Annoncé à demi-mot sur Twitter puis démenti dans la foulée en janvier 2012, il aura fallu attendre la « présentation » de la PS4 pour que Blizzard annonce officiellement l’arrivée de Diablo III sur console. Joie… puis inquiétudes.
Comment Blizzard allait-il pouvoir porter son célèbre hack & slash sur console sans perdre en jouabilité ou en lisibilité, qu’a priori seule la souris permettait ? La réponse officielle a été simple : « On a totalement repensé le jeu ».
Soyons clairs tout de suite : Diablo III à la manette, ça se joue bien. Étonnement bien. On se déplace avec le stick gauche, on utilise ses sorts grâce aux quatre boutons à droite et à deux gâchettes, on engloutit ses potions d’une troisième. Rien de plus simple si on n’a jamais joué à Diablo sur PC. Dans le cas inverse, il faudra se réhabituer un peu, mais la bonne nouvelle, c’est qu’on aura le temps de le faire puisqu’il n’est pas question de transférer ses personnages « PC » vers sa console. Un dernier ajout et non des moindres : la possibilité d’effectuer des roulades avec le stick droit. Elles permettront d’éviter les attaques ennemies (hérauts de pestilence de l’acte III, on pense à vous) ou de détruire des éléments de décors renfermant quelques trésors. Cela fonctionne bien, mais risque aussi de rendre caducs certains sorts d’esquive présents dans le jeu.
Mais la grande nouveauté de la version console c’est la possibilité de jouer à quatre sur le même écran. Point d’écran splitté : l’action perdrait trop en lisibilité, les quatre personnages évoluent côte à côte. L’action reste assez lisible, même si les barres d’actions de chaque personnage mordent un peu sur l’écran, on prend assez vite plaisir à enchaîner les monstres et accomplir ses quêtes à quatre. La présence d’un seul écran va en revanche imposer une certaine proximité des personnages. Si l’un s’approche trop des limites du cadre, il sera automatiquement téléporté vers ses compagnons. La seconde limite est la gestion de l’inventaire, il faudra passer par les menus et donc mettre en pause forcée ses partenaires.
Pour éviter autant que possible de hacher l’action, Blizzard a fait en sorte d’avoir recours à l’inventaire aussi rarement que possible. À chaque fois qu’un loot est ramassé, le jeu indiquera directement à l’écran s’il est meilleur que celui que l’on porte ; il est ensuite possible de le replacer dans la foulée d’une simple pression sur une touche.
Trois caractéristiques sont proposées : dégâts, vie, défense. C’est lisible rapidement, certes, mais c’est un peu réducteur par rapport à la profondeur de « l’itemisation » possible dans Diablo III.
Si la chose semble assez intéressante en phase de levelling, elle sera loin d’être idéale quand on commencera à jouer à haut niveau en cherchant à optimiser son personnage. Il va falloir farfouiller dans son inventaire, et ça risque de ne pas être des plus agréables.
Blizzard a essayé de faire au mieux en reprenant les principes de « roues » visibles dans de plus en plus de jeux. Sauf que la roue de Diablo III en propose une par « slot » d’équipement, ce à quoi il faudra ajouter d’autres items comme les potions ou composants de craft. On se retrouve avec 14 choix et là, c’est loin d’être vraiment pratique. Peut-être finalement qu’une souris simulée juste pour l’inventaire aurait été plus simple.
Dernier point à noter, la version console ne disposera pas d’hôtel de vente, supprimé en même temps que la connexion obligatoire. Blizzard n’a pas fait mention de canaux de discussions dédiés à l’échange pour le moment. Dans ce cas, le système devrait permettre de retrouver un petit goût de Diablo II et sans doute aussi une économie un peu plus saine. Le jeu a subi également quelques autres modifications de ce type, notamment au niveau des loot. On trouvera par exemple moins d’objets blancs, un ajustement qu’on devrait d’ailleurs retrouver sur PC dans un futur plus ou moins proche. Des nouveaux globes de « gloire des Néphalem », semblables à ceux de vie, mais jaunes, font également leur apparition. Ils offrent un bonus aux compétences temporaires. Pour le reste, le jeu est livré en l’état du patch 1.0.8.
En attendant de pouvoir goûter à la version finale prévue pour le 3 septembre sur PS3 et Xbox 360, on retiendra de cette première expérience de Diablo III console que le jeu sera jouable et vraiment sympa à plusieurs, mais que les hardcore gamers préféreront sans aucun doute la version PC…
Comment Blizzard allait-il pouvoir porter son célèbre hack & slash sur console sans perdre en jouabilité ou en lisibilité, qu’a priori seule la souris permettait ? La réponse officielle a été simple : « On a totalement repensé le jeu ».
Soyons clairs tout de suite : Diablo III à la manette, ça se joue bien. Étonnement bien. On se déplace avec le stick gauche, on utilise ses sorts grâce aux quatre boutons à droite et à deux gâchettes, on engloutit ses potions d’une troisième. Rien de plus simple si on n’a jamais joué à Diablo sur PC. Dans le cas inverse, il faudra se réhabituer un peu, mais la bonne nouvelle, c’est qu’on aura le temps de le faire puisqu’il n’est pas question de transférer ses personnages « PC » vers sa console. Un dernier ajout et non des moindres : la possibilité d’effectuer des roulades avec le stick droit. Elles permettront d’éviter les attaques ennemies (hérauts de pestilence de l’acte III, on pense à vous) ou de détruire des éléments de décors renfermant quelques trésors. Cela fonctionne bien, mais risque aussi de rendre caducs certains sorts d’esquive présents dans le jeu.
Mais la grande nouveauté de la version console c’est la possibilité de jouer à quatre sur le même écran. Point d’écran splitté : l’action perdrait trop en lisibilité, les quatre personnages évoluent côte à côte. L’action reste assez lisible, même si les barres d’actions de chaque personnage mordent un peu sur l’écran, on prend assez vite plaisir à enchaîner les monstres et accomplir ses quêtes à quatre. La présence d’un seul écran va en revanche imposer une certaine proximité des personnages. Si l’un s’approche trop des limites du cadre, il sera automatiquement téléporté vers ses compagnons. La seconde limite est la gestion de l’inventaire, il faudra passer par les menus et donc mettre en pause forcée ses partenaires.
Pour éviter autant que possible de hacher l’action, Blizzard a fait en sorte d’avoir recours à l’inventaire aussi rarement que possible. À chaque fois qu’un loot est ramassé, le jeu indiquera directement à l’écran s’il est meilleur que celui que l’on porte ; il est ensuite possible de le replacer dans la foulée d’une simple pression sur une touche.
Trois caractéristiques sont proposées : dégâts, vie, défense. C’est lisible rapidement, certes, mais c’est un peu réducteur par rapport à la profondeur de « l’itemisation » possible dans Diablo III.
Si la chose semble assez intéressante en phase de levelling, elle sera loin d’être idéale quand on commencera à jouer à haut niveau en cherchant à optimiser son personnage. Il va falloir farfouiller dans son inventaire, et ça risque de ne pas être des plus agréables.
Blizzard a essayé de faire au mieux en reprenant les principes de « roues » visibles dans de plus en plus de jeux. Sauf que la roue de Diablo III en propose une par « slot » d’équipement, ce à quoi il faudra ajouter d’autres items comme les potions ou composants de craft. On se retrouve avec 14 choix et là, c’est loin d’être vraiment pratique. Peut-être finalement qu’une souris simulée juste pour l’inventaire aurait été plus simple.
Dernier point à noter, la version console ne disposera pas d’hôtel de vente, supprimé en même temps que la connexion obligatoire. Blizzard n’a pas fait mention de canaux de discussions dédiés à l’échange pour le moment. Dans ce cas, le système devrait permettre de retrouver un petit goût de Diablo II et sans doute aussi une économie un peu plus saine. Le jeu a subi également quelques autres modifications de ce type, notamment au niveau des loot. On trouvera par exemple moins d’objets blancs, un ajustement qu’on devrait d’ailleurs retrouver sur PC dans un futur plus ou moins proche. Des nouveaux globes de « gloire des Néphalem », semblables à ceux de vie, mais jaunes, font également leur apparition. Ils offrent un bonus aux compétences temporaires. Pour le reste, le jeu est livré en l’état du patch 1.0.8.
En attendant de pouvoir goûter à la version finale prévue pour le 3 septembre sur PS3 et Xbox 360, on retiendra de cette première expérience de Diablo III console que le jeu sera jouable et vraiment sympa à plusieurs, mais que les hardcore gamers préféreront sans aucun doute la version PC…
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