Il reste en outre parfaitement d’actualité, dans la mesure où il est loin d’être dépassé technologiquement. Et il devient d’autant plus intéressant que depuis la sortie du nouveau Roomba j7+, son prix a officiellement baissé, passant de 1199 € à son lancement à 899 €. Au programme : cartographie intelligente, application offrant de très larges possibilités de personnalisation et évacuation automatique de la poussière dans un sac. Nous avons testé cet incontournable.
Il faut savoir que le Roomba i7+ se décline en deux versions aux caractéristiques semblables : le modèle i7+ avec système d’évacuation automatique de la poussière (et donc une base de chargement prévue en conséquence) et i7 avec une base classique. La base avec « autovidage », elle, est également vendue séparément, mais étant donné son prix (450 € et 650 € pour le robot i7), il est plus avantageux d’acheter d’emblée la version i7+ si vous êtes intéressé par l’évacuation automatique.
Back MarketLa vidange automatique : des jours de tranquillité à la clé
Le Roomba i7+ a été l’un des premiers aspirateurs robots à être équipé d’une base avec système d’évacuation automatique de la poussière, même si depuis, cette fonction s’est généralisée. Et pour cause : elle offre des semaines voire des mois de tranquillité. Car les robots sont devenus plus intelligents et autonomes ; sauf qu’il restait encore à vider leur collecteur régulièrement, voire après chaque utilisation, par exemple si on vit avec des animaux qui perdent leurs poils.
Dans le cas du Roomba i7+, après chaque cycle, la poussière est automatiquement aspirée puis stockée dans un sac d’une capacité de 1,7 litres. Il est ainsi capable de collecter le contenu d’une trentaine de bacs à poussière pleins. Faites le calcul : cela peut vous offrir un à deux mois de tranquillité selon l’utilisation, la présence d’animaux… L’opération de vidange, qui engendre un peu de bruit du fait de l’aspiration, ne prend que quelques secondes et laisse le collecteur impeccable.
Cette solution présente deux inconvénients. La base, qui contient le sac, est forcément moins compacte puisqu’elle mesure environ 45 cm de haut ; elle est également un peu plus profonde. Toutefois, avec son revêtement noir mat, elle est assez sobre ; par exemple, on la dissimule facilement au bout d’un canapé. Le système nécessite aussi l’achat de sacs car il est possible de faire fonctionner le Roomba i7+ sans, mais surtout pour dépanner, car le but, c’est tout de même de profiter de cette fonction bien utile. Comptez environ 20 euros pour un paquet de 3 sacs.
Mais le service rendu apporte un tel confort qu’on vous recommande chaudement de vous laisser tenter par la vidange automatique. Selon nous, l’essayer c’est l’adopter. Cela règle le problème des collecteurs trop petits ou parfois mal conçus de certains robots (qui ont tendance à semer les déchets). De plus, il suffit de programmer le Roomba et on n’a plus à s’occuper de rien ; seulement à le nettoyer quand l’application envoie des alertes à cet effet. Enfin, on évite tout contact avec la poussière puisque le sac se referme à l’aide d’une languette quand on le sort de la base. C’est confortable et bien pratique, notamment pour les personnes allergiques.
Notez enfin qu’un voyant lumineux est présent sur cette base ; il devient rouge lorsque le sac est plein et doit être remplacé (on reçoit également une notification de l’application).
Cartographie détaillée
Le Roomba i7+ est évidemment équipé de nombreux capteurs. Il utilise également une caméra inclinée, placée sur sa face supérieure. Cela lui permet de cartographier le logement, en mémorisant la forme des pièces ainsi que leurs dimensions et la position des meubles ou objets. Deux cycles sont nécessaires pour qu’il établisse une cartographie complète de la maison. À noter qu’il est capable de mémoriser plusieurs cartes (de plusieurs étages d’une maison par exemple ou pourquoi pas d’une résidence secondaire).
La cartographie délivrée est complète et propose d’emblée un découpage des pièces pertinent qu’il est bien entendu possible de modifier dans l’application (par exemple pour regrouper des zones que le robot aurait séparées ou au contraire séparer des pièces qu’il aurait rassemblées). Il est possible de zoomer la carte fournie dans l’application et surtout de la tourner dans tous les sens, ce qui n’est pas inutile pour se repérer et personnaliser la cartographie (surtout si comme nous vous avez du mal à vous repérer dans l’espace et avec un plan…). Car certains robots livrent une cartographie « fixe » sur laquelle figure seulement la base du robot ; or, il n’est pas toujours évident d’identifier l’emplacement des pièces de son logement.
Et navigation agile
Une fois la cartographie prête, le Roomba i7+ reconnaît les pièces, se déplace de l’une à l’autre sans aucun problème, avec une grande agilité et sans hésiter. Si on lui confie le nettoyage de toute la maison, il la parcourt de manière méthodique, sans oublier aucune pièce, ni aucune zone. En ce sens, il couvre très bien la surface qu’on lui demande de nettoyer. Il se débrouille aussi très bien dans les espaces encombrés de mobilier. Par exemple, il nettoie avec soin le tour des pieds de table et de chaises, qu’il contourne avec précision. De la même manière, il longe les murs et les meubles de près, ralentissant à leur approche pour éviter de s’y cogner. La tranche avant faisant office de pare-chocs, il n’y a aucun risque qu’il abîme un meuble par exemple.
Si leur hauteur le lui permet, il passe sans difficulté sous les meubles comme notre canapé, notre table basse, monte sur les tapis sans hésiter et se dégage de la plupart des pièges qu’il peut rencontrer dans une habitation (pied de lampe, seuils de portes, sac ou chaussures laissés dans une entrée…). Quant aux câbles électriques, il peut lui arriver de s’y emmêler, mais moins que certains robots concurrents, d’autant que lorsqu’il est gêné par un obstacle, l’aspiration est automatiquement stoppée. Il reste toutefois conseillé de ranger les câbles ou de délimiter les zones où il y en a grâce à l’application.
Une aspiration efficace, personnalisable
Que le Roomba i7+ évolue sur des tapis ou des sols durs comme des carrelages ou parquets (des surfaces sur lesquelles nous l’avons largement mis à l’épreuve), il aspire très efficacement. Il peut parfois avoir tendance à projeter les déchets épais avec sa brossette – comme la litière de nos chats – lorsqu’ils sont présents en quantité. Le Roomba i7+ est équipé de capteurs de saleté (il s’agit en fait d’un capteur acoustique placé dans le collecteur de poussière), ce qui lui permet de reconnaître les zones les plus sales. Dans ce cas, il effectue des mouvements répétitifs d’avant en arrière pour insister sur la zone en question et donc y repasser plusieurs fois. Cela fonctionne plutôt bien.
Lors de nos tests, il a fait place nette, éliminant aisément nos cheveux longs, les poils semés par nos deux chats, la poussière du quotidien, du sable et même de la terre séchée rapportée sous nos chaussures. En le programmant quotidiennement, l’appartement est impeccable.
Notez qu’iRobot a fait un choix différent de la plupart de ses concurrents : l’application ne permet pas de régler la puissance d’aspiration, mais de se caler sur les habitudes d’utilisation. Il est possible de programmer ou de lancer un cycle pour un « nettoyage quotidien » (auquel cas le robot passe une seule fois partout), un « nettoyage pièce » (il passe une fois dans les grandes pièces mais plusieurs fois dans les petites) ou un « nettoyage en profondeur » (il passe deux fois dans chaque pièce). Si ce choix peut surprendre, il est finalement pertinent car on n’a pas à se demander quelle puissance est adaptée dans telle ou telle circonstance.
Le Roomba i7+ fait partie de ces robots capables de rejoindre leur base pour faire le plein d’énergie avant de terminer un cycle de nettoyage commencé. Il peut donc assurer le nettoyage de grandes surfaces. D’ailleurs, quand on choisit certaines pièces à nettoyer dans l’application, le temps de nettoyage est évalué automatiquement (par exemple 40 minutes pour notre salle de séjour, 10 minutes pour notre chambre…). Il évalue aussi le temps de charge nécessaire pour achever sa mission.
Entre une couverture des surfaces très efficace et une aspiration performante, le Roomba i7+ est capable de restituer des sols parfaitement propres. Pour obtenir les meilleurs résultats, nous avons privilégié le mode « nettoyage en profondeur ».
Mais surtout des possibilités de personnalisation accrues grâce à l’appli
L’application iRobot Home est l’une des plus complètes et ergonomiques que nous ayons pu tester. Pour connecter le robot au réseau WiFi, l’utilisateur est guidé pas-à-pas. L’opération est rapide et facile. Une fois que le robot a cartographié le logement, on accède à de nombreuses possibilités de personnalisation, qui permettent de répondre aux besoins quotidiens comme aux besoins ponctuels.
Quasiment toutes les fonctions sont accessibles depuis la page d’accueil qu’il suffit de faire défiler : accès à la carte, historique de nettoyage, favoris, programmation, paramétrage et lancement d’un cycle. Il faut cependant entrer dans le menu paramétrage pour accéder à certaines fonctions, mais il s’agit de celles qu’on n’a pas besoin de modifier quotidiennement (comme le mode de nettoyage ou le comportement du robot lorsque le bac est plein).
La cartographie restituée dans l’appli est complète, pertinente et personnalisable. On peut nommer les pièces avec des noms prédéfinis (une liste est proposée) ou personnalisés. Il est alors possible de choisir quelles pièces nettoyer : tout le logement, une pièce, plusieurs… Tout est possible. Ces choix peuvent être programmés ou même enregistrés en favoris (si on les utilise régulièrement mais sans souhaiter les programmer). Le bouton vert « nouvelle tâche » permet quant à lui de lancer un cycle personnalisé : « nettoyer partout » ou de choisir les pièces qu’on veut nettoyer en les cochant tout simplement.
L’application offre aussi la possibilité de délimiter des zones interdites au robot – qui apparaissent alors en rouge sur la carte. En plus de celles-ci, iRobot fournit aussi une balise physique sous la forme d’une petite borne, qui assure un blocage en faisceau (pour un seuil de porte ou sécuriser un escalier par exemple) ou circulaire (pour des câbles électriques ou la gamelle des animaux).
Pratique : on peut également définir des zones de nettoyage (qui s’affichent en bleu), qu’il faudra aspirer régulièrement (devant la porte d’entrée, sous la table qui sert au petit déjeuner, devant le bac à litière des chats…). Là encore, on peut créer des favoris ou programmations pour que ces zones soient nettoyées indépendamment du reste de la maison, aussi souvent qu’on le désire. Le placement de ces zones est intuitif ; on peut modifier leur taille (qui s’affiche dans l’application), leur forme (carrée ou rectangulaire) et les déplacer où on veut sur la carte du logement.
L’application prodigue également des conseils personnalisés et des recommandations de nettoyage (par exemple selon les saisons pour les utilisateurs qui se déclarent allergiques). Dans l’onglet historique enfin, on accède à la cartographie sur laquelle les zones couvertes apparaissent en vert ; on y voit clairement apparaître aussi les éléments de mobilier que le robot a contournés.
En bref, l’application iRobot Home est simple, pratique, intuitive et permet véritablement un nettoyage à la carte pour se plier aux besoins de tous les utilisateurs, à tout moment. En outre, iRobot propose des mises à jour régulières et substantielles grâce auxquelles l’application évolue encore. D’ailleurs, les utilisateurs sont régulièrement sollicités pour donner leur avis.
Entretien facilité
Naturellement, le système d’évacuation automatique de la poussière limite les gestes d’entretien, puisqu’il n’est plus nécessaire de vider le collecteur. Et si besoin, celui-ci est lavable à l’eau, ce qui n’est pas le cas sur tous les robots.
Mais le nettoyage du Roomba i7+ se trouve également facilité grâce à ses extracteurs de débris qui remplacement la brosse centrale. Il s’agit de rouleaux en caoutchouc souple crantés. Les poils d’animaux ne s’y logent pas et les cheveux s’y enroulent beaucoup moins. Pour les nettoyer, il suffit de les sortir du robot, ce qui se fait très simplement, et d’enlever les saletés qui s’y sont enroulées. La brossette latérale, elle, est vissée et il faudra donc se munir d’un tournevis pour nettoyer le dessous, où les cheveux s’enroulent inévitablement.
Quant au filtre « haute efficacité » (qui selon iRobot capture 99% des moisissures, pollens, acariens et allergènes d’animaux), il n’est pas lavable et doit être tapoté toutes les semaines ou toutes les deux semaines et remplacé tous les deux mois. Avec le Roomba i7+, iRobot fournit un filtre et une brossette de rechange.
Au chapitre de l’entretien, il faudra aussi penser à dépoussiérer les capteurs avec un chiffon doux (recommandé toutes les deux semaines) ainsi que la roue avant détachable (une fois par an).
Dans la première version de l’application (au lancement du i7+), iRobot évaluait l’état de chaque élément avec des pourcentages, mais cette fonction a disparu de la version actuelle. On reçoit des rappels sur la page d’accueil lorsqu’il est nécessaire de procéder au nettoyage du robot. L’onglet « précautions et entretien » précise la fréquence de nettoyage recommandée pour chaque élément et donne accès à des vidéos (en anglais).
On peut facilement se procurer des accessoires et pièces détachées (filtre, brossette, extracteurs, sacs), directement sur la boutique en ligne d’iRobot ou auprès des revendeurs (en ligne et magasins). C’est un point fort appréciable chez iRobot. Mieux : si la batterie montre des signes de faiblesse, on peut aussi facilement en acheter une et la remplacer, pour prolonger la durée de vie de son Roomba.
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