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Red Dead Redemption 2 : nos premières heures de test

Dès le début, Read Dead Redemption 2 a axé sa communication sur la narration, une plongée dans les hauteurs et la décadence d’un groupes de hors-la-loi. Mais comme tout monde ouvert, il contient des moments de narration impromptus. Sur ces premières heures de jeu, ce sont clairement les épisodes les plus mémorables. En attendant notre test complet qui arrive la semaine prochaine, on vous livre un aperçu de nos toutes premières heures dans Red Dead Redemption 2.

Le jour de l’ours

Développé dans des conditions très difficiles par les équipes de Rockstar, Red Dead Revolution 2 est un concentré de démesure qui s’astreint à coller chaque seconde à une sorte de réalisme forcené. Dès le réveil, tout est difficile pour le pauvre Arthur Morgan. L’idée aujourd’hui est de partir chasser l’ours juste après le café. Rien de surprenant dans cette ambiance de gros barbus qui mesurent sans cesse leur flingue. Après une traque minutieuse de quelques secondes, la bête est là, balafrée, enragée et poilue. Courageux, Arthur fait bouclier de son corps pour sauver son vieux comparse moins à l’aise que lui avec l’héroïsme.

Au terme de ce combat, l’ours est blessé dans son orgueil d’animal alpha du coin, sans pour autant avoir abandonné l’idée de survivre avec deux balles de carabines dans la tête. Normal. Abandonné par son ami désireux de rentrer au camp, le pauvre Morgan va vite se retrouver seul face à la bête. Caché derrière un rocher, il épaule son fusil et tire 5 coups de feu dans la caboche de l’animal. Clairement blindé, le plantigrade ne chute qu’après une ultime décharge au niveau de la patte. Il est temps de retrouver la chaleur du camp et les blagues mi-graveleuses, mi-racistes de Micah.

Le chapeau de la destinée

A mi-chemin, tandis que la nuit tombe, Arthur s’aperçoit que son fidèle chapeau s’est envolé lors du duel face à l’ours (les galurins de ce monde étrange semblent être animés par une irrépressible envie de s’envoler). Le cow-boy retourner le chercher sur les lieux. Il est bien là, posé négligemment dans du sang et de la boue. Mais ce détour occasionne une rencontre fortuite. Depuis les fourrés, des cris retentissent en pleine nuit. Une demoiselle se trouve à l’arrière d’un canasson, enlevée par un rustre. Arthur fonce aussitôt délivrer la jeune femme. Agrippé à sa selle, il saisit son lasso et provoque la chute du kidnappeur dans un fracas d’os et de branchages. Mais notre héros n’a pas pensé au fait que le cheval était un organisme indépendant. La monture continue sa course en plein bois, enhardie par les suppliques de la victime.

Un peu surpris, Morgan fouette son destrier, filant entre les arbres tel le vent d’été, jusqu’à enfin toucher du doigt la tunique de sa cible. Parvenu à arrêter le galop du cheval, il s’empresse de détacher la demoiselle qui le remercie par un sourire de circonstance, un tantinet crispé. Ce qui n’est pas étonnant après avoir failli partir en tonneaux au fond de la première falaise croisée. Ha, l’amour du travail bien fait, le respect de la veuve et de l’orphelin, se dit Arthur.

D’un geste leste, il dirige son pied vers l’étrier et heurte quelque chose. C’est la corde attachée au bandit de sentier. Le cow-boy se rend compte qu’il a traîné le pauvre homme  sur plusieurs centaines de mètres. Sans surprise, ce dernier est mort. Un peu piteux, Arthur cherche un moyen de cacher le corps lorsqu’il voit son chapeau loin derrière. Juste au pied de la monture d’un homme de loi local qui ne parait pas comprendre le côté cocasse de la situation.

La suite de l’aventure

Sur ces premières heures de Red Dead Redemption 2, ce genre d’épisodes surgit de façon naturelle du bac à sable proposé, à mi-chemin entre le roleplay et la narration automatique. Comme dans beaucoup de mondes ouverts récents, cette caractéristique vient de la volonté de proposer une immersion unique en faisant du joueur son propre conteur. Pour le moment, ces pans indépendants captivent souvent même plus que les affres de la vie en communauté de marginaux qu’introduit le scénario. Par son jeu d’acteur, son doublage et sa mise en scène, le jeu de Rockstar invoque sans cesse le cinéma mais il s’y accroche en effet parfois un peu trop. Suite des péripéties de Morgan dans le test à venir la semaine prochaine, afin de savoir si RDR 2 gagne en puissance.

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3 commentaires
  1. Je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que cette critique chipotte un peu trop. Reprocher à un jeu qu’il faille truffer de plomb un ours pour le tuer… c’est un peu ce qui se fait dans l’ensemble des jeux vidéo du monde. C’est le fonctionnement de la barre de vie et du critique dans la tête qui ne veut pas forcément dire mort assurée. Je ne connais pas l’expérience en jeux vidéo de l’auteur mais clairement soit c’est un débutant, soit c’est quelq’un à qui l’on a demandé de faire un article un peu aggressif.

Les commentaires sont fermés.

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