C’était il y a déjà deux semaines, Amazon avait profité du calme de ce mois d’octobre pour annoncer ses nouvelles liseuses numériques. Et si cela ne reste que des liseuses, Amazon a su innover là où c’était important afin de proposer une expérience plus rapide et plus confortable de ses appareils. Aujourd’hui, on s’intéresse au nouveau Kindle Paperwhite de 12ème génération ou 2024 pour les intimes. On s’attaquera sous peu à l’autre nouveauté marquante d’Amazon, la première liseuse couleur du constructeur américain. Mais ça sera pour un autre test, revenons au Kindle Paperwhite. Cela fait maintenant deux semaines qui nous accompagne en voyage et force est de reconnaître que c’est un parfait compagnon pour ceux qui aiment lire des romans ou des mangas.
La gamme Kindle a toujours été importante pour Amazon et plus encore ces dernières années. En effet, pour rappel, la dernière année est d’ailleurs l’année où Amazon a vendu le plus de Kindle sur les dix dernières années. Et plus surprenant encore, 60% des ventes de l’année dernière se sont faites sur des primo-accédants. Les usages montrent ainsi que la Gen Z est très avide de lecture et surtout, elle adore le Kindle et il suffit de faire un tour sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que les Kindle font partie de ces rares produits techs que les utilisateurs s’approprient. Aujourd’hui, on compte 20,8 milliards de pages lues sur Kindle par mois.
D’un point de vue technique
Dans l’absolu, on parle toujours d’une liseuse avec un écran e-ink. Pour ceux qui n’ont pas tout suivi, un écran e-ink est ce qu’on appelle un écran avec de l’encre électronique. Et à la différence d’un écran avec une dalle LCD/IPS ou OLED, un écran e-ink simule l’impression d’un papier et s’avère être parfait pour la lecture puisque les pixels ne sont pas rétro-éclairés et ne fatiguent pas les yeux. De même, parce que un écran e-ink est de type mat, il s’utilise parfaitement au soleil et ce, sans aucun reflet.
Le hic, c’est son rafraichissement qui est loin de ce que propose un écran type LCD/IPS ou OLED. Typiquement, on ne regarde pas de vidéos avec un écran e-ink. Déjà, parce que c’est en noir&blanc et deux parce que le rafraichissement ne le permet pas. Dans la réalité et avec la puissance des processeurs de ces dernières années, on arrive enfin à lire des vidéos mais on reste loin de la fluidité d’un écran plus classique.
Et c’est sur ces dernières innovations qu’Amazon va marquer un grand coup puisque le nouveau Kindle Paperwhite (2024) est 25% plus rapide que son prédécesseur, ce qui permet une rapidité des plus impressionnantes pour un écran e-ink. On a l’impression de passer les pages et il n’y a plus cette latence qu’on avait auparavant. De même, les contrastes ont été grandement améliorés et si cela ne voit pas sur un roman, c’est flagrant sur un manga par exemple. Sur les anciennes générations, le manque de contraste dans un manga gênait à la lecture sur certains titres. Ce n’est plus le cas désormais.
Toujours un écran de 7 pouces
Le nouveau Kindle Paperwhite (2024) s’avère être déjà la 12ème génération de Kindle, c’est impressionnant une telle longévité et Amazon l’a bien compris avec un écosystème complet et surtout une simplicité d’utilisation au quotidien. Aussi, pour une question de continuité, on retrouve un écran de 7 pouces avec une densité de 300ppp. Selon Amazon, c’est le juste milieu entre précision d’affichage et portabilité. En toute honnêteté, on aurait aimé un écran de 8 pouces, spécialement parce qu’on est des grands consommateurs de mangas. Du coup, on est conscient que pour beaucoup, la taille de 7 pouces est juste parfaite au quotidien.
A côté de la taille, on retrouve une densité de 300ppp, ce qui permet une excellente finesse d’affichage de nos livres. C’est encore plus flagrant avec des mangas, ce qu’on avait en vrai sur les précédentes générations mais parce que ce n’était pas les mêmes dalles, le contraste n’était pas fort sur des contenus comme les mangas. Si cela ne se voyait pas forcément sur des romans et du texte, c’était flagrant sur les mangas. Aussi, avec cette nouvelle dalle, les mangas proposent enfin le contraste adéquate pour que les utilisateurs en profitent pleinement, même sur une diagonale de 7 pouces.
Et enfin, le poids qu’on ne peut passer sous silence. Le Kindle Paperwhite (2024) fait seulement 211g sur la balance et non seulement c’est un produit léger en soi, Amazon a fait sorte que le poids soit parfaitement réparti sur l’ensemble de la liseuse. Aussi, lors de nos tests, on n’a pas trouvé la liseuse lourde en main et on a pu enchainer les sessions de lecture, ce qui n’est pas le cas avec un smartphone pliant comme le Samsung Galaxy Z Fold 6 (Voir notre test ICI) qui ne fait que 40g de plus en soi.
Une Edition Signature
Cette année, Amazon propose une Edition Signature de son Kindle Paperwhite (2024). En gros, on retrouve les mêmes caractéristiques générales mais avec quelques améliorations non négligeables et forcément un prix un peu plus élevé. Si on retrouve bien évidemment le même écran antireflets de 7 pouces, l’édition Signature propose un stockage de 32Go contre 16Go pour la version normale, la recharge sans-fil, toujours pratique, le réglage automatique de l’éclairage et enfin un dos avec une finition métallique du plus bel effet.
Si la version normale est disponible en version avec publicités au prix de 169,99 euros et 179,99 euros sans publicité, les Edition Signature sont forcément sans publicité et donc au prix de 199,99 euros. Il va sans dire qu’on vous conseille fortement l’Edition Signature.
L’expérience au quotidien
Comme ses prédécesseurs, le nouveau Kindle Paperwhite (2024) propose une autonomie allant jusqu’à 12 semaines et autant le dire, on va les croire sur paroles, cela fait tout juste deux semaines et en l’utilisant une bonne petite heure par jour, on n’est toujours pas arrivé à passer sous la barrière des 50%. Pour rappel et contrairement à certains concurrents, le Kindle Paperwhite (2024) propose un éclairage, ce qui permet d’utiliser la liseuse d’Amazon aussi bien de jour que de nuit. Et de ce côté là, on n’a pas noté de problème particulier. Et pour plus de confort, on peut également régler la teinte de l’écran. Pratique. Le Kindle Paperwhite (2024) est résistant à l’eau et à la poussière. Aussi, on s’est permis de le tester sur les plages américaines sans aucun soucis particulier. Il faudra juste penser tout de même à la rincer à l’eau claire une fois rentré pour être sûr de ne pas l’abimer.
Mais une des forces des liseuses Kindle, c’est qu’Amazon a choisi le parti de se focaliser sur la lecture. Ainsi, pas d’application superflue, pas de réseau sociaux ou autres et c’est sans doute ce qui plait au plus grand nombre. Maintenant, si on en veut plus, des alternatives existent comme les produits Boox par exemple. Du coup, on l’aura compris, si vous utilisez l’écosystème d’Amazon, le Kindle Paperwhite (2024) s’inscrit dans cet écosystème. En revanche, si vous cherchez plus ouvert, il faudra sans doute regarder chez la concurrence. Mais Amazon n’est pas fou non plus et propose des applications iOS/iPadOS/Android, ce qui permet d’y venir en douceur dans cet écosystème Kindle.
Et enfin, cette génération apporte ce nouveau gain de vitesse qui se mesure à hauteur de 25% de vitesse en plus par rapport à la génération précédente. Et dans nos usages, c’est le jour et la nuit. Le rafraîchissement est tellement rapide qu’on a l’impression d’utiliser une tablette classique avec un écran IPS ou OLED. On fait défiler tellement vite les pages qu’on oublie qu’on a entre les mains une simple liseuse. Il faut le voir pour le croire. Si cette vitesse s’avère pratique pour les romans et les textes, c’est surtout sur des contenus comme les mangas qu’on a apprécié ce gain de vitesse. Lecteurs de mangas, on n’a pas vu mieux pour l’instant comme liseuse électronique pour vos contenus.
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