Elle était l’égérie la plus emblématique du jeu vidéo. Certains veulent en faire un martyr de l’histoire vidéoludique. On en sait encore trop peu sur ce reboot de Tomb Raider pour se prononcer. Mais on sait déjà que Lara Croft nous entraîne dans une aventure plus extrême que jamais. Récit de notre rencontre la plus marquante de la Gamescom.
La tempête gronde. Les vagues frappent de toute leur puissance le bateau qui doit amener Lara à comprendre son passé. Le naufrage que tant de joueurs ont vu n’est que le premier d’une série noire qui frappe la toute jeune lady Croft. Tomb Raider s’annonce violent comme jamais la série ne l’a été. Les blessures marquent le corps meurtri de la jeune aventurière. Ce véritable calvaire ne lui laisse aucun répit. Ici elle trébuche, là un piège à loup se referme brutalement sur sa jambe en sang, plus tard des hommes la kidnappent et la frappent.
Cette brutalité n’est pas seulement physique. La jeune femme est aussi agressée psychologiquement dans ce milieu hostile.
Étonnamment, Lara Croft l’icône n’est pas au centre de cette aventure. Le reboot de l’idole pourrait finalement n’être qu’un prétexte à plonger les joueurs dans ce jeu de survie. Contrairement à ce qu’annonçait Ron Rosenberg, producteur exécutif du jeu, il est possible de s’identifier à Lara Croft. Non parce qu’elle est un des personnages emblématiques du jeu vidéo, mais parce qu’on l’accompagne alors qu’elle souffre comme jamais. Quand la cinématique s’arrête et qu’on reprend le contrôle de notre aventure, on a la rage au ventre et le désir aveugle de se venger. C’est peut-être là une des plus grandes qualités du titre de Crystal Dynamics.
On peut même aller plus loin, et affirmer que Lara Croft ne tient pas le rôle principal de cette aventure. L’héroïne, c’est l’île sur laquelle elle atterrit. Comme dans Lost ce lieu emplit de mystères semblent détenir les réponses à de nombreuses énigmes. Elle rappelle même par moment l’angoissant archipel inconnu du King Kong de Peter Jackson. Rapidement les enjeux se mettent en place, et les questions se posent. Quels sont ces symboles que l’on découvre en certains lieux ? Qui sont ces hommes armés qui nous kidnappent ? Comment survivre à cette épreuve ? Ces premiers instants transpirent l’épopée, mais pas de celles qui finissent bien. Plutôt de celles qui se terminent dans la douleur, quand le héros doit aller au bout de lui même pour rester en vie.
Notre premier contact avec Tomb Raider se concentre sur la découverte de l’île sauvage. Il y est donc question de survie : faire un feu, trouver un arc, chasser une biche pour se nourrir. Ainsi, le camp une fois établit sert de HUB principal duquel on peut apercevoir sa progression, ses statistiques, améliorer ses armes et ses objets. Le procédé semble classique, mais avec la barre d’expérience crée une sensation de réelle progression. On a pu apercevoir un bout de la carte et se rendre compte que le titre offrira une partie monde ouvert certainement dirigiste, à la manière d’un Batman Arkham City. L’exploration de cet univers aura un impact certain sur l’expérience, et semble la manière la plus intéressante d’aborder l’histoire.
Parce que ce Tomb Raider aime mélanger les genres, il faut aussi trucider les hommes armés qui infestent l’île. La survie, toujours la survie. Mais cette fois-ci elle s’affiche bien plus dynamique et scriptée. Ces séquences réussissent leur objectif : nous en mettre plein la vue, même si cela reste classique et sans surprise. Lara avance face à ses ennemis et son tableau de chasse ferait passer Nathan Drake pour un petit nouveau dans le métier d’aventurier exterminateur. Elle ne s’arrête tout simplement jamais : elle abat un homme d’une flèche entre les yeux, d’un tir enflamme un barrage humain en pleine course, et se débarrasse à mains nues des quelques survivants. Puis on s’accroche à une tyrolienne qui nous largue dans une rivière à quelque mètres de chutes mortelles. On respire un grand coup et on repart. Les développeurs nous promettent néanmoins de ne pas abuser de ces séquences explosive mais peu ludique, et de laisser l’univers se dévoiler et l’ambiance se mettre en place.
Tomb Raider a été reculé à l’année prochaine sur PC, Playstation 3 et Xbox 360. Un retard que l’on peut comprendre au vu du formidable chantier lancé par Crystal Dynamics. Pour le moment les développeurs souhaitent simplement démontrer l’étendue du potentiel du jeu, ne reste plus qu’à espérer que l’action ne prendra pas le pas sur la narration et le développement de l’univers. En attendant de découvrir un peu plus le jeu, on croise les doigts car on pourrait bien tenir là un grand jeu de 2013.
La tempête gronde. Les vagues frappent de toute leur puissance le bateau qui doit amener Lara à comprendre son passé. Le naufrage que tant de joueurs ont vu n’est que le premier d’une série noire qui frappe la toute jeune lady Croft. Tomb Raider s’annonce violent comme jamais la série ne l’a été. Les blessures marquent le corps meurtri de la jeune aventurière. Ce véritable calvaire ne lui laisse aucun répit. Ici elle trébuche, là un piège à loup se referme brutalement sur sa jambe en sang, plus tard des hommes la kidnappent et la frappent.
Cette brutalité n’est pas seulement physique. La jeune femme est aussi agressée psychologiquement dans ce milieu hostile.
Étonnamment, Lara Croft l’icône n’est pas au centre de cette aventure. Le reboot de l’idole pourrait finalement n’être qu’un prétexte à plonger les joueurs dans ce jeu de survie. Contrairement à ce qu’annonçait Ron Rosenberg, producteur exécutif du jeu, il est possible de s’identifier à Lara Croft. Non parce qu’elle est un des personnages emblématiques du jeu vidéo, mais parce qu’on l’accompagne alors qu’elle souffre comme jamais. Quand la cinématique s’arrête et qu’on reprend le contrôle de notre aventure, on a la rage au ventre et le désir aveugle de se venger. C’est peut-être là une des plus grandes qualités du titre de Crystal Dynamics.
On peut même aller plus loin, et affirmer que Lara Croft ne tient pas le rôle principal de cette aventure. L’héroïne, c’est l’île sur laquelle elle atterrit. Comme dans Lost ce lieu emplit de mystères semblent détenir les réponses à de nombreuses énigmes. Elle rappelle même par moment l’angoissant archipel inconnu du King Kong de Peter Jackson. Rapidement les enjeux se mettent en place, et les questions se posent. Quels sont ces symboles que l’on découvre en certains lieux ? Qui sont ces hommes armés qui nous kidnappent ? Comment survivre à cette épreuve ? Ces premiers instants transpirent l’épopée, mais pas de celles qui finissent bien. Plutôt de celles qui se terminent dans la douleur, quand le héros doit aller au bout de lui même pour rester en vie.
Notre premier contact avec Tomb Raider se concentre sur la découverte de l’île sauvage. Il y est donc question de survie : faire un feu, trouver un arc, chasser une biche pour se nourrir. Ainsi, le camp une fois établit sert de HUB principal duquel on peut apercevoir sa progression, ses statistiques, améliorer ses armes et ses objets. Le procédé semble classique, mais avec la barre d’expérience crée une sensation de réelle progression. On a pu apercevoir un bout de la carte et se rendre compte que le titre offrira une partie monde ouvert certainement dirigiste, à la manière d’un Batman Arkham City. L’exploration de cet univers aura un impact certain sur l’expérience, et semble la manière la plus intéressante d’aborder l’histoire.
Parce que ce Tomb Raider aime mélanger les genres, il faut aussi trucider les hommes armés qui infestent l’île. La survie, toujours la survie. Mais cette fois-ci elle s’affiche bien plus dynamique et scriptée. Ces séquences réussissent leur objectif : nous en mettre plein la vue, même si cela reste classique et sans surprise. Lara avance face à ses ennemis et son tableau de chasse ferait passer Nathan Drake pour un petit nouveau dans le métier d’aventurier exterminateur. Elle ne s’arrête tout simplement jamais : elle abat un homme d’une flèche entre les yeux, d’un tir enflamme un barrage humain en pleine course, et se débarrasse à mains nues des quelques survivants. Puis on s’accroche à une tyrolienne qui nous largue dans une rivière à quelque mètres de chutes mortelles. On respire un grand coup et on repart. Les développeurs nous promettent néanmoins de ne pas abuser de ces séquences explosive mais peu ludique, et de laisser l’univers se dévoiler et l’ambiance se mettre en place.
Tomb Raider a été reculé à l’année prochaine sur PC, Playstation 3 et Xbox 360. Un retard que l’on peut comprendre au vu du formidable chantier lancé par Crystal Dynamics. Pour le moment les développeurs souhaitent simplement démontrer l’étendue du potentiel du jeu, ne reste plus qu’à espérer que l’action ne prendra pas le pas sur la narration et le développement de l’univers. En attendant de découvrir un peu plus le jeu, on croise les doigts car on pourrait bien tenir là un grand jeu de 2013.
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