En 2024, le marché des montres connectées a poursuivi sa progression constante depuis une dizaine d’années, au point de frôler les 50 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le monde. Dans cet univers dominé par Apple, Garmin et Samsung, Amazfit tente d’imposer sa patte avec une approche plus accessible et résolument orientée outdoor. La T-Rex 3 incarne cette ambition : une montre ultra-résistante, pensée pour les aventuriers et affichant une autonomie que ses concurrentes peuvent lui envier.
Mais que vaut réellement cette montre face aux ténors du secteur ? À moins de 300 euros, peut-elle rivaliser avec des modèles deux fois plus chers ? Nous l’avons testée dans différentes conditions : course en ville, séances de trail sur des sentiers boueux en forêt et balades à vélo. Verdict.
Un design militaire et robuste
L’Amazfit T-Rex 3 affiche clairement ses ambitions : une montre d’aventurier capable d’affronter les conditions les plus extrêmes. Avec son boîtier renforcé, conforme à 15 normes militaires (MIL-STD-810G), elle résiste à des températures allant de -30 à +70 °C et peut supporter une immersion jusqu’à 100 mètres de profondeur. Son design massif, rappelant les montres plus imposantes de la famme Fenix chez Garmin, force le respect, mais son confort reste appréciable grâce à un bracelet en silicone souple. Et ce, malgré un poids qui frôle les 70 g (68,3 g). Massive, mais pas inconfortable en somme.
Un écran AMOLED lumineux et lisible
L’un des points forts de cette T-Rex 3 est son écran AMOLED de 1,5 pouces (contre 1,3 pouces pour la Garmin Fenix 8) offrant une résolution de 480 x 480 pixels et une luminosité pouvant aller jusqu’à 2 000 nits. Cela garantit une lisibilité parfaite, même en plein soleil. L’interface fluide et bien agencée permet une navigation intuitive, et le mode Always-On Display assure un accès permanent aux informations essentielles. Mais cette option a un impact sur l’autonomie évidemment.
Une autonomie impressionnante
C’est l’un des arguments de vente principaux de la montre : son autonomie. Avec une batterie de 700 mAh, elle promet jusqu’à 27 jours d’utilisation en mode standard et environ 10 jours en usage intensif (GPS activé en permanence, notifications, suivi d’activité). Lors de tests réels, elle tient aisément deux semaines avec une utilisation mixte, ce qui surpasse largement la plupart des smartwatchs concurrentes. Bref, on peut laisser le mode Always-On Display actif !
Des performances sportives et outdoor solides
La T-Rex 3 se destine avant tout aux amateurs de plein air. Elle propose quelque 177 modes sportifs (elle reconnaît aussi pas moins de 25 mouvements de musculation) et prend en charge des activités telles que la plongée (certification jusqu’à 45 mètres), le trail, le VTT ou encore l’escalade. Sa double fréquence GPS assure une précision accrue lors des suivis de parcours, et la montre intègre un capteur BioTracker 4.0 permettant de mesurer la fréquence cardiaque, le taux d’oxygène dans le sang (SpO2) et le niveau de stress. Elle capte également la température corporelle.
Un écosystème perfectible
Si la montre brille par sa robustesse et son autonomie, son écosystème présente quelques lacunes. L’application Zepp, bien que complète, n’est pas aussi intuitive que Garmin Connect ou l’application Polar. De plus, la compatibilité avec les applications tierces reste limitée, notamment pour l’export des données vers Strava ou Komoot. Enfin, le store d’applications reste très restreint, ce qui peut frustrer les utilisateurs les plus exigeants. Et il faut rapidement basculer sur des options payantes pour profiter à plein des conseils de coaching. Heureusement, des promotions régulières permettent de les tester à moindre prix.
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