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Test : Kirby Mass Attack

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C’est le retour de la petite boule rose gourmande, dans un 4ème épisode sur la traditionnelle DS, à l’heure où Nintendo est décidée à imposer sa…

C’est le retour de la petite boule rose gourmande, dans un 4ème épisode sur la traditionnelle DS, à l’heure où Nintendo est décidée à imposer sa 3DS. Hal Laboratory veut donc nous rappeler que la portable la plus vendue de la firme de Kyoto est toujours d’attaque avec les nouvelles aventures de Kirby, ambassadeur de la boulimie dans les jeux vidéo.

Sauf que curieusement, cette fois, notre héros n’est pas prêt à avaler du monstre. Pourtant, ce Kirby Mass Attack est un plat de résistance bien consistant, reste juste à en découvrir toutes les saveurs.

Rose, 20cm, et fait rêver toutes les fans

Il était une fois un Kirby se faisant lâchement agresser par le méchant sorcier Necrodeus, leader du skull gang. Le fielleux sorcier frappa Kirby d’une malédiction à l’aide de son bâton magique et le sépara en 10 petits kirby. Puisque c’était un vrai salaud de première, un méchant comme on n’en fait plus, il les “défonça” tous, sauf 1, avant de partir faire des trucs de méchant vraiment originaux comme conquérir Popstar. Le dernier Kirby, un peu désespéré aperçut alors une étoile au dessus de lui qui l’emmènerait à l’aventure botter les fesses du super vilain et lui faire retrouver sa forme originale.

Une fois passé le scénario qui tient sur une feuille de Moltonel triple épaisseur. On peut enfin démarrer l’aventure au travers d’un niveau qui fera office de didacticiel. Première surprise, nos Kirby se dirigent entièrement au stylet, à l’instar de Canvas Curse. Contrairement à la précédente itération (très très bonne au demeurant), c’est un gameplay à l’écran tactile qui fait son apparition. Il s’agit ici de diriger Kirby à l’aide d’une étoile (manifestation à l’écran du stylet du joueur.). Pointez le stylet à droite ou à gauche sur l’écran tactile, et votre masse rose se précipitera vers elle. Il est également possible de projeter les petits malabars dans tous les sens, ou encore de former un groupe compact et de les trimballer le long d’une ligne tracée au stylet. C’est simple, et passé quelques minutes, ça devient vraiment intuitif. On notera quelques soucis de “caméra”, qui gagnerait à se recentrer systématiquement sur nos héros, car des fois, courir dans un sens puis dans l’autre peut s’avérer un peu fastidieux, vos Kirby étant à l’extrémité de l’écran, l’étoile se fixe sur eux plutôt que de les faire avancer, c’était pourtant un détail facilement perfectible.

à, à, à la queue leuleu.

5 fruits et légumes par jour

J’ai l’impression de passer à côté d’un détail important. Et en effet, aux abonnés absents, l’appétit insatiable d’ennemis de ce cher petit glouton. Finis les pouvoirs des sbires et on éprouve une petite déception devant cette absence, mais on découvre immédiatement le régime fruitivore du héros. Car Kirby mange désormais des fruits, pour retrouver ses formes (un peu comme Decathlon). Pommes, bananes, pastèques, tomates, tout ce qui rentre fait ventre et alimente une barre de progression, lorsque cette dernière atteint 100, un nouveau mini Kirby rejoint la bande, et ce jusqu’à un maximum de 10 boulettes roses pour plus de folie. Comme l’union fait la force, plus vous aurez de monde, plus vous pourrez progresser dans les niveaux. Certains stages nécessitent d’ailleurs un certain nombre de Kirby afin de pouvoir y entrer, de même, certains mécanismes ne s’activeront pas sans un minimum de petits bras dodus pour tirer dessus. Enfin, Kirby la racaille et tous ses potes mettront K.O. plus rapidement un ennemi si ils sont nombreux. Kirby étant néanmoins affaibli par Necrodeus, attention aux attaques des ennemis qui risquent de mettre K.O. un ou plusieurs de vos petits soldats roses. Une fois touchés, ils deviendront bleus, puis se transformeront en fantôme en s’envolant vers les cieux si jamais ils reprennent un mauvais coup. Il sera possible de jeter un autre Kirby pour les récupérer, évitant de devoir remanger pour récupérer un Kirby tout neuf, et vous pourrez régénérer tout le petit monde en traversant un cercle au milieu du niveau. Si jamais vous perdez tous vos Kirby d’un coup, retour sur la carte du monde, avec le nombre de Kirby que vous aviez avant de vous faire rouler dessus. Avec autant de facilité pour ne pas mourir, la difficulté faible du jeu sera à la fois un atout et un point faible, car si le joueur casual appréciera de ne pas se prendre la tête lorsqu’il arpente Popstar pour profiter au max, le joueur pur et dur se plaindra du manque de challenge.

I'm the Rose Train Baby ! woooooh

Double Rainbow !

Côté level-design, on saluera le respect de plusieurs traditions : Plusieurs chemins possible, des médailles à ramasser et des raccourcis lorsqu’un stage a déjà été terminé. 5 monde composeront l’aventure principale, avec une progression par cercles : chaque monde nécessitera de finir d’abord un niveau, qui donnera accès à un premier cercle avec plusieurs stages, dont l’un contiendra une bulle avec un arc-en-ciel (“oh my god, double rainbow”) pour débloquer une nouveau cercle, et ainsi de suite. Dès lors, le joueur a le choix, tracer le plus vite possible vers les niveaux avec arc-en-ciel pour terminer le jeu comme un sagouin, ou au contraire prendre le temps d’explorer tout en détail, ramasser toutes les médailles qui s’y trouvent pour débloquer un paquet de trucs, et tenter d’atteindre le 100% sacré. Le gamedesign reprend la formule traditionnelle et rappelle ce petit goût Yoshi’s Island de “revenez-y”. A défaut d’être originale, la formule est intemporelle et fait très bien ses preuves pour tenter de satisfaire les pressés et les consciencieux. A défaut de proposer une difficulté corsée, le jeu offrira donc un certain nombre de bonus à débloquer par le biais des médailles et des défis à remplir (à la façon des succès et des trophées sur PS3 et Xbox 360). Un jukebox, une table de flipper (tirée de Kirby’s Pinball Land!), un shoot ou encore un jeu où marteler des taupes, et la liste est encore longue. Vous avez de quoi faire, à défaut de difficulté, on vous sert du contenu.

Dadidou est de retour

La vie en rose

Enfin, pour la technique, c’est sans surprise le sans-fautes pour Hal Laboratory. Des graphismes 2D d’orfèvre, avec des environnements variés, des animations au top et un véritable soucis du détail qui fait plaisir à voir, les petits Kirby sont adorables (passer un quart d’heure à les faire courir en groupe, finir un niveau, repasser un quart d’heure à les faire bouger dans tous les sens, se dire que Nintendogs à côté, c’est plat et recommencer, à l’infini et au delà). Les ennemis bénéficient eux aussi d’un travail soigné et les bosses sont drôles et variés. D’ailleurs, on en redemande.

Enfin, on peut même compter les musiques qui sont nombreuses et entrainantes : Ce petit air d’accordéon qui rappelle toujours Yoshi’s Island, et ce jingle au début de chaque niveau, du bonheur auditif, oui monsieur. Vous mixez le tout avec quelques digits de Kirby, et vous risquez de bloquer sur le jeu avec un sourire béat dès que vous jouez avec vos écouteur, attention dans les lieux publics, ça peut effrayer les gens.

En résumé, Kirby Mass Attack nous rappelle avec délice les beaux jours de la plate forme 2D. Avec son design absolument délicieux, sa technique maitrisée et un game design qui emprunte au fleuron de la Super Nintendo, Hal Laboratory nous propose un pot pourri très agréable. Alors certes, L’innovation se cantonne à la prise en main, mais cette dernière est bien pensée et efficace, elle se combine à merveille avec le reste du titre pour former une très bonne surprise DS pour la fin 2011. Concernant le challenge, même si Mass Attack n’est effectivement pas une expérience hardcore, le jeu saura séduire même le plus aigri des gamers, parce qu’une boule rose ça va, c’est quand il y a plusieurs qu’il y a des problèmes. Et puis avec tout ce qu’il y a débloquer, vous pouvez prévoir quelques heures de jeu avant d’en faire le tour et de le refiler au petit frère.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

C’est le retour de la petite boule rose gourmande, dans un 4ème épisode sur la traditionnelle DS, à l’heure où Nintendo est décidée à imposer sa 3DS. Hal Laboratory veut donc nous rappeler que la portable la plus vendue de la firme de Kyoto est toujours d’attaque avec les nouvelles aventures de Kirby, ambassadeur de la boulimie dans les jeux vidéo.

Sauf que curieusement, cette fois, notre héros n’est pas prêt à avaler du monstre. Pourtant, ce Kirby Mass Attack est un plat de résistance bien consistant, reste juste à en découvrir toutes les saveurs.

Rose, 20cm, et fait rêver toutes les fans

Il était une fois un Kirby se faisant lâchement agresser par le méchant sorcier Necrodeus, leader du skull gang. Le fielleux sorcier frappa Kirby d’une malédiction à l’aide de son bâton magique et le sépara en 10 petits kirby. Puisque c’était un vrai salaud de première, un méchant comme on n’en fait plus, il les “défonça” tous, sauf 1, avant de partir faire des trucs de méchant vraiment originaux comme conquérir Popstar. Le dernier Kirby, un peu désespéré aperçut alors une étoile au dessus de lui qui l’emmènerait à l’aventure botter les fesses du super vilain et lui faire retrouver sa forme originale.

Une fois passé le scénario qui tient sur une feuille de Moltonel triple épaisseur. On peut enfin démarrer l’aventure au travers d’un niveau qui fera office de didacticiel. Première surprise, nos Kirby se dirigent entièrement au stylet, à l’instar de Canvas Curse. Contrairement à la précédente itération (très très bonne au demeurant), c’est un gameplay à l’écran tactile qui fait son apparition. Il s’agit ici de diriger Kirby à l’aide d’une étoile (manifestation à l’écran du stylet du joueur.). Pointez le stylet à droite ou à gauche sur l’écran tactile, et votre masse rose se précipitera vers elle. Il est également possible de projeter les petits malabars dans tous les sens, ou encore de former un groupe compact et de les trimballer le long d’une ligne tracée au stylet. C’est simple, et passé quelques minutes, ça devient vraiment intuitif. On notera quelques soucis de “caméra”, qui gagnerait à se recentrer systématiquement sur nos héros, car des fois, courir dans un sens puis dans l’autre peut s’avérer un peu fastidieux, vos Kirby étant à l’extrémité de l’écran, l’étoile se fixe sur eux plutôt que de les faire avancer, c’était pourtant un détail facilement perfectible.

à, à, à la queue leuleu.

5 fruits et légumes par jour

J’ai l’impression de passer à côté d’un détail important. Et en effet, aux abonnés absents, l’appétit insatiable d’ennemis de ce cher petit glouton. Finis les pouvoirs des sbires et on éprouve une petite déception devant cette absence, mais on découvre immédiatement le régime fruitivore du héros. Car Kirby mange désormais des fruits, pour retrouver ses formes (un peu comme Decathlon). Pommes, bananes, pastèques, tomates, tout ce qui rentre fait ventre et alimente une barre de progression, lorsque cette dernière atteint 100, un nouveau mini Kirby rejoint la bande, et ce jusqu’à un maximum de 10 boulettes roses pour plus de folie. Comme l’union fait la force, plus vous aurez de monde, plus vous pourrez progresser dans les niveaux. Certains stages nécessitent d’ailleurs un certain nombre de Kirby afin de pouvoir y entrer, de même, certains mécanismes ne s’activeront pas sans un minimum de petits bras dodus pour tirer dessus. Enfin, Kirby la racaille et tous ses potes mettront K.O. plus rapidement un ennemi si ils sont nombreux. Kirby étant néanmoins affaibli par Necrodeus, attention aux attaques des ennemis qui risquent de mettre K.O. un ou plusieurs de vos petits soldats roses. Une fois touchés, ils deviendront bleus, puis se transformeront en fantôme en s’envolant vers les cieux si jamais ils reprennent un mauvais coup. Il sera possible de jeter un autre Kirby pour les récupérer, évitant de devoir remanger pour récupérer un Kirby tout neuf, et vous pourrez régénérer tout le petit monde en traversant un cercle au milieu du niveau. Si jamais vous perdez tous vos Kirby d’un coup, retour sur la carte du monde, avec le nombre de Kirby que vous aviez avant de vous faire rouler dessus. Avec autant de facilité pour ne pas mourir, la difficulté faible du jeu sera à la fois un atout et un point faible, car si le joueur casual appréciera de ne pas se prendre la tête lorsqu’il arpente Popstar pour profiter au max, le joueur pur et dur se plaindra du manque de challenge.

I'm the Rose Train Baby ! woooooh

Double Rainbow !

Côté level-design, on saluera le respect de plusieurs traditions : Plusieurs chemins possible, des médailles à ramasser et des raccourcis lorsqu’un stage a déjà été terminé. 5 monde composeront l’aventure principale, avec une progression par cercles : chaque monde nécessitera de finir d’abord un niveau, qui donnera accès à un premier cercle avec plusieurs stages, dont l’un contiendra une bulle avec un arc-en-ciel (“oh my god, double rainbow”) pour débloquer une nouveau cercle, et ainsi de suite. Dès lors, le joueur a le choix, tracer le plus vite possible vers les niveaux avec arc-en-ciel pour terminer le jeu comme un sagouin, ou au contraire prendre le temps d’explorer tout en détail, ramasser toutes les médailles qui s’y trouvent pour débloquer un paquet de trucs, et tenter d’atteindre le 100% sacré. Le gamedesign reprend la formule traditionnelle et rappelle ce petit goût Yoshi’s Island de “revenez-y”. A défaut d’être originale, la formule est intemporelle et fait très bien ses preuves pour tenter de satisfaire les pressés et les consciencieux. A défaut de proposer une difficulté corsée, le jeu offrira donc un certain nombre de bonus à débloquer par le biais des médailles et des défis à remplir (à la façon des succès et des trophées sur PS3 et Xbox 360). Un jukebox, une table de flipper (tirée de Kirby’s Pinball Land!), un shoot ou encore un jeu où marteler des taupes, et la liste est encore longue. Vous avez de quoi faire, à défaut de difficulté, on vous sert du contenu.

Dadidou est de retour

La vie en rose

Enfin, pour la technique, c’est sans surprise le sans-fautes pour Hal Laboratory. Des graphismes 2D d’orfèvre, avec des environnements variés, des animations au top et un véritable soucis du détail qui fait plaisir à voir, les petits Kirby sont adorables (passer un quart d’heure à les faire courir en groupe, finir un niveau, repasser un quart d’heure à les faire bouger dans tous les sens, se dire que Nintendogs à côté, c’est plat et recommencer, à l’infini et au delà). Les ennemis bénéficient eux aussi d’un travail soigné et les bosses sont drôles et variés. D’ailleurs, on en redemande.

Enfin, on peut même compter les musiques qui sont nombreuses et entrainantes : Ce petit air d’accordéon qui rappelle toujours Yoshi’s Island, et ce jingle au début de chaque niveau, du bonheur auditif, oui monsieur. Vous mixez le tout avec quelques digits de Kirby, et vous risquez de bloquer sur le jeu avec un sourire béat dès que vous jouez avec vos écouteur, attention dans les lieux publics, ça peut effrayer les gens.

En résumé, Kirby Mass Attack nous rappelle avec délice les beaux jours de la plate forme 2D. Avec son design absolument délicieux, sa technique maitrisée et un game design qui emprunte au fleuron de la Super Nintendo, Hal Laboratory nous propose un pot pourri très agréable. Alors certes, L’innovation se cantonne à la prise en main, mais cette dernière est bien pensée et efficace, elle se combine à merveille avec le reste du titre pour former une très bonne surprise DS pour la fin 2011. Concernant le challenge, même si Mass Attack n’est effectivement pas une expérience hardcore, le jeu saura séduire même le plus aigri des gamers, parce qu’une boule rose ça va, c’est quand il y a plusieurs qu’il y a des problèmes. Et puis avec tout ce qu’il y a débloquer, vous pouvez prévoir quelques heures de jeu avant d’en faire le tour et de le refiler au petit frère.

Le verdict ?


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