6 TFLOPS ! Si ce nombre ne vous dit rien, considérez que c’est plus de 5x la puissance d’un SteamDeck et 21x la puissance d’une Nintendo Switch. Dans tous les cas, avec une telle puissance, l’Asus ROG Ally serait capable de faire tourner CyberPunk 2077 en Full HD à 60fps ! Alors oui, sans doute avec les détails au minimum mais on rappelle qu’on parle d’un monde ouvert qu’on pourra jouer n’importe où… Sans même entrer dans les chiffres, on estime le Z1 Extreme avec une puissance équivalent à un ordinateur équipé d’une Nvidia GeForce RTX 2050.

Asus ROG Ally
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Alors oui, on parle là de puissance brute et si cela n’était pas suffisant, on souligne que l’Asus ROG Ally propose le fameux port propriétaire d’Asus qui permet de le brancher à un dock externe avec une carte graphique externe, le ROG XG Mobile. Pratique mais comptez plus de 2000 euros pour la version RTX 4090. Autant vous dire que branchée à un XG Mobile, l’Asus ROG Ally perd tout son intérêt en tant que console portable ! Mais dans un certain scénario, on peut bien imaginer le duo Ally et XG Mobile sur un bureau et dès lors qu’on souhaite jouer dans son canapé, on aurait juste à emporter l’Ally. Mais malheureusement, ce n’est pas aussi fluide au quotidien puisqu’il faudra reconfigurer les options graphiques des jeux et autres avant de vraiment en profiter. Bref, quelques galères en perspective pour si peu au final. De notre côté, on préférerait laisser l’Ally sur le bureau et jouer à nos jeux en “remote” comme le permet SteamLink par exemple, surtout si on reste chez soi au final.

Des options donc pour gagner en puissance mais dans l’univers des consoles portables, la puissance ne fait pas tout. L’Asus ROG Ally propose clairement plus de puissance brut que son premier concurrent, le SteamDeck. Cela ne faisait pas de doutes mais sans optimisation, cette puissance n’est rien au final aux mains du consommateur. En effet, un jeu sur SteamDeck, une fois vérifié par les équipes de Valve, devient optimisé pour la console de Valve. Du coup, on choisit un jeu, on l’installe, on le lance et ça marche avec un juste milieu entre performances et qualité. Sur l’Asus ROG Ally, c’est quelque peu différent puisque c’est avant tout un PC portable. Du coup, il va falloir passer par la case configuration et optimisations, le tout en tâtonnant… comme sur un PC ! Bien évidemment, c’est une chose que les joueurs PC connaissent déjà mais ce n’est pas fait pour les débutants du monde console.

Mais ce n’est pas tout…

Asus ROG Ally
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L’autonomie ? Laquelle ?

En effet, après la phase d’optimisation et de configuration par rapport au CPU et/ou au GPU sur un PC tout ce qu’il y a de plus classique, l’Asus ROG Ally impose de vérifier et d’adapter certains paramètres pour que l’autonomie ne soit pas catastrophique. A quoi servirait la machine la plus puissante du monde si on ne peut y jouer qu’en petites sessions ? Oui, on vous rappelle que c’est une console portable avant tout et qu’on est censé pouvoir la prendre n’importe où. Et c’est là que le bât blesse.

En autonomie, au mieux, avec un jeu rétro tel que Children of Morta, en 720p à 60fps, en mode Silencieux et en mode Avion, on obtient entre 2h30 et 3h de jeu. Avec un jeu AAA comme Forza Horizon, en 1080p et jusqu’à 120Hz, en mode Turbo, on obtient entre 45 minutes et une heure… Un autre exemple, Tetris Connected en 720p, 60Hz, mode Silencieux, c’était 1% de batterie pour une minute d’autonomie ! Pour faire simple, l’Asus ROG Ally propose un mode Silencieux avec les performances au minimum, un mode Performances pour un juste équilibre et un mode Turbo pour le maximum de performances.

Asus ROG Ally
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Et du coup, on a vraiment essayé tous les paramètres possibles dans les différents jeux et l’autonomie se présente comme le véritable talon d’Achille de l’Asus ROG Ally. Et c’est ce qui explique le titre si d’aventure, personne n’avait encore compris. D’ailleurs, malgré son design de console portable, Asus la présente comme une console de salon et ce n’est pas innocent puisque l’Asus ROG Ally n’est jamais plus à l’aise que branchée sur secteur. C’est pour cela qu’une fois branchée au secteur, on ne pourra que conseiller de tout régler la console sur les modes Performances ou Turbo, l’écran en 1080p et le taux de rafraîchissement sur 120Hz.

D’ailleurs, à notre grande surprise, en autonomie, la résolution de l’écran ou le taux de rafraîchissement n’influent pas tant que cela sur la batterie. On vous conseillera ainsi surtout de faire varier les choses entre les modes Silencieux, Performances et Turbo si vous avez un besoin ponctuel d’autonomie. Dans tous les cas, à l’utilisation, la plus grande frustration, c’est qu’on sait d’avance que sans le chargeur, il est quasi impossible de jouer longtemps. A titre d’exemple, sur mon vol vers Seattle, c’était en gros 2 heures de jeu, une recharge complète et 2 heures encore et ce, sans même jouer à un jeu AAA, je me contentais de jeux comme Dead Cells, The Binding of Isaac ou Children of Morta. On est loin des 6/7 heures de la Nintendo Switch.

Asus ROG Ally
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L’interface utilisateur avec Armoury Crate SE

Sur un PC portable, on sait par défaut qu’on doit le brancher au secteur pour pouvoir jouer parce que le jeu est énergivore. Sur une console portable, on n’y pense pas forcément et c’est là qu’il faut replacer l’Asus ROG Ally, ce n’est pas une console portable mais bel et bien un PC Portable dans le corps d’une console portable. Sur une console portable, l’autonomie a une telle importance que ça a un impact sur les performances puisque l’utilisateur peut sciemment les brider pour avoir une meilleure autonomie. Il faut vraiment considérer l’Asus ROG Ally comme un PC.

Et du coup, c’est peut-être pour cela qu’on retrouve dans l’interface utilisateur de l’Asus ROG Ally tout ce qu’il y a d’un PC et en premier lieu : Windows 11. En effet, sur la console d’Asus, point de SteamOS ou d’un OS dédié aux jeux avec une interface dédiée totalement compatible avec la manette de l’Asus ROG Ally. On retrouve Windows 11 sur un petit écran de 7 pouces en Full HD et on a pour seule interface gaming une sorte de surcouche, Armoury Crate SE, qui va permettre d’agréger tous les stores de jeux et jeux installés sur la console. Le hic, c’est que cette surcouche est encore quelque peu buggée puisque par moment, la manette de la console ne répondra plus et il faudra jouer avec le tactile qui lui aussi peut lâcher à tout moment.

On est vraiment loin des optimisations et de l’expérience utilisateur proposée par SteamOS sur le SteamDeck. C’est là qu’on voit la différence entre un OS qui permet une navigation à la manette et Windows 11 qui ne le permet pas encore par défaut. Il suffit de lancer un jeu et on bascule automatiquement sur Windows. Ce n’est pas problématique en soi parce qu’on le sait que ça reste une machine sous Windows mais on retrouve tous les soucis liés à l’utilisation de l’OS de la firme de Redmond sur un petit écran.

Par exemple, on installe Epic via Windows parce qu’Armoury Crate SE n’a pas de store dédié ou autres. Une fois installé, on lance Epic et là, on tombe sur un premier os, comment saisir nos identifiants ? Soit on passe par le menu Asus, soit par la barre des tâches pour faire afficher le clavier virtuel qui va prendre la moitié de l’écran. Du coup, on a réussi à saisir son identifiant mais pas son mot de passe. Pour ce dernier, c’est soit à l’aveugle puisqu’il est caché derrière le clavier virtuel, soit on réduit le clavier pour qu’il soit flottant mais du coup, il est super petit… C’est ce qu’on a choisi de faire pour enfin saisir le mot de passe.

Et une fois dans Epic, on est obligé d’utiliser l’écran tactile parce que la navigation à la manette ne fonctionne quasiment pas… Imaginez qu’on ait acheté Star Wars Jedi Survivor sur l’Epic Game Store, il faudra recommencer la manipulation avec EA Origins pour enfin lancer le jeu. Et des exemples comme ça, on en a une palanquée. Alors oui, quand on est utilisateur PC, ça diminue un peu la frustration et parce qu’on est utilisateur PC, on garde patience parce qu’on récupère nos bibliothèques GoG, Steam, Epic ou encore Battle.net. Mais imaginons la personne qui découvre le gaming PC comme ça ? C’est ultra frustrant et on est prêt à parier que la console va repartir dans le sens inverse.

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Notre avis

Qu'il est difficile de conclure sur un tel produit et pour être honnête, il y a encore tellement de choses à tester parce que oui, c'est une nouvelle catégorie et les choses vont forcément évoluer. Toutes les petites frustrations et autres défauts n'existeront peut-être plus dans quelques mois après les premiers retours des early-adopters. Quand on y pense au final, en dehors de l'autonomie, tout ce qui nous a vraiment gêné n'est que logiciel. Si les développeurs jouent le jeu afin de permettre d'avoir une expérience un peu plus plug-n-play comme le permet le SteamDeck alors la catégorie même aura de quoi se développer sereinement.

Avec l'arrivée de l'Asus ROG Ally, beaucoup voyait déjà la fin du SteamDeck et encore une fois, l'expérience nous montre que même si le côté matériel est dépassé, rien ne vaut l'expérience utilisateur. Et encore plus si on est plus axé sur les jeux indés. Le SteamDeck a encore de beaux jours devant lui, tout comme la Nintendo Switch qui proposent en plus des jeux AAA "made in Nintendo".

Parce que c'est un nouveau marché, l'Asus ROG Ally ne s'adresse pas encore à tout le monde et pour l'instant, elle s'adresse avant tout aux joueurs PC qui ont déjà une bibliothèque de jeux sur PC, qui cherchent à absolument pouvoir jouer à des jeux AAA, qui s'y retrouveront dès le départ et qui ne cherchent pas forcément à jouer en situation de mobilité si ce n'est être posé prêt d'une prise électrique. Pour le néophyte, en dehors de la primeur des jeux indés sur Steam et/ou Epic, on ne voit pas pourquoi il se lancera dans le gaming sur PC avec l'Asus ROG Ally.

Et enfin, dans les joueurs PC mêmes, deux catégories cohabitent, ceux qui ne jurent que par les jeux indés en déplacement et dont la puissance de l'Asus ROG Ally n'est pas forcément un critère de choix face au SteamDeck. Et ceux qui souhaitent absolument à pouvoir jouer avec des jeux AAA en déplacement. Dans notre cas, on fait partie de la première catégorie et on a constaté qu'en déplacement, ce sont souvent les jeux indés qui occupent notre temps et non pas les jeux les plus puissants qui influent beaucoup trop sur l'autonomie. On préfère ainsi avoir plus de temps de jeu en déplacement.

En tant que Geek, l'Asus ROG Ally est une très belle machine qui saura séduire un public averti. Alors que la catégorie des consoles PC arrivent à peine, il lui manque encore ce côté fini que propose le SteamDeck. Avec les prochaines mises à jour, nul doute qu'Asus corrigera bien des erreurs de jeunesse comme ce fut également le cas avec le SteamDeck. Le meilleur est à venir. Asus est le premier constructeur connu à se lancer sur ce nouveau segment et nul doute que les autres constructeurs vont se lancer sous peu.
Note : 7  /  10

Les plus

  • Le design général
  • La qualité de l'écran
  • Les performances en mode Turbo
  • Le mode silence, performant et silencieux
  • Les haur-parleurs
  • L'interface ROG XG Mobile pour les plus fous
  • 512Go de SSD et 16Go de RAM

Les moins

  • L'autonomie
  • Le revêtement brillant de l'écran
  • Armoury Crate SE n'est qu'une surcouche buggée
  • Windows 11 pas encore optimisé pour ce genre de machine
  • L'autonomie
  • L'autonomie
4 commentaires
  1. Merci pour ce test Anh Phan !

    Contrairement à la switch, les manettes ne peuvent pas se détacher, si un des sticks a un problème de drift ou si un des boutons devient défectueux, il faudra impérativement la faire réparer via le SAV ?
    Sait on si est elle prévue “facilement” modifiable : sera t il possible de changer un stick/bouton sur cette “console” ?
    Je me demande si il y aura t il des éléments officiels vendus en pièces détachées de remplacement (croix directionnel, boutons …) pour pouvoir le faire soi-même ?

  2. @metroidturrican

    vu que c’est un produit de niche, un one shot, les qtés seront surement limitées et donc les industriels ne vont pas se prendre la tête à faires des pcs détachées compatibles pour un produit dont la durée de vie commerciale s’arrêtera à la fin de sa garantie.

    sinon faudra fouiller sur ali afin de trouver des composants qui s’en rapprochen et de bricoler.

  3. Comment peut on accepter de mettre une tel somme pour 1h d’autonomie ? surtout que le but de cette console c’est d’être “portable”

Les commentaires sont fermés.

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