Après un développement tumultueux et des indécisions chez Ubisoft qui n’en finissaient pas, I am Alive débarquera bientôt sur le XBLA. Il nous met dans la peau d’un père de famille, Adam, qui part à la recherche de sa femme et de sa fille dans une ville complètement dévastée. Si vous n’y retrouverez pas les zombies qui vous ont fait frémir dans le film I am a legend, survivre au milieu d’un paysage urbain incertain s’annonce comme un défi des plus périlleux qui mérite d’être vécu. Cet avant-goût de l’aventure nous a-t-il remué ?
I will survive
Se balader dans une ville totalement sens dessus dessous n’est pas de tout repos. Les chemins sont souvent ravagés et ne sont pas toujours franchissables grâce à un saut. Si la notion d’élan, dans l’exemple d’un bond, est inexistante, I am Alive propose de braver les hauteurs, afin de se frayer un passage.
Les gratte-ciels, et autres structures endommagées seront praticables, ce qui s’avère fortement haletant. D’une part pour la sensation de vertige procurée (parfois légèrement faible à cause de la caméra), mais aussi le système d’endurance qui provoque de bonnes poussées d’adrénaline ! En effet, le gameplay permet de gérer ses aptitudes physiques à l’aide d’une jauge qui baisse en fonction de ce que vous infligez au corps d’Adam. Il s’agit d’une excellente idée, dans le sens où vous sentirez la peur de lâcher prise en pleine ascension peser sur vos épaules de gamers. Alors que certaines phases d’escalade seront assez courtes pour ne pas stresser, d’autres seront beaucoup plus tendues et vous feront douter de vous en plein milieu. Le système est donc assez efficace, d’autant plus que vous disposez d’un second souffle, qui vous accordera quelques instants trépignant d’efforts supplémentaires. Mais le stress ne se fait pas ressentir que lorsque vous affronterez les montées, car la ville grouille de dangereux personnages.
Ainsi, vous devrez faire face aux habitants devenus hostiles, depuis l’absence d’une quelconque autorité municipale. S’ils servent à démontrer la vraie nature de l’humain (souvenez-vous que l’homme est un loup pour l’homme), vous serez souvent confrontés à plusieurs choix. Par exemple, si l’un des citoyens pointe son arme sur vous, il sera libre à vous de décider de l’exterminer, ou de, tout simplement, passer votre chemin. Bien entendu, si vous avez envie de jouer les gros durs, vous pourrez utiliser votre machette ou encore votre pistolet. Mais dans cette ville où tout se fait rare, vous garderez précieusement vos balles pour les grandes occasions.
Mais chargé ou non, vous aurez une arme dans les mains, et elle pourra souvent intimider ceux qui voudront se frotter à vous. Vous pourrez ainsi leur demander de se placer à côté d’un ravin, et votre pied viendra malencontreusement (n’est-ce pas, hein ?) percuter le corps de l’homme : ce qui le poussera par-dessus bord. Mais si aviez toujours rêvé de faire régner la paix dans le monde, vous pourrez vous passer de ce malin plaisir (qui, entre nous, n’a pas cessé de me faire glousser !).
Ainsi, le gameplay reflète à merveille la survie. Mais Adam reste quelque peu pataud dans ses déplacements, ce qui s’avère plus qu’énervant dans les séquences axées plateforme.
Douce discorde…
Pour un jeu aussi modeste, I am Alive retranscrit à merveille les clichés de la nature humaine dans une mission pour la survie à travers un environnement des plus intéressant. Car imaginer une ville ravagée s’avère bien plus évident que de la créer. Ubisoft Shanghai a plutôt réussi ce challenge.
Si la cité semble plutôt quelconque, les éléments praticables sont bien trouvés, malgré le fait qu’ils soient peu nombreux. Un gros travail sur les codes couleurs a été fourni, ainsi que sur les jeux de lumière, qui rendent l’environnement poussiéreux : une bonne retranscription de l’état pitoyable dans lequel se trouve la ville. En revanche, des flous agaçants, qui doivent certainement servir de cache-misère, viennent perturber notre contemplation du paysage. De plus, ils enlèvent, parfois, la sensation de vertige que l’on peut ressentir sur certains monts. Ainsi, nous avons l’impression que la recherche sur l’environnement du jeu a été extrêmement approfondie, mais qu’elle est souvent gâchée par des détails intempestifs.
Mais la ligne thématique reste respectée, autant dans la charte graphique que dans l’histoire.
Le peu du scénario que nous avons entrevu n’annonce rien de très novateur, mais semble efficace, et amplement suffisant pour un jeu XBLA. Les rencontres pourront certainement maintenir en haleine, mais le fil conducteur reste de retrouver les deux amours de votre vie : votre fille et votre femme. La difficulté de cette tâche associée à la survie donne un ton grave au jeu, ce que l’on ressent également à travers la bande-son originale.
Le chaos n’a rien de sexy, et le studio l’a compris. L’ambiance n’est pas dramatique, mais elle reste suffisamment pesante pour s’immerger totalement dans le jeu.
I am Alive n’est pas le jeu de l’année : ça n’est pas pour cela qu’il a été conçu. Il cherche tout simplement à raconter une histoire, dont la pression nous envahit assez bien à travers le gameplay et les systèmes qui en découlent. Il cherche à offrir un moment de divertissement, comme lorsque vous regardez un film. Effectivement, les imperfections sont bien là, mais finalement, on a envie de continuer l’aventure sans trop y prêter attention. I am Alive ne vaut pas un Uncharted, mais il se positionne comme un struggle for life presque aussi prenant que les aventures présentées dans les traditionnels Blockbusters. Un assez bon jeu XBLA en perspective.
I will survive
Se balader dans une ville totalement sens dessus dessous n’est pas de tout repos. Les chemins sont souvent ravagés et ne sont pas toujours franchissables grâce à un saut. Si la notion d’élan, dans l’exemple d’un bond, est inexistante, I am Alive propose de braver les hauteurs, afin de se frayer un passage.
Les gratte-ciels, et autres structures endommagées seront praticables, ce qui s’avère fortement haletant. D’une part pour la sensation de vertige procurée (parfois légèrement faible à cause de la caméra), mais aussi le système d’endurance qui provoque de bonnes poussées d’adrénaline ! En effet, le gameplay permet de gérer ses aptitudes physiques à l’aide d’une jauge qui baisse en fonction de ce que vous infligez au corps d’Adam. Il s’agit d’une excellente idée, dans le sens où vous sentirez la peur de lâcher prise en pleine ascension peser sur vos épaules de gamers. Alors que certaines phases d’escalade seront assez courtes pour ne pas stresser, d’autres seront beaucoup plus tendues et vous feront douter de vous en plein milieu. Le système est donc assez efficace, d’autant plus que vous disposez d’un second souffle, qui vous accordera quelques instants trépignant d’efforts supplémentaires. Mais le stress ne se fait pas ressentir que lorsque vous affronterez les montées, car la ville grouille de dangereux personnages.
Ainsi, vous devrez faire face aux habitants devenus hostiles, depuis l’absence d’une quelconque autorité municipale. S’ils servent à démontrer la vraie nature de l’humain (souvenez-vous que l’homme est un loup pour l’homme), vous serez souvent confrontés à plusieurs choix. Par exemple, si l’un des citoyens pointe son arme sur vous, il sera libre à vous de décider de l’exterminer, ou de, tout simplement, passer votre chemin. Bien entendu, si vous avez envie de jouer les gros durs, vous pourrez utiliser votre machette ou encore votre pistolet. Mais dans cette ville où tout se fait rare, vous garderez précieusement vos balles pour les grandes occasions.
Mais chargé ou non, vous aurez une arme dans les mains, et elle pourra souvent intimider ceux qui voudront se frotter à vous. Vous pourrez ainsi leur demander de se placer à côté d’un ravin, et votre pied viendra malencontreusement (n’est-ce pas, hein ?) percuter le corps de l’homme : ce qui le poussera par-dessus bord. Mais si aviez toujours rêvé de faire régner la paix dans le monde, vous pourrez vous passer de ce malin plaisir (qui, entre nous, n’a pas cessé de me faire glousser !).
Ainsi, le gameplay reflète à merveille la survie. Mais Adam reste quelque peu pataud dans ses déplacements, ce qui s’avère plus qu’énervant dans les séquences axées plateforme.
Douce discorde…
Pour un jeu aussi modeste, I am Alive retranscrit à merveille les clichés de la nature humaine dans une mission pour la survie à travers un environnement des plus intéressant. Car imaginer une ville ravagée s’avère bien plus évident que de la créer. Ubisoft Shanghai a plutôt réussi ce challenge.
Si la cité semble plutôt quelconque, les éléments praticables sont bien trouvés, malgré le fait qu’ils soient peu nombreux. Un gros travail sur les codes couleurs a été fourni, ainsi que sur les jeux de lumière, qui rendent l’environnement poussiéreux : une bonne retranscription de l’état pitoyable dans lequel se trouve la ville. En revanche, des flous agaçants, qui doivent certainement servir de cache-misère, viennent perturber notre contemplation du paysage. De plus, ils enlèvent, parfois, la sensation de vertige que l’on peut ressentir sur certains monts. Ainsi, nous avons l’impression que la recherche sur l’environnement du jeu a été extrêmement approfondie, mais qu’elle est souvent gâchée par des détails intempestifs.
Mais la ligne thématique reste respectée, autant dans la charte graphique que dans l’histoire.
Le peu du scénario que nous avons entrevu n’annonce rien de très novateur, mais semble efficace, et amplement suffisant pour un jeu XBLA. Les rencontres pourront certainement maintenir en haleine, mais le fil conducteur reste de retrouver les deux amours de votre vie : votre fille et votre femme. La difficulté de cette tâche associée à la survie donne un ton grave au jeu, ce que l’on ressent également à travers la bande-son originale.
Le chaos n’a rien de sexy, et le studio l’a compris. L’ambiance n’est pas dramatique, mais elle reste suffisamment pesante pour s’immerger totalement dans le jeu.
I am Alive n’est pas le jeu de l’année : ça n’est pas pour cela qu’il a été conçu. Il cherche tout simplement à raconter une histoire, dont la pression nous envahit assez bien à travers le gameplay et les systèmes qui en découlent. Il cherche à offrir un moment de divertissement, comme lorsque vous regardez un film. Effectivement, les imperfections sont bien là, mais finalement, on a envie de continuer l’aventure sans trop y prêter attention. I am Alive ne vaut pas un Uncharted, mais il se positionne comme un struggle for life presque aussi prenant que les aventures présentées dans les traditionnels Blockbusters. Un assez bon jeu XBLA en perspective.
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