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[Impressions] WiLD : La nature a horreur du vide [PS4]

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Présenté au monde entier la semaine dernière lors de la conférence PlayStation, WiLD a ensuite été détaillé en petit comité par Michel Ancel lui-même. L’occasion de…

Présenté au monde entier la semaine dernière lors de la conférence PlayStation, WiLD a ensuite été détaillé en petit comité par Michel Ancel lui-même. L’occasion de découvrir un titre ambitieux, mais encore bien mystérieux.

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C’est quoi, WiLD ?

Un jeu étrange qui navigue entre l’aventure et la survie, selon les mots de son créateur. Les objectifs du jeu et le scénario (si scénario il y a) n’ont pas été révélés par Michel Ancel qui a habilement botté en touche quand la question a été posée, précisant à la place 1) qu’on pourrait incarner un chaman homme ou un chaman femme, 2) que la partie commencera dans la peau d’un enfant, qui évoluera petit à petit vers l’âge adulte.

Ça se passe où, WiLD ?

Ça se passe en pleine nature, dans un environnement entièrement ouvert fait de paysages plus ou moins montagneux, de larges plaines et de nombreuses forêts. Un décor typé Europe du Nord qui sera d’ailleurs bien plus que le théâtre de vos exploits ; la nature est plus que jamais au cœur de l’expérience puisque c’est en domestiquant ses hôtes que notre chaman progressera.

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C’est quoi ce charabia ?

On reprend, survivre dans l’univers de WiLD ne pourra être possible qu’en utilisant une des mécaniques principales du jeu : la possibilité de fondre son esprit dans le corps des animaux alentours.

Tous les animaux ?

A priori, oui. Lièvre, ours, aigle, grenouille, lapin, corbeau, loup… C’est en se servant des qualités de chacun que l’on avancera. Incarner un aigle, c’est la possibilité de survoler les alentours pour repérer les dangers, incarner un lapin, c’est la possibilité de « scouter » une zone à la vitesse de l’éclair, incarner un ours, c’est pouvoir se battre, etc, etc.

Par ailleurs, Michel Ancel et ses équipes ont fait part de leur envie de favoriser le « gameplay émergent ». Aux joueurs de trouver de nouveaux intérêts à incarner tel ou tel animal dans telle ou telle situation. On n’y pense pas au premier coup, mais incarner un frêle mouton pour tendre un piège à un prédateur ou à une tribu ennemie, ça peut le faire aussi…

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[nextpage title=”Mais où est donc or ni car ?”]

Des tribus ennemies ?

Oui. Et des cannibales, parfois, comme celle que l’on a vue dans la vidéo de démonstration de la conférence PlayStation. Quand on vous parlait de survie…

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Qu’est-ce qui se passe quand on meurt ?

Si la mort décidait de vous emporter, la partie reprendrait là où vous aviez construit votre dernier abri, sorte de « maisons-sauvegarde » par lesquelles on pourra se déplacer plus rapidement.

Petite précision : incarner un animal ne sera d’ailleurs pas sans risques. Le cas échéant, le corps du chaman se retrouvera lui sans défense. À vous de ne pas faire ça n’importe où, au milieu de loups affamés, par exemple.

Comment on incarne un animal ?

La question est centrale mais la réponse reste encore un peu nébuleuse. Pour domestiquer un animal, il faudra avoir la connaissance de cet animal. Et cette connaissance ne pourra s’apprendre qu’en exhaussant le souhait de divinités. Par exemple, la divinité des ours vous demandera peut-être de lui livrer un ours en sacrifice, après quoi elle vous apprendra comment en domestiquer.

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De nombreux paramètres dynamiques

De ce que l’on en a entendu, la volonté des créateurs est de nous mettre face à une expérience dynamique, dans laquelle on devra sans cesse s’adapter. La présence d’un cycle jour/nuit ou d’une météo changeante seront des éléments à prendre en compte dans l’élaboration de votre stratégie.

Ça sent comment ?

Plutôt bon. On a déjà apprécié que, contrairement à 90% des autres jeux présentés (dans les conférences en général), WiLD n’en fasse pas trop. Ça peut paraitre bête, mais de voir ce chaman encore mal animé nous a presque fait du bien. Ce qu’on a aimé également, c’est ce côté libre, organique, « émergent », mis en avant par Michel Ancel. Un peu à l’image de From Dust d’Eric Chahi, où l’environnement était aussi un des acteurs majeurs de l’expérience.

Maintenant, le jeu ne devra pas avoir le défaut de sa qualité. Rien ne nous assure pour l’heure qu’il n’est pas qu’un bac à sable un peu vide d’objectifs.

C’est pour quand ?

A priori, on aura le temps de revenir sur le sujet, car aucune date de sortie n’a été annoncée, ni même de fourchette. Ah, et le jeu sortira sur PS4.

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