Avant même sa sortie, l’Oppo Watch a largement fait les choux gras de la presse spécialisée. Dès les premières rumeurs à son sujet, elle a été cataloguée comme clone d’une certaine montre connectée pommée. Son design rectangulaire est, il est vrai, clairement inspiré de l’Apple Watch. Pourtant, la montre présente des arguments indéniables pour qui préfère ce format à l’écran circulaire de la plupart de ses concurrentes sous Wear OS. Dans les faits, que vaut cette nouvelle montre connectée ? Réponse dans ce test de l’Oppo Watch !
Où acheter l’Oppo Watch ?
Design et Écran
Il est loin le temps où les montres rectangulaires étaient légion dans le monde des smartwaches sous Wear OS (anciennement Android Wear). Si les premières du genre avaient adopté ce design, l’écran circulaire de la Moto 360 avait changé la donne et s’était même érigé en norme dans le secteur. Depuis, tous les constructeurs – ou presque – ont adopté l’écran rond, forme qui semble plus naturelle pour une montre. Seul Apple qui s’est lancé tard sur ce secteur a conservé le format rectangulaire. Cette Oppo Watch nous fait donc inévitablement penser à la montre Apple même si ce design n’a pas été inventée par la firme à la pomme.
Côté design, l’Oppo Watch propose un écran rectangulaire en deux tailles : 41 mm et 46 mm (notre modèle de test). Néanmoins, à la différence de l’Apple Watch, l’Oppo Watch arbore un écran incurvé sur ses deux côtés dans sa version 46 mm (1,91 pouces, 326 ppi et 100% DCI-P3). Non seulement esthétique, celui-ci s’avère particulièrement pertinent en terme de navigation puisque Wear OS s’appuie très largement sur des slides pour fonctionner, là où Apple met plutôt à profit sa roue digitale. Malheureusement, ces bords incurvés sont aussi très sensibles aux reflets. La dalle OLED est, sinon, très réussie. On retrouve le contraste infini propre à ce type d’écran, ainsi que des couleurs chatoyantes qui flattent franchement la rétine et une excellente luminosité qui lui permet de rester lisible même en extérieur sous un soleil de plomb.
Sur le côté droit, on retrouve deux boutons : celui du haut pour afficher la liste des applications, et celui du bas comme raccourci configurable. Sur la tranche droite, on retrouve le haut-parleur, et le dos de la montre se dote d’un capteur cardiaque et servira pour le rechargement.
Comme nous l’avons noté durant ce test de l’Oppo Watch, la montre hérite d’un des défauts de l’Apple Watch : un système de bracelet propriétaire. Ce n’est pas un problème trop gênant chez Apple (qui a une foule d’accessoiristes prêts à tout pour équiper ses derniers produits) mais cela pourrait l’être sur l’Oppo Watch. Le bracelet silicone fourni est de bonne qualité et s’avère plutôt solide une fois attaché au poignet. Mais il faut espérer que le constructeur proposera un choix de bracelets suffisant et que l’on pourra ainsi varier les styles.
Performances, Wear OS et Autonomie
Une fois familiarisé avec son design, l’Oppo Watch nous révèle ses secrets sur ce qu’elle contient. Première mauvaise surprise : la présence d’un SoC daté, le Wear 3100. Les performances globales de la montre ont été très correctes durant nos tests. Mais on aurait préféré disposer ici du SoC Wear 4100 de Qualcomm. Cette puce aurait été plus adaptée à de futurs usages plus gourmands et aurait fait honneur à ce magnifique écran. Sur l’Oppo Watch, cette puce est néanmoins secondée par un SoC Apollo3 d’Ambiq Micro qui est mis à profit pour économiser la batterie avec deux modes : un mode intelligent permettant de switcher entre les deux puces (36 heures d’autonomie annoncée), ou simplement grâce à un mode d’économie d’énergie (jusqu’à 21 jours d’autonomie). On n’a malheureusement pas pu garder la montre au poignet assez longtemps pour vérifier les 21 jours du mode d’économie d’énergie. Sinon, Oppo n’a pas menti : on s’est généralement retrouvé avec deux jours complet d’autonomie en usage polyvalent. C’est mieux que l’Apple Watch, et globalement plutôt correct pour une montre connectée dotée d’un tel écran. Cela reste toutefois moins bon que beaucoup de ses concurrentes, notamment les montres Huawei, championnes en la matière. Autre mauvaise surprise : point de Bluetooth 5.0 ici, on reste cantonné à du Bluetooth 4.2. Cela suffit aujourd’hui, mais cela limite aussi la longévité de la montre.
Du côté logiciel, l’Oppo Watch opte pour Wear OS, la solution logicielle de Google pour les montres connectées. Malgré des débuts tonitruants sur le secteur avec Android Wear, Google semble avoir quelque peu lâché l’affaire sur le secteur en apportant relativement peu de nouveautés d’année en année, contrairement à watchOS. Néanmoins, la montre connectée étant devenu un produit plutôt mature aujourd’hui, des ajouts substantiels à chaque itération ne semblent pas non plus nécessaires. L’Oppo Watch propose ainsi toutes les fonctionnalités qu’on peut attendre d’une montre connectée en 2020. On retrouve bien sûr les notifications déportées du smartphone, tout comme les applications pour smartwaches issues du magasin d’apps dédié de Google, des fonctions sportives (marche, course, cyclisme et natation), mais aussi d’un GPS, d’une puce NFC, d’un suivi du sommeil, du rythme cardiaque et d’un écran always-on. L’Oppo Watch est également compatible LTE dans sa version la plus haut de gamme, si vous souhaitez, par exemple, partir faire un footing sans votre smartphone. On peut également y connecter des écouteurs sans-fil et y lire sa musique directement.
En ce qui concerne les cadrans, Oppo a pris des risques en offrant à sa montre un écran rectangulaire, alors que la plupart des montres connectées sous Wear OS ont désormais adopté l’écran circulaire. Pourtant, malgré un choix de cadrans tiers restreint par rapport à une montre ronde sur le Play Store ou encore Watchmaker, l’Oppo Watch bénéficie heureusement d’un petit catalogue de cadrans intégrés de très bon goût.
Par ailleurs, Oppo a entrepris quelques retouches sur Android Wear afin que l’Oppo Watch puisse tirer parti de son écran rectangulaire. Les deux premiers volets à en profiter directement sont le centre de contrôle et de le volet affichant les applications. Tous deux profitent clairement de l’espace supplémentaire apporté par ce format, et affichent plus d’informations tout en prenant moins de place.
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après 1 mois d’acquisition (mai 2021) / utilisation de la 46 LTE
autonomie environ 3 jours en l’éteignant la nuit, et en bluetooth toute la journée, avec quelques appels / messages
satisfaction globale
effectivement, ainsi que je l’ai lu par ci par là, pour le prix il pourrait y avoir un saturomètre / oxymètre
concernant la taille, de l’objet, 46 mm de hauteur ce n’est pas si maousse ; les photos du site donnent l’impression d’un écran géant ; mais je fais du 7 en taille de gants et mon tour de poignet est de 17 cl ce qui est relativement modeste ; et bien la montre ne déborde nullement ; donc pas si grande ce cela ; l’avantage par contre est sa relativement faible épaisseur
deux bémols
le prix d’un chargeur supplémentaire, propriétaire, certes rapide
et surtout le fait, non évident voire occulte, sur le site d’Oppo comme sur celui d’Orange, qu’il faut disposer impérativement non seulement d’un smartphone android et de wearos, mais surtout d’un smarphone récent et doté de la fonctionnalité VoLTE, si l’on souhaite installer une eSIM
dans le cas contraire, soit il faut doubler le budget pour le smartphone en question, soit en « emprunter » un , soit se résigner à n’utiliser que la fonction bluetooth, mais alors le surcoût du modèle LTE est élevé
pour ma part, c’est la jungle, et en 1 mois de palabres il ne l’a pas été proposé de solution honorable