Après Child of Light, Ubisoft avance un autre de ses pions « façon indie » : Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre. Si le titre est déjà beau et touchant, il doit encore prouver qu’il peut captiver.
Dans un monde cauchemardesque, la société française, consciente qu’elle a entre ses mains un outil de développement en or, abuserait de l’UbiArt Framework et nous sortirait une palanquée de jeux visuellement sublimes… mais qui pècheraient tous sur le plan des idées de jeu. Car si la dernière production en date, Child of Light, nous a enchantés les premières heures, elle nous a finalement déçus pour ces raisons. En partie aussi parce qu’on a cru, un peu naïvement, qu’un jeu aussi beau ne pourrait pas décevoir sur sa mécanique.
Ce scénario, c’est celui que j’ai imaginé immédiatement après avoir joué un quart du périple Soldats Inconnus. Le titre d’Ubisoft Montpellier, qui s’apparente à un jeu d’aventure/énigmes, nous a semblé trop classique dans ses idées de gameplay pour nous convaincre totalement. Et ce, en dépit d’un rendu bande-dessinée splendide, d’une mise en scène inspirée et de personnages attachants.
Le problème majeur, c’est que je me suis senti spectateur de Soldats Inconnus, pas acteur ; spectateur de plusieurs destins intimes, intelligemment croisés, mais auxquels je n’ai pas réussi à m’identifier. J’ai écouté avec attention chaque histoire, je me suis étonné devant les rebondissements, j’ai résolu un certain nombre d’énigmes (trouver tel objet pour le donner à tel PNJ pour débloquer telle zone, etc.), mais je ne me suis jamais senti LA clé qui pourrait changer le destin de ces hommes et de ces femmes, même si les développeurs ont précisé – on veut bien les croire – que le début de l’aventure n’est certainement pas la partie la plus dense de l’histoire – qui durera une huitaine d’heures.
On sent en tout cas qu’Ubisoft Montpellier s’est jeté tout entier dans la narration, a bossé le contexte historique (le jeu devient presque pédagogique quand il nous décrit, via des petits textes bien faits, les évènements avec lesquels les personnages se débattent), et a bien entendu réalisé un re-mar-qua-ble travail au niveau graphique : chaque personnage, chaque décor a été dessiné à la main, avant d’être animé !
Soldats Inconnus traite de la Première Guerre mondiale d’une façon originale, et ça nous plait ; c’est pour ça que l’on attend de vivre une expérience qui saura nous placer au cœur de la narration, via nos actions.
Réponse le 25 juin sur PC, Xbox One, Xbox 360, PS3 et PS4. Soldats inconnus : Mémoires de la Grande Guerre coutera 15 euros environ.
Dans un monde cauchemardesque, la société française, consciente qu’elle a entre ses mains un outil de développement en or, abuserait de l’UbiArt Framework et nous sortirait une palanquée de jeux visuellement sublimes… mais qui pècheraient tous sur le plan des idées de jeu. Car si la dernière production en date, Child of Light, nous a enchantés les premières heures, elle nous a finalement déçus pour ces raisons. En partie aussi parce qu’on a cru, un peu naïvement, qu’un jeu aussi beau ne pourrait pas décevoir sur sa mécanique.
Ce scénario, c’est celui que j’ai imaginé immédiatement après avoir joué un quart du périple Soldats Inconnus. Le titre d’Ubisoft Montpellier, qui s’apparente à un jeu d’aventure/énigmes, nous a semblé trop classique dans ses idées de gameplay pour nous convaincre totalement. Et ce, en dépit d’un rendu bande-dessinée splendide, d’une mise en scène inspirée et de personnages attachants.
Le problème majeur, c’est que je me suis senti spectateur de Soldats Inconnus, pas acteur ; spectateur de plusieurs destins intimes, intelligemment croisés, mais auxquels je n’ai pas réussi à m’identifier. J’ai écouté avec attention chaque histoire, je me suis étonné devant les rebondissements, j’ai résolu un certain nombre d’énigmes (trouver tel objet pour le donner à tel PNJ pour débloquer telle zone, etc.), mais je ne me suis jamais senti LA clé qui pourrait changer le destin de ces hommes et de ces femmes, même si les développeurs ont précisé – on veut bien les croire – que le début de l’aventure n’est certainement pas la partie la plus dense de l’histoire – qui durera une huitaine d’heures.
On sent en tout cas qu’Ubisoft Montpellier s’est jeté tout entier dans la narration, a bossé le contexte historique (le jeu devient presque pédagogique quand il nous décrit, via des petits textes bien faits, les évènements avec lesquels les personnages se débattent), et a bien entendu réalisé un re-mar-qua-ble travail au niveau graphique : chaque personnage, chaque décor a été dessiné à la main, avant d’être animé !
Soldats Inconnus traite de la Première Guerre mondiale d’une façon originale, et ça nous plait ; c’est pour ça que l’on attend de vivre une expérience qui saura nous placer au cœur de la narration, via nos actions.
Réponse le 25 juin sur PC, Xbox One, Xbox 360, PS3 et PS4. Soldats inconnus : Mémoires de la Grande Guerre coutera 15 euros environ.
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