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Pourquoi Cult of the Lamb est notre jeu de l’été (et de l’année)

Oui, pour nous Cult of the Lamb fait encore plus fort qu’Elden Ring, et le dépasse même dans notre classement des jeux de l’année 2022. Qui dit mieux ?

Non, le GOTY 2022 n’est pas Elden Ring, c’est Cult of the Lamb. Ce petit jeu sorti discrètement (ou pas) au mois d’août a su se frayer un chemin vers notre cœur en un rien de temps, et on pense désormais que toute l’attention qui lui est portée mériterait d’être encore plus importante. Pourquoi ? Tout simplement parce que Cult of the Lamb est une petite bombe d’étincelles qui mérite sa place parmi les meilleurs jeux de l’année. On vous explique.

test cult of the lamb
Crédits : Devolver Digital

Le seigneur des agneaux

Si on devait résumer Cult of the Lamb en une seule phrase, on dirait que c’est un jeu ultra dynamique qui mélange savamment deux systèmes de gameplay très différents, et pourtant complémentaires. Pour resituer le contexte, vous incarnez un agneau, qui se voit du jour au lendemain embrigadé dans une quête mystique, le poussant à créer sa propre secte en vénération à un démon. Il doit alors parcourir les terres de l’ancienne foi, combattre ses ennemis et recruter des âmes perdues.

Vous entrez alors dans un mode de jeu à la dungeon crawler, avec des niveaux créés de manière procédurale, qui n’ont rien à envier à The Binding of Isaac. Même ambiance très sombre, même dynamisme, mais 20 fois plus de fun. On se surprend à apprécier chaque nouvelle salle ainsi que les ennemis qu’elle a à nous offrir. On tombe parfois sur des adversaires un peu plus corsés de temps à autre, ou sur des personnages alliés qui nous offrent parfois des coups de pouce très utiles.

Le tout dans une enveloppe ultra dynamique qui nous faire toujours revenir pour plus d’action. Alors certes, le schéma peut être considéré comme assez linéaire – au final, vous n’avez qu’à enchaîner les “pièces” pour atteindre un boss à peine plus dur que les ennemis juste avant – mais le jeu vous laisse également le choix du chemin que va prendre votre aventure. Sauverez-vous une autre âme, irez-vous chercher des ressources, ou allez-vous directement combattre le boss ?

test cult of the lamb design
Crédits : Devolver Digital

En mode Hannibal Crossing

Mais tous ces combats, ça fatigue, et il faut bien penser à rentrer à la maison. À chaque fin de donjon, vous êtes transportés directement à votre camp, où vous attendent patiemment vos nouveaux fidèles. Ici, le temps défile et les choses évoluent, en bien comme en mal. S’il vous a plu de donner des noms à tous vos adeptes et à choisir la couleur de leur pelage, vous devez ensuite vous en occuper en leur attribuant des tâches, en les nourrissant et en leur offrant un but.

Pour cela, rien de tel qu’un petit lavage de cerveau à coup de dogmes bien rodés et de formules satanistes toutes prêtes. Le partage de la foi dans votre secte est un point crucial qui vous permettra d’améliorer les relations avec vos fidèles et ainsi choisir quel type de dirigeant vous voulez être. Là encore, le choix est totalement vôtre, et vous pouvez décider de tenir votre foyer avec force et peur, ou avec amour et dévotion.

Contrairement aux donjons, la vie au camp est beaucoup plus calme et posée, et s’apparente plus à un jeu de gestion et de simulation à la Don’t Starve avec un rythme aussi tranquille que si on jouait à Animal Crossing. Les mécaniques sont faciles à prendre en main car très simplistes, et c’est un aspect qui a le mérite de temporiser l’expérience globale, tout en apportant ce côté mignon qu’on aime tant.

test cult of the lamb gameplay
Crédits : Devolver Digital

Un univers diaboliquement efficace

Le tout est d’arriver à faire cohabiter ces deux ambiances radicalement différentes. Il faudra par exemple faire attention à l’estomac de vos fidèles avant de partir en croisade, ou encore veiller à ce qu’aucun d’entre eux ne commence une mutinerie, sans quoi le retour à la maison risque d’être plus tendu que prévu. Bien sûr, chaque chose que vous effectuez à votre camp peut vous servir une fois en combat en débloquant des compétences très utiles, parfois temporaires parfois définitives.

Et comment ne pas mentionner l’univers graphique du jeu ? Cult of the Lamb est un condensé de mignonnerie à l’état pur, recouvert d’une bonne dose de sang pour la couleur. Le design à lui seul devrait en faire craquer plus d’un, surtout lorsque l’on goute pour la première fois à ses musiques entraînantes.

Si vous nous demandez, on bien loin des combats de boss épiques et incroyablement difficiles d’Elden Ring ou encore de sa durée de vie, mais ce n’est pas ce qui nous plait dans Cult of the Lamb. Non, c’est avant tout sa capacité à s’adapter à différents types de joueurs avec deux gameplay très différents mais tout aussi divertissants l’un comme l’autre. Pas de budget astronomique, pas de photoréalisme bluffant, et encore moins de narration digne d’une épopée. Cult of the Lamb n’est pas réservé à l’élite, c’est un jeu simple et efficace, et pourtant si original qu’il restera gravé comme notre pépite de l’année 2022.

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3 commentaires
  1. La comparaison avec Elden Rings n’a pas lieu d’être.
    Le jeu est très bien mais vous en faites trop pour paraitre honnête. Vous donnez l’impression de faire cette critique après avoir lu plusieurs articles et non après y avoir jouer.

    Ce jeu fait un excellent mix entre le gameplay d’action et de gestion du culte. Les deux parties offrent de la variété et des mécaniques simples sans négliger les possibilités et rejouabilité.
    Et là vous insérez des anecdotes du jeu, comme les missions de vos adorateurs avec le sandwich à caca, le fait de pouvoir calmer les hérétiques en les attachants sur la place publique, de pouvoir les racketer pour avoir de l’argent, le système de construction et gestion des ressources etc.

    Cela ferait moins artificiels qu’un wahou c’est génial.
    Dés fois faut pas se forcer le naturel suffit, surtout avec un jeu qui mérite les compliments.
    9/10 pour moi

  2. Ce jeu est incroyable, j’arrive même pas à comprendre comment ni à quel moment ça ma intéressé mais j’en suis déjà accro

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