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[Impressions] The Last of Us, le pari de la survie [PS3]

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Je n’ai pas déjà joué à ce The Last of Us, là ? Un décor à moitié fait de bâtiments en ruines, à moitié de végétation ? Avec…

Je n’ai pas déjà joué à ce The Last of Us, là ? Un décor à moitié fait de bâtiments en ruines, à moitié de végétation ? Avec un arc, à ramasser des ressources pour crafter des trucs ? Je suis sûr d’y avoir joué, il n’y a pas si longtemps… AH OUI, ÇA Y EST. Tomb Raider, c’est ça. Les gémissements incessants de Lara en moins évidemment. Le jeu part ainsi sur ce même postulat de la faiblesse du protagoniste. Vous n’êtes pas Rambo. Vous êtes Joel. Un type normal qui cherche à s’en sortir avec la petite Ellie, qu’il a pris sous son aile.

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The Last of Us tente le pari que le dernier Tomb Raider n’a pas si bien réussi que ça : proposer un défi de survie dans un état de fébrilité constante en usant de ruse et de débrouille pour s’en sortir. Non, parce que ce postulat-là, les gars de chez Crystal Dynamics, ils l’ont vite abandonné finalement. On se retrouve rapidement avec une Lara Croft bodybuildée et bulletproof qui dispose d’assez de munitions pour dépeupler une île entière de ses malandrins. Dans The Last of Us, on se la joue plutôt système-D. Joel ramasse tous les déchets qu’il trouve pour se faire des objets grâce à un système de craft assez classique, mais profond. Il se fabrique des armes de fortune, comme un piolet à l’aide d’une paire de ciseaux, d’un bout de tuyau et de scotch. Le héros barbu peut même lancer des briques et des bouteilles de bière vides sur ses adversaires. Yay ! Hobo style !

En ce qui concerne les combats, on en distingue deux types : ceux contre les infectés, et ceux contre les survivants hostiles. Pour les premiers, c’est de la stratégie zombie classique. Ils avancent vers vous, sont plutôt bêtes et il ne faut pas se laisser encercler d’autant qu’ils ne sont pas aussi lents que ça. Contre les survivants, ça n’est pas la même stratégie. Il faudra se cacher, bluffer, ruser pour s’en sortir. À court de balles et assiégé ? Ruez-vous vers un ennemi pour l’assommer et vous en servir de bouclier humain tout en lui pointant sur sa tempe votre arme vide. Ses congénères vont alors momentanément arrêter de vous tirer dessus vous donnant ainsi l’occasion de vous extraire d’une mauvaise passe. Il vous sera difficile de juste foncer dans le tas comme une brute, car non seulement les munitions seront rares, mais vous aurez une barre de vie qui ne se régénère pas. Oui. Ça se faisait avant. Quand les jeux étaient difficiles.

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Concernant la jouabilité par contre, rien de bien folichon et beaucoup de déjà vu. Le personnage principal à une vision spéciale, le mode « écoute » qui lui permet de mettre en surbrillance les ennemis au travers des murs et des environnements. Cette feature révolutionnaire et inédite a été vue dans tous les jeux récents. TOUS, je vous dis. Dishonored et sa vision des ténèbres, Assassin’s Creed 3 et sa vision d’aigle, Metal Gear Rising et son AR vision, Tomb Raider et son instinct de survie… Le jeu rentre malheureusement dans le moule des productions actuelles et ne surprend pas dans le peu qu’il a montré.

Non, c’est surtout dans son ambiance, ses personnages, la relation que Joel va avoir avec Ellie, que The Last of Us va tenter de se démarquer. C’est plutôt réussi d’ailleurs. Les personnages sont plutôt hauts en couleurs dans les dialogues et la fillette n’hésitera pas à répondre aux malotrus à coup de « Fuckers ! » qui font plaisir à entendre. On retrouve des petites touches de The Walking Dead : The Game dans l’utilisation du combo post-apo/country-folk et dans la relation adulte/enfant qui se met en place. On se met à anticiper les phases vues et revues où votre jeune binôme devra passer de l’autre côté d’une grille pour vous ouvrir et où il y aura forcément, un jour ou l’autre, une couverture à distance à faire. Et comme dans Dead Space et Tomb Raider, on va parfois se retrouver pendu comme un cochon à devoir repousser les adversaires qui vont en profiter pour vous sauter dessus. Dès phases peu originales, certes, mais qui devraient toujours bien fonctionner malgré tout.

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The Last of Us nous promet un univers profond et une ambiance unique, mais une jouabilité vraiment très classique qui ne se démarque pas des productions actuelles. Le gameplay basé sur la ruse et sur la débrouille peut être intéressant, à condition de tenir cette ligne de conduite sur tout le jeu. Nous verrons si Naughty Dog est capable de le faire tout en proposant des variations dans la manière d’aborder les situations. Sinon, malgré de bons doublages et – peut-être – une bonne histoire, on risque un peu de s’ennuyer.

Je n’ai pas déjà joué à ce The Last of Us, là ? Un décor à moitié fait de bâtiments en ruines, à moitié de végétation ? Avec un arc, à ramasser des ressources pour crafter des trucs ? Je suis sûr d’y avoir joué, il n’y a pas si longtemps… AH OUI, ÇA Y EST. Tomb Raider, c’est ça. Les gémissements incessants de Lara en moins évidemment. Le jeu part ainsi sur ce même postulat de la faiblesse du protagoniste. Vous n’êtes pas Rambo. Vous êtes Joel. Un type normal qui cherche à s’en sortir avec la petite Ellie, qu’il a pris sous son aile.

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The Last of Us tente le pari que le dernier Tomb Raider n’a pas si bien réussi que ça : proposer un défi de survie dans un état de fébrilité constante en usant de ruse et de débrouille pour s’en sortir. Non, parce que ce postulat-là, les gars de chez Crystal Dynamics, ils l’ont vite abandonné finalement. On se retrouve rapidement avec une Lara Croft bodybuildée et bulletproof qui dispose d’assez de munitions pour dépeupler une île entière de ses malandrins. Dans The Last of Us, on se la joue plutôt système-D. Joel ramasse tous les déchets qu’il trouve pour se faire des objets grâce à un système de craft assez classique, mais profond. Il se fabrique des armes de fortune, comme un piolet à l’aide d’une paire de ciseaux, d’un bout de tuyau et de scotch. Le héros barbu peut même lancer des briques et des bouteilles de bière vides sur ses adversaires. Yay ! Hobo style !

En ce qui concerne les combats, on en distingue deux types : ceux contre les infectés, et ceux contre les survivants hostiles. Pour les premiers, c’est de la stratégie zombie classique. Ils avancent vers vous, sont plutôt bêtes et il ne faut pas se laisser encercler d’autant qu’ils ne sont pas aussi lents que ça. Contre les survivants, ça n’est pas la même stratégie. Il faudra se cacher, bluffer, ruser pour s’en sortir. À court de balles et assiégé ? Ruez-vous vers un ennemi pour l’assommer et vous en servir de bouclier humain tout en lui pointant sur sa tempe votre arme vide. Ses congénères vont alors momentanément arrêter de vous tirer dessus vous donnant ainsi l’occasion de vous extraire d’une mauvaise passe. Il vous sera difficile de juste foncer dans le tas comme une brute, car non seulement les munitions seront rares, mais vous aurez une barre de vie qui ne se régénère pas. Oui. Ça se faisait avant. Quand les jeux étaient difficiles.

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Concernant la jouabilité par contre, rien de bien folichon et beaucoup de déjà vu. Le personnage principal à une vision spéciale, le mode « écoute » qui lui permet de mettre en surbrillance les ennemis au travers des murs et des environnements. Cette feature révolutionnaire et inédite a été vue dans tous les jeux récents. TOUS, je vous dis. Dishonored et sa vision des ténèbres, Assassin’s Creed 3 et sa vision d’aigle, Metal Gear Rising et son AR vision, Tomb Raider et son instinct de survie… Le jeu rentre malheureusement dans le moule des productions actuelles et ne surprend pas dans le peu qu’il a montré.

Non, c’est surtout dans son ambiance, ses personnages, la relation que Joel va avoir avec Ellie, que The Last of Us va tenter de se démarquer. C’est plutôt réussi d’ailleurs. Les personnages sont plutôt hauts en couleurs dans les dialogues et la fillette n’hésitera pas à répondre aux malotrus à coup de « Fuckers ! » qui font plaisir à entendre. On retrouve des petites touches de The Walking Dead : The Game dans l’utilisation du combo post-apo/country-folk et dans la relation adulte/enfant qui se met en place. On se met à anticiper les phases vues et revues où votre jeune binôme devra passer de l’autre côté d’une grille pour vous ouvrir et où il y aura forcément, un jour ou l’autre, une couverture à distance à faire. Et comme dans Dead Space et Tomb Raider, on va parfois se retrouver pendu comme un cochon à devoir repousser les adversaires qui vont en profiter pour vous sauter dessus. Dès phases peu originales, certes, mais qui devraient toujours bien fonctionner malgré tout.

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The Last of Us nous promet un univers profond et une ambiance unique, mais une jouabilité vraiment très classique qui ne se démarque pas des productions actuelles. Le gameplay basé sur la ruse et sur la débrouille peut être intéressant, à condition de tenir cette ligne de conduite sur tout le jeu. Nous verrons si Naughty Dog est capable de le faire tout en proposant des variations dans la manière d’aborder les situations. Sinon, malgré de bons doublages et – peut-être – une bonne histoire, on risque un peu de s’ennuyer.

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