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Test : Amazon Kindle Touch

Depuis l’arrivée du Kindle 4, le marché des liseuses a évolué dans le bon sens en France. Après une traversée du désert, on se retrouve maintenant…

Depuis l’arrivée du Kindle 4, le marché des liseuses a évolué dans le bon sens en France. Après une traversée du désert, on se retrouve maintenant avec une offre qui commence à être riche et enfin digne de ce nom. En novembre dernier, la Fnac avait répondu à Amazon et son Kindle 4 avec son partenariat avec le canadien Kobo (voir notre test ICI). Et bien, c’est en ce début de printemps 2012 qu’Amazon est revenue à la charge avec le Kindle Touch, version tactile du Kindle 4 et qui est aussi désormais disponible en France.

Parce que le Kindle Touch complète la gamme Kindle auprès du Kindle 4, il se rapproche sur pas mal de points à son frère non tactile. Aussi, je vous invite à lire le test du Kindle 4 ICI.

Caractéristiques

Pour ce qui est spécifications techniques, le Kindle Touch est disponible en version WiFi ou WiFi+3G. Il vous propose un écran tactile multi-touch e-ink de 6″ soit 15cm avec une résolution de 600×800, une densité de 167dpi et 16 niveaux de gris, une mémoire de 4Go (3Go disponible soit l’équivalent de 3000 ebooks quand même), le WiFi b/g/n, la 3G en option, un port microUSB pour la synchro et la recharge, une autonomie annoncée allant jusqu’à deux mois, la compatibilité avec les formats Kindle (AZW), TXT, PDF, MOBI non protégé, PRC natif, HTML, DOC, JPEG, GIF, PNG et BMP, une prise audio stéréo 3,5 mm, des hauts-parleurs à l’arrière de l’appareil, la compatibilité avec les formats audio MP3/AAC et aussi les livres audios, le tout dans 172x120x10,1mm pour 213g (220g pour la version 3G).

Dans tous les cas, je vous redirige vers la page officielle du produit parce que vous aurez droit aux définitions et autres autour d’une liseuse comme ce qu’est un écran e-ink.

L’Amazon Kindle Touch est disponible ICI à 129€ dans sa version WiFi et ICI à 189€ dans sa version 3G.

[nextpage title=”Utilisation, WhysperSync & Comparaisons”]

A l’utilisation

Je ne reviens pas sur l’écran E.-ink qui vous donne l’impression d’avoir du papier. Le contraste est parfait et pour peu que vous ayez un peu de lumière, la lecture est des plus agréables. Pour l’avoir encore utilisé en plein soleil, je peux vous dire qu’aucune tablette ne pourra rivaliser avec un écran e-ink pour la lecture de roman.

Comme pour le Kindle 4, il vous faudra bien évidemment avoir un compte Amazon pour pouvoir acheter des livres sur le Kindle Store. Si vous avez acheté votre Kindle Touch en ligne, il vous sera livré entièrement configuré avec le compte vous l’avez acheté. L’interface utilisateur est toujours disponible en plusieurs langues depuis l’internationalisation des Kindle et donc leur disponibilité en dehors des US.

De même que pour le Kindle 4, l’interface utilisateur est plus qu’austère, on va a l’essentiel. En appuyant sur le bouton Home, vous aurez droit à une liste de vos livres présents sur le Kindle. Pas de vignettes ou autres comme c’est le cas sur le Kobo by Fnac par exemple. A la différence du Kindle 4, vous aurez sur la page d’accueil accès directement aux store et menu de configurations. L’accès aux livres se fait de manière rapide et depuis le Kindle 2, le rafraichissement des pages est devenu plus que rapide.

En dehors de l’accès via un écran tactile, on retrouve exactement les mêmes options que sur le Kindle 4 avec en plus le menu Text-to-Speech dans un livre qui vous permet de transformer n’importe quel livre en livre audio. J’ai même essayé avec un PDF, ça a fonctionné sans problème. Vous retrouverez bien évidemment les dictionnaires de langues qui vous permettront d’avoir une définition d’un mot en sélectionnant le mot à partir de l’écran tactile. Inutile de vous dire qu’avec ce dernier, c’est bien plus pratique qu’avec le pad 4 directions du Kindle 4.

Réseaux sociaux obligent, vous pourrez bien évidemment partager des passages sur Facebook et/ou Twitter. Dans les petits plus, Amazon a aussi intégré un petit navigateur sans prétention, mais qui pourra dépanner au cas où. Bon évidemment, c’est en noir & blanc et ce n’est pas super rapide, mais ça peut servir… Si si ! Comme c’est devenu la mode, vous pourrez accéder au Kindle Store. Pratique puisqu’une fois le livre acheté, il se téléchargera automatiquement sur votre Kindle. De même avec un achat sur un ordinateur, le livre acheté se téléchargera automatiquement sur votre Kindle.

Pour ce qui est des formats, comme vous avez pu le voir, le Kindle Touch, tout comme le Kindle 4, n’est toujours pas compatible avec le format ePub qui est devenu la référence. Il va falloir ainsi passer par des logiciels tiers comme l’excellent Calibre pour la conversion. On notera par contre que le Kindle ne fait pas de gestion de répertoires donc si vous voulez mettre un grand nombre de fichiers dans le répertoire Documents et bien vous aurez une liste tout aussi grande que le nombre de fichiers que vous avez transférés.

On termine cette partie avec la gestion du tactile par Amazon. Alors que tous ses concurrents ont choisi de diviser l’écran en trois colonnes (la colonne de gauche pour revenir en arrière, la colonne du centre pour les options de lecture, la colonne de droite pour passer à la page suivante), la firme américaine a préféré une autre disposition comme l’illustre la photo ci-dessous. Dans l’absolu, ça ne change pas grand chose si ce n’est, c’est vrai, que j’ai moins cliqué sur les options de lectures. C’est tout bête en soi mais au final, j’ai préféré. A noter que les gestes, comme sur tablettes, fonctionnent aussi.

Whispersync

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la technologie introduite par Amazon avec l’arrivée de ses Kindle. En gros, elle permet de synchroniser sur vos appareils la dernière page lue, les signets et les annotations. Ainsi, quelle que soit la plate-forme que vous utilisez, vous pourrez toujours reprendre votre lecture là où vous vous êtes arrêté. Pratique, ça m’a permis de reprendre mes lectures de mon Kindle 4 sur le Kindle Touch.

Et les autres Kindle

Vous trouverez dans la galerie des photos comparatives avec tous les Kindle sortis à ce jour mais aussi le Kindle 4 en particulier et le Kobo by Fnac. Même si le Kindle Touch est un peu plus lourd que les Kindle 4 ou Kobo by Fnac, ça reste dans le même esprit tout comme pour la taille. Sinon, je pense que les photos parlent d’elles-mêmes déjà. Maintenant, si je devais en choisir, je ne prends pas assez de notes dans un livre pour justifier le confort du Touch. Du coup, j’aurai toujours une petite préférence pour le Kindle 4 parce que les boutons sur la tranche ne me gênent pas mais aussi pour son poids plume.

Par contre, par rapport à un Kindle 3 qui vous proposait un clavier physique, inutile de vous dire que le clavier virtuel le remplace parfaitement sans compter qu’on récupère au passage la lectures de fichiers audio (pratique en tâche de fond) mais surtout la lecture audio des livres qui fonctionnement merveilleusement bien.

Par rapport au Kobo By Fnac

Comme on l’a dit un peu plus haut, le Kindle Touch est un peu plus lourd et un peu plus grand par rapport à un Kobo by Fnac, mais rien de dramatique. J’ai une grosse préférence sur l’implémentation du tactile par Amazon, c’est à l’usage plus pratique et on fait beaucoup moins d’erreur. De même, Amazon a eu la bonne idée de faire des rebords d’écran plus épais, ce qui m’a permis de moins toucher l’écran par inadvertance. Par contre, le Kobo vous propose le support de fichiers non propriétaires, c’est une affaire de choix. Si je devais choisir pour le côté matériel, je choisirai sans doute le Kindle Touch. Pour la partie software, je me pencherai plus vers le Kobo by Fnac pour le support de nombreux formats et une interface utilisateur mieux pensée.

Attention, je ne parle pas du contenu des deux stores, tout dépend de vous sur ce point et c’est un point important. Certains titres sont disponibles sur l’un et d’autres sur l’autre donc c’est à vous de voir.

Par rapport à une tablette

Comme d’habitude, la question qui revenait souvent était celle de la comparaison par rapport à une tablette. J’en profite pour en remettre une couche, ce n’est pas comparable du tout. Une liseuse est faite pour lire et c’est tout. L’avantage de l’écran E.-Ink, c’est qu’il n’y a aucune source lumineuse provenant de l’appareil. Du coup, ça fonctionne vraiment comme un livre papier avec ses avantages et ses inconvénients liés à une source lumineuse extérieure… Et â côté des écrans IPS, un des avantages certains est que ça ne fatigue pas, mais alors pas du tout les yeux et ce n’est pas négligeable.

Alors oui, on peut très bien lire avec une tablette, mais vos yeux en prendront un coup et puis tenir 200g dans les mains, c’est toujours plus agréable que 600g en moyenne, non ? Donc pour moi, la liseuse vient en complément d’une tablette. Pour exemple, la semaine dernière, j’étais en Floride pour la BlackBerry World 2012, inutile de vous dire que j’ai essayé de lire sur une tablette au bord de la piscine parce que c’était plus pratique de ne pas avoir deux appareils et bien je suis vite revenu au Kindle pour lire en plein soleil.

[nextpage title=”Conclusion et Galerie”]

Conclusion

Je l’avais déjà dit lors de la sortie du Kindle 4, je préfère ce dernier pour sa légèreté et les boutons physiques n’impactent que très peu l’expérience de lecture. Maintenant, je ne nie pas que le Kindle Touch est une réussite. Si vous prenez des notes régulièrement, le choix du Kindle Touch se fera tout naturellement parce que plus pratique pour la saisie des notes. Je vous rappelle aussi l’option 3G gratuite qui vous permettra d’avoir accès à vos livres n’importe où et n’importe quand, surtout si vous êtes abonnés à des quotidiens.

Alors ce n’est clairement pas le moins cher, surtout pour la version 3G, mais l’écosystème d’Amazon est complet et plus pratique que la concurrence. Je tiens à préciser, encore une fois, que le test est quelque part lié à tout l’écosystème d’Amazon et non seulement l’appareil qui ne serait rien s’il n’y avait pas de store digne de ce nom !

La Galerie Photo

[nextpage title=”Packaging & Design”]

Le packaging

Rien de transcendant de ce côté-là puisqu’à la manière des précédentes versions, c’est livré avec son câble MicroUSB blanc et puis c’est tout. Il y avait, il fut un temps, un chargeur intégré, mais c’est bel et bien révolu. D’un autre côté, vous pourrez toujours recharger la bête depuis n’importe quel port USB. Et avec l’autonomie annoncée allant jusqu’à deux mois, inutile de vous dire que vous ne rechargerez que très peu votre Kindle, une dizaine de fois tout au plus par an.

Design

Une fois qu’on est passé par l’Amazon Kindle 4 ou encore plus récemment par le Kobo by Fnac, l’Amazon Kindle Touch accuse un léger surpoids qui se sent dès qu’on l’a en main. On passe quand même de 170g pour le Kindle 4 à 213g pour le Kindle Touch. Alors oui, dans l’absolu, 43g, ce n’est pas grand chose mais ça se sent. De même, à cause de quelques fonctions supplémentaires comme la lecture de musiques et donc la présence d’une prise jack, le Kindle Touch est aussi plus épais mais on parle de quelques millimètres alors il n’y a pas mort d’hommes, surtout qu’on passe d’une autonomie annoncée d’un mois sur le Kindle 4 à deux mois sur le Kindle Touch. Je vous rappelle que la version 3G pèse 220g, la différence est donc négligeable entre la version WiFi et la version 3G.

Pour en revenir au poids, on revient au poids d’un Kindle 3, ce qui reste bien léger et surtout, toujours plus léger que n’importe quel livre de poche. Pour ce qui est de la finition, même si c’est tout plastique, elle est excellente, le dos en soft-touch est des plus agréables, le contour en métal est agréable au toucher, le tout vous donne un produit bien fini. Par contre, veillez à protéger la face avant de la liseuse parce que le plastique peut se rayer avec te temps. C’est ce que j’ai noté au fil du temps sur le Kindle 4.

Sur la face avant se trouvent l’écran E.-ink, en bas de l’écran se trouve le bouton Home pour revenir à la page d’accueil avec en liste tous vos livres. Vous ne trouverez rien sur les tranches du haut, à gauche et à droite. Sur la tranche du base se trouve la prise MicroUSB, la prise mini-jack de 3,5mm et le bouton de mise sous tension. A côté de ce dernier se trouve la petite LED pour la recharge et la mise sous tension.

On remarque aussi qu’au dos se trouvent des connecteurs qui finalement ne servent pas à un dock ou autres mais à alimenter certains accessoires comme les étuis avec lampe intégrée. Par contre, ça doit forcément influer sur l’autonomie.

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16 commentaires
  1. Tu auras la réponse en lisant le texte…

    [Le glowlight ne fera son apparition que dans quelques mois sur la prochaine liseuse B&N et sous d’autres appellations chez la concurrence :x]

  2. la semaine dernière, j’étais en Floride pour la BlackBerry World 2012, inutile de vous dire que j’ai essayé de lire sur une tablette au bord de la piscine.

    L’enfoiré 😛

  3. “Je tiens à préciser, encore une fois, que le test est quelque part lié à tout l’écosystème d’Amazon et non seulement l’appareil qui ne serait rien s’il n’y avait pas de store digne de ce nom !”

    Amen.
    Je te félicite pour avoir rappelé ça, surtout à ce moment-là du test.
    En fait, c’est quelque chose que les testeurs rappellent très peu souvent quand ils essayent une nouvelle liseuse, mais c’est pourtant un point de jugement majeur.
    Et d’ailleurs, de là découle aussi une sorte de malaise avec EPUB au sein de la communauté des développeurs e-books. Non pas qu’ils soient pro-Amazon pour un sou (ils ont suffisamment à gueuler sur les carences techniques du format Amazon, bien que le nouveau format améliore grandement les choses), mais plutôt qu’ils sont très bien placés pour dire que le discours “EPUB, c’est super bien, c’est un standard et Amazon c’est des gros méchants heu” dans la bouche des revendeurs, c’est une tromperie marketing dans laquelle les consommateurs ne doivent pas tomber.

    En fait, ePUB est un standard technique, pas un standard réel. Il y a même des fonctionnalités (décidées de façon collégiale par les acteurs du livre numérique au sein de l’IDPF) qui ne sont pas imposées, et un revendeur peut donc tout à fait ne pas les supporter, mais ça veut également dire que la façon d’intégrer ces fonctions peuvent être différentes d’un fabricant de liseuse à l’autre…
    Résultat : un EPUB est un format standard si le développeur accepte de “standardiser par le bas”, en prenant la minimale base commune pour son code, en n’utilisant pas des fonctions pourtant prévues dans la documentation officielle parce qu’un ou deux fabricants majeurs ne les supportent pas… Bref, on en revient à la guerre des browsers Web en 1995.
    EPUB, Mobi, PRC utilisent les langages du web (CSS, HTML, éventuellement Javascript). Donc la base est commune. Ironiquement, le nouveau format d’Amazon offre un meilleur support EPUB (via leur convertisseur) que certains revendeurs qui se targuent de supporter le format EPUB… coucou Barnes & Noble, Kobo ou Sony (qui tournent avec le moteur de rendu Adobe proprement catastrophique, tellement catastrophique qu’ils sont obligés d’en développer un nouveau pour EPUB3…)
    Du coup, on est sur une fragmentation du rendu comme sur le développement web, avec différents moteurs de rendu qui ne supportent pas les mêmes choses et pas de la même façon, qui intègrent telle ou telle fonction mais pas une autre dispo ailleurs, etc. Au final, il est tout à fait possible de réaliser un fichier EPUB qui ne tournera que sur un moteur de rendu et pas sur les autres… le standard s’impose donc par les pratiques des développeurs qui commencent à en avoir plein le c** tellement les revendeurs font de la merde. Ils sont d’ailleurs même pas considérés comme des développeurs normaux vu qu’on ne leur met aucun outil ou documentation à disposition. On est donc dans une situation où les développeurs doivent vérifier les fichiers sur chaque machine ! Pour reprendre les termes d’un commentateur US sur un site spécialisé, qui ont été plus que confirmés par d’autres, l’environnement de développement e-book est l’environnement de développement le plus amateur du monde, parce que les revendeurs s’en branlent. Seuls Amazon et Apple jouent le jeu à ce niveau-là et donnent aux devs de quoi les aider dans leur travail.

    Après, outre ces gros problèmes d’environnement de dev de merde et de non-obligation de respect des features EPUB documentées, ils tournent tous plus ou moins sur un écosystème, donc avec du DRM, parfois des modifications sur les fichiers envoyés par les éditeurs, etc. Ce n’est pas tant le format propriétaire ou standard qui enferme le lecteur dans un écosystème (après tout, c’est une conversion qui prend 30 secondes), mais les DRMs. Et autant dire que si ça continue comme ça et que les revendeurs font ce qu’ils veulent avec EPUB, on va avoir des fichiers EPUB développés pour chaque fabricant. Est-ce que c’est ça, un standard ?

  4. Un petit touchpad pour se déplacer serait nienvenu car il permettrait d’éviter, on plutôt de réduire, les traces de doigts.

    Car cette machine est tout de même dédiée à la lecture, et dans cette optique un écran propre c’est important.

    C’est une idée que je propose aux fabricants, je n’ai pas déposé de brevet et je ne demande pas le versement de royalties 🙂

    C’est un peu l’avis de Nico :
    “On regrette la disparition des boutons physiques du Kindle 4 pour tourner les pages. Une cohabitation avec le tactile aurait été idéale”

    Merci pour son avis très bien fait avec beaucoup de photos. 🙂

  5. J’ai acheté le Kobo suite à votre test et j’en suis très content … surtout depuis la dernière mise à jour 🙂 Maintenant j’ai des textes justifiés et les pages ne se tournent plus en double.
    Est-ce que le Kindle a les même défaut ou il est plus abouti “out of the box” ? Sinon ça vaudrait le coup de parler des store, c’est un peu le délire dans les prix à la FNAC : des bouquins à 3€ (ok) et d’autre qui coûtent deux fois le prix du poche ! (exemple les Robin Hobb qui sont à 15€). Il n’y a pas que du côté des dev que ça sent l’amateurisme…

  6. Sauf que .. Les tarifs sont aberrants !
    En Angleterre par exemple les tarifs sont suffisamment bas pour pousser les gens à acheter une version numérique. En France on se retrouve avec des tarifs proches des versions papier.

  7. Je rejoins mpolo. Du tactile sur un écran sur lequel on est censé lire est pour moi aberrant et je serais curieux de voir si la prise de note est vraiment plus simple avec le touch qu’avec le 3 (avec clavier).

    En possesseur du 3 que je suis, je ne pense pas qu’il y ait une amélioration suffisante que pour passer au 4 (et encore moins touch).

    Vivement la prochaine réelle innovation sur des liseuses 🙂

  8. Concernant les tarifs des livres, je ne pense pas que le problème viens de la Fnac ou d’Amazon, mais surtout des éditeurs (surtout les gros éditeurs) qui on peur du numérique.

  9. Le tactile est vraiment pratique, on s’y fait três vite surtout qu’il y’a plusieurs façon de faire des actions comme tourné les pages ou zoomer, on peux le faire simple en 1 clic ou a la façon d’une tablette.

  10. J’ai un Kobo Touch et un ami un Kindle (celui là : http://amzn.to/L1i5Go)
    On a fait un échange pendant quelques jours. Quand on utilise ces tablettes juste pour lire, on ne peut pas dire qu’il y a une différence notable. Mais le truc c’est comme les téléphones, la majorité des gens les achètent pour faire autre chose que téléphoner.
    Après le système fermé, Amazon ou Fnac, c’est comme le reste. On le sait, soit on accepte la règle du jeu (j’achète un ipad, le système est ferméé aussi) soit on n’achète pas.

  11. Bon test. Ce nouveau kindle a l’air intéressant en effet. Néanmoins, je regrette qu’il soit 100% tactile. Pourvoir avoir le choix aurait été le must.
    Cet article me fait d’ailleurs penser à ce supplément high-tech que vont sortir les Inrockuptibles dans quelques jours où il présenteront de nombreux produits innovants tel que celui-ci (http://in.lesinrocks.com/high-tech)

  12. Comme d’hab, pas d’EPUB, et n’en déplaise au sieur Boudieu, l’epub EST un standard de fait, représentant 86% de l’offre légale en France en 2011 (source :http://www.idboox.com/etudes/etude-etat-du-marche-du-livre-numerique-en-france-en-2011).
    La guerre des standards n’existe pas, il n’y en a qu’un et c’est bien l’EPUB.
    Une “liseuse” qui n’incorpore pas ce standard a t’elle droit au titre de liseuse ?

    Et puisqu’il s’y “connait” en technique, il devrait savoir que en prenant un fichier EPUB qui respecte le standard de base, on pourrait le faire lire sur n’importe quelle machine. Mais Amazon ne le fait pas. Et ça, ça n’a rien à voir avec la technique !
    Amazon doit d’ailleurs être la seule société a pratiquer ainsi, si j’en juge par la liste des liseuses qui supporte le standard EPUB : http://fr.wikipedia.org/wiki/Epub

    Le fait que certains détourne le standard, n’a rien à voir avec le standard en lui-même : ce serait comme de dire que le beurre n’est pas du beurre sous prétexte que certains vendent de la margarine sous le nom de beurre. C’est un raisonnement biaisé, qui tente de présenter un argumentaire technique pour faire oublier le défaut colossal du fameux écosystème d’Amazon : ce que l’on achète chez eux ne pourra jamais être lu nulle part ailleurs que sur des machines Kindle. Ceci, indépendamment du problème supplémentaire de cette arnaque que sont les DRMs.
    D’ailleurs, rien ne vous garantit que quand votre Kindle sera morte, le format actuel pourra encore être lu sur les nouvelles “liseuses” d’Amazon.
    Autrement dit, à éviter de toute urgence.

    Et puis dire qu’il suffit de 30 secondes pour convertir un ficher EPUB en format Amazon… tout en affirmant que le format EPUB n’est pas un standard (et donc qu’il faudrait un super logiciel pour traduire tous les formats non standard en format propriétaire Amazon)… c’est très très incohérent. Et ces fichiers convertis seront aussi à jeter si on achète une vraie liseuse.

    Pour aller plus loin : la tentative de balkanisation des formats est due aussi à un phénomène de vente liée : si les distributeurs d’ebooks avaient interdiction de vendre des liseuses propriétaires (ou tout autre solution propriétaire), ils ne pourraient plus tenter de rendre captif leur clientèle. Et ça, c’est un problème purement politique, pas technique. Mais comme d’hab, les hommes politiques ne feront pas leur boulot, faut pas rêver.

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