Le studio parisien Spiders n’en est pas à son premier jeu. Après avoir fait ses armes sur le RPG Faery : Legends of Avalon (sorti en dématérialisé sur PSN, XBLA et PC), il a développé deux jeux de commande : Le Testament de Sherlock Holmes et le sympathique quoi qu’imparfait Of Orcs and Men. À côté, Mars War Logs occupe une place essentielle : le projet est à l’origine de la fondation du studio. Annoncé en 2009 puis disparu de longues années, il a ressurgi cette année et surpris tout le monde par son ambition affichée. C’est bien simple, nous avons eu du mal à croire qu’il s’agit d’un jeu dématérialisé à 15€.
Dans les bidonvilles martiens, Roy, héros aux yeux vairons et au passé sombre, est recherché par les soldats d’Aurora. Barre de fer en main, il fond sur ses cibles et provoque un affrontement intense, sans temps mort ni pause active. Un bouton pour frapper, un autre pour esquiver et un troisième pour contrer permettent au joueur de se lancer dans un pugilat assez violent. Les compétences passives et actives de Roy viennent enrichir ses talents de combattant : jet de sable au premier niveau, accessoires dévastateurs et compétences offensives. Le système de combat se révèle assez dynamique et sympathique, inspiré, et c’est une excellente chose, de The Witcher 2.
Si Roy se bat, c’est pour protéger le jeune Innocence, repêché au tout début du jeu dans une prison martienne. Les carnets de combat (les fameux “war logs” du titre), c’est lui qui les tient. Et leur amitié naissante jouera un rôle prépondérant dans cette aventure. Ravagée par une terraformation hasardeuse, la planète Mars, ancienne colonie terrestre, se relève péniblement après un cataclysme d’envergure planétaire. Une partie de la population a muté pour s’adapter aux rayons du soleil désormais mortels, et les ressources en eau sont trustées par des guildes toute-puissantes, Aurora et Abondance. C’est au cœur du conflit qui oppose les deux puissance que Roy et Innocence vont se frayer un chemin et tenter de choisir leur destin.
Les influences de Mad Max et Dune sont palpables. L’univers sombre et amoral de Mars War Logs impose des choix multiples et douloureux. Aucun Manichéisme ici, les répercussions de chacune de vos actions pénaliserons invariablement une faction de l’aride planète. Là encore, Spiders a clairement posé ses bases sur celle de The Witcher 2. Une influence primordiale que l’on retrouve jusque dans les espaces ouverts (ville, prison), ces HUB qui permettent de se ravitailler, faire évoluer son personnage et lancer des quêtes principales et secondaires. Oubliés, les couloirs qui plombaient Of Orcs and Men.
Nous permettre cette prise en main précoce était un pari risqué pour les équipes de Spiders, qui s’en étaient prudemment tenus à une présentation classique pour les autres rédactions. Pari gagné : malgré les bugs qui accompagnent invariablement les versions de travail, nous avons vraiment apprécié leur parti pris. Moteur maison, écriture soignée, système de craft généreux et game design inspiré, le tout jeune studio ne manque décidément ni d’audace, ni d’ambition.
Dans les bidonvilles martiens, Roy, héros aux yeux vairons et au passé sombre, est recherché par les soldats d’Aurora. Barre de fer en main, il fond sur ses cibles et provoque un affrontement intense, sans temps mort ni pause active. Un bouton pour frapper, un autre pour esquiver et un troisième pour contrer permettent au joueur de se lancer dans un pugilat assez violent. Les compétences passives et actives de Roy viennent enrichir ses talents de combattant : jet de sable au premier niveau, accessoires dévastateurs et compétences offensives. Le système de combat se révèle assez dynamique et sympathique, inspiré, et c’est une excellente chose, de The Witcher 2.
Si Roy se bat, c’est pour protéger le jeune Innocence, repêché au tout début du jeu dans une prison martienne. Les carnets de combat (les fameux “war logs” du titre), c’est lui qui les tient. Et leur amitié naissante jouera un rôle prépondérant dans cette aventure. Ravagée par une terraformation hasardeuse, la planète Mars, ancienne colonie terrestre, se relève péniblement après un cataclysme d’envergure planétaire. Une partie de la population a muté pour s’adapter aux rayons du soleil désormais mortels, et les ressources en eau sont trustées par des guildes toute-puissantes, Aurora et Abondance. C’est au cœur du conflit qui oppose les deux puissance que Roy et Innocence vont se frayer un chemin et tenter de choisir leur destin.
Les influences de Mad Max et Dune sont palpables. L’univers sombre et amoral de Mars War Logs impose des choix multiples et douloureux. Aucun Manichéisme ici, les répercussions de chacune de vos actions pénaliserons invariablement une faction de l’aride planète. Là encore, Spiders a clairement posé ses bases sur celle de The Witcher 2. Une influence primordiale que l’on retrouve jusque dans les espaces ouverts (ville, prison), ces HUB qui permettent de se ravitailler, faire évoluer son personnage et lancer des quêtes principales et secondaires. Oubliés, les couloirs qui plombaient Of Orcs and Men.
Nous permettre cette prise en main précoce était un pari risqué pour les équipes de Spiders, qui s’en étaient prudemment tenus à une présentation classique pour les autres rédactions. Pari gagné : malgré les bugs qui accompagnent invariablement les versions de travail, nous avons vraiment apprécié leur parti pris. Moteur maison, écriture soignée, système de craft généreux et game design inspiré, le tout jeune studio ne manque décidément ni d’audace, ni d’ambition.
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