Impossible de partir de l’IFA avant d’aller jeter un œil au seul et unique sextoy présenté lors du salon berlinois : le Poco présenté par la startup MysteryVibes. Un produit qui montre à quel point ce type d’objet a évolué ces derniers années. Fini les phallus géants raides comme la justice. Les sextoys de 2019 cherchent à s’adapter à la morphologie de leurs utilisateurs. Le Poco reprend donc le design de son frère, le Crescendo (photo ci-dessus) mais le décline en une version plus portable (photo ci-dessous).
Il est toujours possible de plier le jouet afin de l’adapter à sa forme corporelle ou de profiter d’une simulation à la fois externe et interne. Le Poco est cependant conçu pour être facile à emporter et est donc plus petit que son prédécesseur. « L’idée, c’est aussi que l’on puisse s’amuser avec à l’extérieur de la chambre et l’utiliser dans des endroits pas prévus pour » explique en souriant, Sara Arbelaez, Responsable des ventes sur les zones EMEA et APAC de la société. Pas question cependant de sacrifier la puissance et les possibilités sur l’autel de la portabilité : le Poco utilise le même moteur que son grand frère et, comme lui, il interagit avec une application dédiée sur laquelle l’utilisateur peut programmer des « scénarios ». « On peut planifier différents types de vibrations sur les parties supérieures et inférieures du sextoy. Si l’on veut placer une partie à l’intérieur et l’autre à l’extérieur, sur le clitoris, par exemple, on pourra ainsi programmer une vibration continue pour l’un et des pulsations pour l’autre ou vice-versa. Et si le scénario vous séduit, vous l’enregistrez comme une playlist Spotify !” précise Sara Arbelaez.
Le MysteryVibe Poco devrait être disponible aux environs de la Saint-Valentin 2020 en France à un prix de 79 euros. Et la startup compte bien lui adjoindre des compagnons dans les années à venir. « Le regard que la société porte sur les sextoys change et on veut faciliter ce changement », précise Sara. L’objectif ? Faire que l’utilisation de ce type d’objet cesse d’être tabou. « C’est important car les sextoys peuvent être utiles à beaucoup de gens. Ils peuvent par exemple constituer pour certains hommes ayant des dysfonctionnements érectiles une alternative aux médicaments. On travaille sur le sujet avec des médecins », confie la responsable des ventes de la société. Le modèle Tenuto, présenté à l’IFA 2018, est ainsi conçu, en ce sens : cinq de ses six moteurs servent ainsi à stimuler le pénis, les testicules et le périnée (le 6e sert à stimuler le clitoris de la partenaire s’il s’agit d’une relation hétérosexuelle).
Pour MysteryVibes, c’est cependant loin d’être le seul sujet à explorer. « On sait par exemple que l’accouchement ou la ménopause rendent parfois la stimulation sexuelle compliquée. Et, là encore, des sextoys bien conçus peuvent aider les femmes à renouer avec le plaisir. Autre défi identifié par la société : changer la façon dont l’utilisation de ces objet au sein du couple est perçue. « On voit encore parfois les sextoys comme une menace quand, au contraire, ces objets peuvent aider à renouer le dialogue au lit ». En bref, arrêtons de nous en faire, nous explique MysteryVibes : se faire plaisir, c’est bon pour le moral et la santé, il est temps que l’utilisation de sextoys (et la conversation autour) devienne aussi banale que celle d’un Fitbit !
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Une vidéo de démonstration aurait été plus utile je pense :/