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Kingdom Come Deliverance II : l’aventure médiévale ultime ?

Nous avons testé Kingdom Come Deliverance pendant 4 heures. Est-ce assez pour se faire un premier avis ?

Enfilez votre amure, prenez votre épée, il est bientôt l’heure de jouer à Kingdom Come Deliverance II… ou pas. Nous venons d’apprendre via les développeurs du jeu que celui-ci a vu sa date de sortie repoussée de plusieurs mois. C’est désormais début 2025 que les joueurs pourront reprendre leur aventure médiévale, avec un titre qui s’annonce d’ores et déjà intense et riche en rebondissements.

Bien que cela soit un peu tôt, Warhorse Studio a eu la gentillesse de nous convier à une session de preview, nous permettant ainsi d’avoir une première prise en main au niveau international. Nous avons pu jouer 4 heures à Kingdom Come Deliverance II, et bien que le verdict soit plutôt mitigé, nos premières impressions sont prometteuses.

Malheureusement, toutes nos remarques, positives comme négatives, auront un lieu commun : le manque de temps. Si nous sommes reconnaissants envers le studio de nous avoir offert 4 heures sur un jeu 6 mois avant sa sortie, le système de jeu de Kingdom Come Deliverance II ne se prête que difficilement aux previews. Il faut donc garder à l’esprit que seules de nombreuses heures de gameplay pourront vous aider à percevoir son intérêt ou non. On vous conseille donc de rester attentifs aux plus amples sessions possiblement à venir.

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Kingdom Come Deliverance 2 Preview (7)
© Warhorse Studios

De zéro en héros… encore

4 heures, c’est néanmoins une période acceptable pour voir le potentiel de ce que pourrait être Kingdom Come Deliverance II. Le titre prend place quelques années après le premier opus de la saga. On incarne encore et toujours Henry de Skalitz, qui s’est frayé un chemin dans les sphères de la chevalerie après moult péripéties. KCD est une franchise qui a à cœur l’évolution de ses personnages, en laissant les joueurs choisir la manière dont ils veulent atteindre leurs idées de grandeur.

Après le dénouement de Kingdom Come Deliverance (2018), deux choix s’offraient au studio : continuer l’évolution d’Henry là où on l’avait laissée quelques années plus tôt, au risque de perdre les nouveaux joueurs, ou revenir à la case départ, au risque que ce retour soit mal amené narrativement, tombant dans la redondance. Le studio a porté son choix sur la seconde option. On pouvait alors légitimement se demander comment le studio allait-il réussir le tour de force de nous projeter 1000 pas en arrière, tout en ayant un sentiment de progression dans l’histoire d’Henry.

Kingdom Come Deliverance 2 Preview (8)
© Warhorse Studios

Il se trouve que l’introduction, longue de 3 heures, nous met au centre de mésaventures assez gênantes pour nous faire perdre tout ce que l’on possède, sans perdre une seule fois ce sentiment de cohérence. Dans Kingdom Come Deliverance II, Henry est désormais au service de Sir Hans Capon. Tous deux commencent le jeu avec la ferme intention de délivrer un message à un seigneur “allié”. Une embuscade finit par avoir raison de leur équipement, qui par la suite mène à la non reconnaissance de leur nom, leur statut, et ce jusqu’au dépouillage de leurs vêtements. Henry doit donc regagner toute possession matérielle, mais aussi toute crédibilité s’il veut accomplir ce pour quoi il a été engagé. Qui sait, il en ressortira peut-être davantage grandi à la fin du jeu, grimpant encore l’échelle sociale.

Force est de constater que la promesse est en tout cas tenue. Ce retour en arrière est assez efficace pour que tous les joueurs soient les bienvenus sur le titre, en réapprenant les bases du combat ou de la gestion d’équipement, tout en gardant une cohérence sans faille pour ceux qui avaient fini le premier jeu de la saga. Le gameplay est souvent dirigé par les nombreuses cinématiques durant ces premières heures, qui peuvent paraitre longues.

Tout ce qui est expliqué permet aux joueurs de (re)trouver leurs marques en introduisant les différentes armes, les éléments d’armure, les options de persuasion, et même le mini-jeu de dés interne au jeu lui-même. Warhorse Studio passe énormément de temps à expliquer les différentes facettes de KCD II, un passage obligatoire que l’on trouve à la fois bien construit, mais aussi incroyablement immersif.

Une grande liberté implique de grandes responsabilités

Kingdom Come Deliverance 2 Preview (4)
© Warhorse Studios

Durant ces trois premières heures, nous avons exploré la région qui entoure le château de Trosky, une campagne plutôt calme, qui contient villages, forêts et chemins : tout ce qu’il faut pour recommencer à se construire une vie. Cette partie nous montre toutes les bases à connaitre pour la suite. On pense notamment à l’alchimie dont les rudiments nous sont enseignés, la collecte de ressources. C’est malheureusement un temps où la liberté nous a manqué. Nous n’avons eu que très peu de marge de manœuvre durant cette introduction, on ne pourra donc attester que de la qualité de la narration.

On lui adore l’incroyable écriture de ses dialogues, la manière dont les personnages interagissent avec le héros, mais aussi sa forte personnalité. En plus d’être fort au combat, il faudra savoir manier les mots pour se sortir de situations délicates, ce qui ne vous empêchera pas d’en venir aux mains à certains moments clés. Au niveau de l’action, on retrouve les mêmes sensations que dans le premier jeu : l’épée est l’arme la plus compliquée à manier, tandis que les autres vous demanderont également un peu d’entraînement.

Afin de nous montrer quelques autres fonctionnalités et subtilités de gameplay, le studio nous a transportés dans une autre sauvegarde de KCD II, 50 heures plus tard. L’histoire et la narration ne sont pas les détails les plus importants à ce stade puisque nous n’avons pas pu suivre le héros jusqu’ici, mais on découvre un tout nouvel environnement de jeu. Il s’agit de la ville de Kuttenberg, une cité médiévale connue pour être un des centres névralgiques de la Bohême de l’époque.

Kingdom Come Deliverance 2 Preview (2)
Kuttenberg © Warhorse Studios

Finies les étendues vertes où l’on peut se perdre, la ville nous offre un cadre plus contenu, fermé, mais avec une davantage de densité et de verticalité. Nous avons pour mission de voler une arme dans un club de duelliste. On voit avec cette mission toute l’étendue des possibilités de gameplay. Entre la discrétion, le crochetage, le vol de clé ou encore le détournement d’attention, tout est possible pour venir à bout de votre objectif. Le scénario prévoit également les échecs, avec une fin différente au cas où un garde vous prend la main dans le sac.

Ces variations changent votre expérience de jeu, mais pour autant que l’on sache, cela n’a pas d’impact sur la narration finale. Warhorse Studio se garde encore de nous dire s’il existera plusieurs dénouements à KCD II. Mais encore fois, pour un souci de cohérence avec un possible troisième opus, il semble peu probable qu’on nous laisse cette liberté.

Kingdom Come Deliverance 2 Preview (3)
© Warhorse Studios

Dans l’ensemble, on regrette le manque d’ergonomie au niveau de l’interface utilisateur. Les menus sont clairement pensés pour un jeu au clavier/souris, avec une optimisation manette qui laisse parfois à désirer. Un seul faux mouvement de joysticks et vous passez à l’onglet suivant sans avoir fini ce que vous aviez commencé, sans parler de la difficulté de placement de son équipement dans les cases correspondantes. Mais le plus gros point noir reste la carte de jeu, très jolie, mais difficilement lisible. Heureusement, la boussole réussit à plutôt bien nous mettre sur la route de nos objectifs, à condition d’être attentif.

Qu’attendons-nous de KCD II pour la suite ?

L’exercice de la preview n’aura jamais été aussi frugal que pour Kingdom Come Deliverance II. C’est un fait aussi positif qu’il est frustrant. Le rythme du jeu est si lent qu’il nous faudra des dizaines d’heures consécutives pour nous faire un avis définitif. Cette session nous présente tout de même des bases solides qui nous promettent tout aussi historiquement vraisemblable, immersive et malléable. On remarque cependant que les défauts du premier titre n’ont pas tous été corrigés.

Ce manque de choses à dire nous servira donc de moteur pour le test complet du jeu, qui devra passer les tests du fun et de la compréhension sur le long terme. Le défi de Warhorse Studio résidera dans le fait d’écouter les retours des joueurs, mais aussi de travailler sur son ergonomie parfois déroutante, de privilégier un peu moins la beauté et un peu plus l’expérience de jeu.

Précommander Kingdom Come Deliverance II

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5 commentaires
  1. Ayant adoré le premier de c est quete de l histoire au paysage ou au personnage qui etais relle et avec leur histoire décrit dans le menu pause j ai quand meme peur au vu des pseudo polémique wokiste qui veut mettre des minorité la ou il n en n avais pas lors de la sortie du jeux j espère qu il on fait comme Black Myth: Wukong et pas tomber dans cette débilité absurde qui détruit l industrie du jeux video qui s effondre a cause de sa et de nous sortire une masterclass comme le premier

    1. Mais comment peut-on avoir l’audace de s’exprimer quand on massacre le français de cette manière ? Vous n’avez même pas un reste de dignité pour vous empêcher de vous ridiculiser comme vous le faites. Votre écriture est à l’image de votre pauvre cervelle et révèle de manière criarde l’attardé et l’illettrée que vous êtes. Retournez en CP ou bien arrêtez d’écrire.

  2. Donneur de leçons a deux balles.
    Vous vous prenez pour qui ?
    Vous, retournez au Pmu et fermez votre clapet.
    Trou d’UC

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