Après un démarrage encourageant, la série Assassin’s Creed a véritablement explosé l’an passé, grâce à un second volet qui mériterait encore une pléthore d’adjectifs flatteurs. Pourtant, il était d’ores et déjà vendu que ce second volet allait avoir droit à une suite. Directe, et pas tellement différente. En attendant un véritable 3ème volet, elle devrait tout de même nous suffire pour nous occuper d’ici la fin de l’année. Très largement, même…
Si vous êtes de ceux qui ont mené l’aventure d’Assassin’s Creed II à son terme, vous ne serez sans doute pas surpris d’apprendre qu’Assassin’s Creed : Brotherhood reprend l’histoire du volet suscité exactement là où elle s’était arrêtée : au pied de la ville de Rome, et toujours menée par un Ezio en grande forme (pas franchement dans les premières minutes du jeu), qui devra en découdre avec les Borgia, désormais détenteurs de la fameuse pomme d’Eden. Et cette fois, à contrario de l’épisode précédent, il sera question de jouer les équilibristes dans la ville Italienne, et uniquement dans cette dernière. L’aventure aura beau sembler cloisonnée sur le papier, il vous faudra tout de même des heures et des heures pour explorer tous les recoins de la carte et réussir toutes les missions annexes, aussi diverses que variées, allant de la simple veuve à venger au clan de voleur à former. Pourtant, Brotherhood ne joue jamais vraiment la carte de l’audace, et il ne vous sera pas rare de ressentir comme un arrière goût de déjà-vu lorsque vous réaliserez certaines quêtes, qu’elles soient principales ou secondaires. Les mécanismes de jeu n’ont de même pas été chamboulés, et on retrouve de la même façon l’excellente prise en main amorcée avec Assassin’s Creed II, nous permettant d’escalader le plus “simplement” du monde n’importe quel bâtiment, et de faire mordre la poussière aux forces ennemies qui viendront nous chatouiller d’un peu trop près. A ce sujet, il est bon de noter que si les affrontements sont désormais légèrement plus péchus, ils laissent la part belle au schéma je pare/j’attaque/je pare, etc…
Mais n’allez pas croire que ce spin-off est fainéant. Loin de là. Les développeurs du jeu ont ainsi injecté quelques excellentes idées qui à elles seules vous donneront envie de repartir à l’aventure. A commencer par la possibilité d’utiliser des espèces de souterrains vous permettant de vous rendre aux 4 coins de Rome en quelques secondes. De la même façon, vous aurez l’obligation de “reprendre” aux mains des Borgia les quartiers de la ville de Rome, et ce en faisant littéralement brûler leurs bastions, des espèces de tours gigantesques. Une fois repris, il vous faudra pérenniser ces quartiers, en investissant dans des banques ou bien encore en permettant aux médecins de s’installer. Conséquence directe : en réalisant ces actions, vous amassez un pécule de plus en plus conséquent à intervalles réguliers, et vous voyez votre influence grimper en flèche. Utile pour convertir les citoyens à votre cause… Mais n’allons pas vous gâcher le plaisir de la découverte ! A côté de ça, il vous sera proposé de réaliser des objectifs bien définis pour chaque mission afin de boucler le jeu à 100% (réussir telle mission en x minutes, ne pas vous faire toucher, etc…) tout comme il vous faudra également parfois quitter le Rome du 16ème siècle pour partir à l’aventure avec Desmond, le descendant d’Ezio. Amusant, mais loin d’égaler en terme d’intérêt la véritable trame principale
Et puis, impossible de ne pas acclamer le nouveau mode multijoueur inclus au jeu. Décliné sur le thème de “tuer ou être tué (d’une lame dans la gorge…)”, il vous propose via 4 modes plus ou moins semblables de prendre l’apparence de l’un des 15 personnages modélisés (un prêtre sadique, un bourreau, un assassin “classique”, ect.) et de vous retrouvé projeté dans une aire de jeu où il faudra rivaliser d’adresse pour non seulement identifier la cible que vous devrez assassiner en prenant garde de ne pas voir l’un de vos semblables vous assassiner sauvagement, et ce tout en devant faire avec les nombreux PNJ implantés sur les maps afin de vous pousser à tuer la mauvaise cible. Diabolique… Vous l’aurez compris : le multi de Brotherhood n’a vraiment rien d’anecdotique, et propose en plus un système d’évolution accrocheur, dans le sens où il vous offre la possibilité de débloquer de nouvelles aides au fur et à mesure de votre avancée (possibilité de changer d’apparence le temps de quelques secondes, de courir plus vite, ect…) Reste tout de même que le jeu traîne quelques casseroles : I.A parfois perfectible et manquant d’esprit d’initiative (si une I.A peut jouir d’un tel esprit…), moteur graphique quelques fois fumeux. A l’ouest, rien de nouveau, ces points noirs étaient déjà présent au sein du second volet. Et n’ont visiblement pas eu l’occasion d’être rectifiés !
Le verdict ?
Les +
Une quête solo riche et variée
Un multi vraiment bien ficelé
L’ambiance toujours aussi prenante
La possibilité de « gérer » les quartiers de Rome
Les –
Un air de déjà-vu ?
Si vous êtes de ceux qui ont mené l’aventure d’Assassin’s Creed II à son terme, vous ne serez sans doute pas surpris d’apprendre qu’Assassin’s Creed : Brotherhood reprend l’histoire du volet suscité exactement là où elle s’était arrêtée : au pied de la ville de Rome, et toujours menée par un Ezio en grande forme (pas franchement dans les premières minutes du jeu), qui devra en découdre avec les Borgia, désormais détenteurs de la fameuse pomme d’Eden. Et cette fois, à contrario de l’épisode précédent, il sera question de jouer les équilibristes dans la ville Italienne, et uniquement dans cette dernière. L’aventure aura beau sembler cloisonnée sur le papier, il vous faudra tout de même des heures et des heures pour explorer tous les recoins de la carte et réussir toutes les missions annexes, aussi diverses que variées, allant de la simple veuve à venger au clan de voleur à former. Pourtant, Brotherhood ne joue jamais vraiment la carte de l’audace, et il ne vous sera pas rare de ressentir comme un arrière goût de déjà-vu lorsque vous réaliserez certaines quêtes, qu’elles soient principales ou secondaires. Les mécanismes de jeu n’ont de même pas été chamboulés, et on retrouve de la même façon l’excellente prise en main amorcée avec Assassin’s Creed II, nous permettant d’escalader le plus “simplement” du monde n’importe quel bâtiment, et de faire mordre la poussière aux forces ennemies qui viendront nous chatouiller d’un peu trop près. A ce sujet, il est bon de noter que si les affrontements sont désormais légèrement plus péchus, ils laissent la part belle au schéma je pare/j’attaque/je pare, etc…
Mais n’allez pas croire que ce spin-off est fainéant. Loin de là. Les développeurs du jeu ont ainsi injecté quelques excellentes idées qui à elles seules vous donneront envie de repartir à l’aventure. A commencer par la possibilité d’utiliser des espèces de souterrains vous permettant de vous rendre aux 4 coins de Rome en quelques secondes. De la même façon, vous aurez l’obligation de “reprendre” aux mains des Borgia les quartiers de la ville de Rome, et ce en faisant littéralement brûler leurs bastions, des espèces de tours gigantesques. Une fois repris, il vous faudra pérenniser ces quartiers, en investissant dans des banques ou bien encore en permettant aux médecins de s’installer. Conséquence directe : en réalisant ces actions, vous amassez un pécule de plus en plus conséquent à intervalles réguliers, et vous voyez votre influence grimper en flèche. Utile pour convertir les citoyens à votre cause… Mais n’allons pas vous gâcher le plaisir de la découverte ! A côté de ça, il vous sera proposé de réaliser des objectifs bien définis pour chaque mission afin de boucler le jeu à 100% (réussir telle mission en x minutes, ne pas vous faire toucher, etc…) tout comme il vous faudra également parfois quitter le Rome du 16ème siècle pour partir à l’aventure avec Desmond, le descendant d’Ezio. Amusant, mais loin d’égaler en terme d’intérêt la véritable trame principale
Et puis, impossible de ne pas acclamer le nouveau mode multijoueur inclus au jeu. Décliné sur le thème de “tuer ou être tué (d’une lame dans la gorge…)”, il vous propose via 4 modes plus ou moins semblables de prendre l’apparence de l’un des 15 personnages modélisés (un prêtre sadique, un bourreau, un assassin “classique”, ect.) et de vous retrouvé projeté dans une aire de jeu où il faudra rivaliser d’adresse pour non seulement identifier la cible que vous devrez assassiner en prenant garde de ne pas voir l’un de vos semblables vous assassiner sauvagement, et ce tout en devant faire avec les nombreux PNJ implantés sur les maps afin de vous pousser à tuer la mauvaise cible. Diabolique… Vous l’aurez compris : le multi de Brotherhood n’a vraiment rien d’anecdotique, et propose en plus un système d’évolution accrocheur, dans le sens où il vous offre la possibilité de débloquer de nouvelles aides au fur et à mesure de votre avancée (possibilité de changer d’apparence le temps de quelques secondes, de courir plus vite, ect…) Reste tout de même que le jeu traîne quelques casseroles : I.A parfois perfectible et manquant d’esprit d’initiative (si une I.A peut jouir d’un tel esprit…), moteur graphique quelques fois fumeux. A l’ouest, rien de nouveau, ces points noirs étaient déjà présent au sein du second volet. Et n’ont visiblement pas eu l’occasion d’être rectifiés !
Le verdict ?
Les +
Une quête solo riche et variée
Un multi vraiment bien ficelé
L’ambiance toujours aussi prenante
La possibilité de « gérer » les quartiers de Rome
Les –
Un air de déjà-vu ?
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