Ces derniers temps, on peut dire que le genre de la baston a plutôt le vent en poupe, le succès des licences Street Fighter et Mortal Kombat est au rendez-vous, l’actualité du genre n’a jamais été aussi riche avec des titres variés comme Arcana Heart 3 ou le petit nouveau Skullgirls. On note aussi l’arrivée de Ultimate Marvel vs. Capcom 3 ce mois-ci et le retour de Soulcalibur pour sa 5ème itération début 2012. L’avenir s’annonce également radieux avec le prometteur Street Fighter X Tekken, Blazblue CS Extend et Tekken Tag Tournament 2. Les fans de pugilats sont heureux comme des rois. Ceux de la saga KOF itou.
“Le roi est mort, vive le roi”
Et quand on parle du roi, il manquait un vieux de la vieille à la fête, un ténor du genre, qui continue de sévir dans l’ombre des trop rares salles d’arcade et via des émulateurs sur des PC dans le monde entier, en attendant son heure. Après un KOF XII raté et un 2002 Unlimited Match trop hardcore pour attirer un nouveau public, il était plus que temps pour SNK Playmore de renouer avec le public. KOF XII était un reboot de la série pour le rendre plus acccessible, mais après son échec commercial, The King Of Fighters XIII était l’épisode de la dernière chance, le véritable KOF XII que nous attendions en version mature et peaufinée pour mettre tout le monde d’accord.
Le retour du roi
C’est donc dès la fin du mois que nous retrouverons le prochain titre de la saga SNK sur nos consoles PS3 et Xbox 360. En attendant sa sortie (récemment décalée au 30 novembre en France, pour cause de trop grand succès de l’édition limitée en pré-commande, Rising Star Games devant presser de nouvelles BO), j’ai eu le plaisir de pouvoir tâter le titre avec mon beau stick arcade pimpé chez l’éditeur, sur un canapé cuir, un café à la main. Des conditions idéales en somme. Après quelques parties enfiévrées contre des adversaires féroces, bien qu’étant un fervent adepte de l’école Capcom en ce qui concerne les jeux de combats, j’ai pourtant été séduit par le prochain titre de SNK Playmore. Sans trop spoiler mon futur test, voici quelques pistes sur le pourquoi du comment.
The King’s Speech Of fighters
Déjà, la plastique du jeu, hérité du XII, tient toutes ses promesses : les couleurs sont chaudes, les sprites des personnages, de taille généreuse, présentent un rendu réussi entre rétro et moderne avec des aplats de couleurs et des ombres portées sur le sol. Au niveau des décors c’est du détails à foisons, des petits clins d’oeil à d’autres jeux SNK, des changements entre chaque rounds et des tas d’animations. L’animation, puisqu’on en parle, est un régal pour les fans du genre, avec une décomposition des mouvements fluide et un 60 images/seconde indispensable dans le genre. On précise d’ailleurs que les décors et les personnages sont dessinés à la main, pour perpétrer la tradition tel les chips à l’ancienne. Pour les musiques, on reste dans la classique avec des thèmes récurrents de la série, qui satisferont les fans, pas inoubliables pour les nouveaux, mais sympathiques.
Un épisode très “Ryan Gosling”
Niveau gameplay, un laconique “C’est du KOF” ne rendrait pas justice aux efforts du développeur. Outre les classiques coups spéciaux, combos et autres Max, le jeu introduit des éléments de gameplay nouveaux. On introduit les coups “EX” qui mangent un peu de barre de super en échange d’effets bonus (comme dans Street Fighter IV). On découvre également le Drive, une jauge en 2 parties au dessus de la classique barre de super qui permet 2 choses et qui augmente lorsque vous vous battez : avec une moitié de barre, vous pourrez annuler un coup spécial par un autre coup spécial, et avec la totalité de la barre, vous pourrez activer le “Hyper Drive Mode” (Non, il n’est pas ici question de fracasser le crâne d’un mafieux dans un ascenseur), qui vous donne pendant un certain temps la possibilité de faire des combos de la mort qui tue pour épater la gallerie.
Pour les gens qui arrivent en cours de route, le jeu est construit sur un système de 3 versus 3, avec la victoire du joueur qui a éliminé tous les personnages de son adversaire. La notion de stratégie est très importante, chaque personnage ayant ses forces et ses faiblesses, constituer une équipe solide implique de varier les personnages à jouer, contrairement à un Street Fighter où l’on se focalise en général sur un seul perso (il est possible de jouer en 1 contre 1 également, pour ceux qui préfèrent.) La question de l’accessibilité est importante, et de ce point de vue la, les fans de KOF retrouveront leurs marques sans problèmes. Pour les néophytes, la conversion console proposera un mode défis, avec des combos à travailler pour améliorer votre exécution et comprendre le système du jeu, complété avec un mode training et toutes ses options indispensables pour aller bien au fond des choses. SNK Playmore pense à tout le monde pour le coup, c’est très appréciable. Reste à voir lors du test si les moyens déployés seront suffisants pour attirer le public
De l’arcade vers le salon
Il était par contre impossible dans la version preview de tester le mode histoire qui promet une intrigue avec plusieurs embranchements, dialogues et illustrations pour tout connaitre de l’histoire, le tout en français. Impossible également de tester le mode online qu’on nous promet réactif et bourré de fonctionnalités sympathiques, SNK Playmore voulant corriger ses erreurs de jeunesse sur ses précédents jeux jouables via Internet. La possibilité d’installer le jeu devrait permettre de réduire les temps de chargement entre chaque round, qui étaient bien trop long et cassaient le rythme lors de nos matches. Enfin, un mode Color-Edit, indispensable pour les rois du mauvais goût, prêts à transformer le roster complet du jeu en pink army afin d’impressionner les adversaires online.
Pour conclure donc, ce King Of Fighters XIII a un bon petit goût de revenez-y. Pas question de changements illogiques comme dans le précédent épisode, il semble ici qu’on veuille conserver l’identité King Of Fighters tout en facilitant l’accessibilité à un plus large public, avec un panel de personnage travaillés, suffisamment de nouvelles mécaniques pour renouveler le gameplay et un enrobage bien travaillé. J’ai d’ailleurs bien hâte de remettre les mains dessus afin (de pouvoir pourrir tout le monde à la rédac’) d’approfondir le jeu et vous proposer un test complet, car le roi est de retour, particulièrement en forme, et il semble bien parti pour distribuer quelques mandales à ses concurrents, Noël s’annonce fort en bagarre. Sortie prévue le 30 novembre en France chez Rising Star Games.
“Le roi est mort, vive le roi”
Et quand on parle du roi, il manquait un vieux de la vieille à la fête, un ténor du genre, qui continue de sévir dans l’ombre des trop rares salles d’arcade et via des émulateurs sur des PC dans le monde entier, en attendant son heure. Après un KOF XII raté et un 2002 Unlimited Match trop hardcore pour attirer un nouveau public, il était plus que temps pour SNK Playmore de renouer avec le public. KOF XII était un reboot de la série pour le rendre plus acccessible, mais après son échec commercial, The King Of Fighters XIII était l’épisode de la dernière chance, le véritable KOF XII que nous attendions en version mature et peaufinée pour mettre tout le monde d’accord.
Le retour du roi
C’est donc dès la fin du mois que nous retrouverons le prochain titre de la saga SNK sur nos consoles PS3 et Xbox 360. En attendant sa sortie (récemment décalée au 30 novembre en France, pour cause de trop grand succès de l’édition limitée en pré-commande, Rising Star Games devant presser de nouvelles BO), j’ai eu le plaisir de pouvoir tâter le titre avec mon beau stick arcade pimpé chez l’éditeur, sur un canapé cuir, un café à la main. Des conditions idéales en somme. Après quelques parties enfiévrées contre des adversaires féroces, bien qu’étant un fervent adepte de l’école Capcom en ce qui concerne les jeux de combats, j’ai pourtant été séduit par le prochain titre de SNK Playmore. Sans trop spoiler mon futur test, voici quelques pistes sur le pourquoi du comment.
The King’s Speech Of fighters
Déjà, la plastique du jeu, hérité du XII, tient toutes ses promesses : les couleurs sont chaudes, les sprites des personnages, de taille généreuse, présentent un rendu réussi entre rétro et moderne avec des aplats de couleurs et des ombres portées sur le sol. Au niveau des décors c’est du détails à foisons, des petits clins d’oeil à d’autres jeux SNK, des changements entre chaque rounds et des tas d’animations. L’animation, puisqu’on en parle, est un régal pour les fans du genre, avec une décomposition des mouvements fluide et un 60 images/seconde indispensable dans le genre. On précise d’ailleurs que les décors et les personnages sont dessinés à la main, pour perpétrer la tradition tel les chips à l’ancienne. Pour les musiques, on reste dans la classique avec des thèmes récurrents de la série, qui satisferont les fans, pas inoubliables pour les nouveaux, mais sympathiques.
Un épisode très “Ryan Gosling”
Niveau gameplay, un laconique “C’est du KOF” ne rendrait pas justice aux efforts du développeur. Outre les classiques coups spéciaux, combos et autres Max, le jeu introduit des éléments de gameplay nouveaux. On introduit les coups “EX” qui mangent un peu de barre de super en échange d’effets bonus (comme dans Street Fighter IV). On découvre également le Drive, une jauge en 2 parties au dessus de la classique barre de super qui permet 2 choses et qui augmente lorsque vous vous battez : avec une moitié de barre, vous pourrez annuler un coup spécial par un autre coup spécial, et avec la totalité de la barre, vous pourrez activer le “Hyper Drive Mode” (Non, il n’est pas ici question de fracasser le crâne d’un mafieux dans un ascenseur), qui vous donne pendant un certain temps la possibilité de faire des combos de la mort qui tue pour épater la gallerie.
Pour les gens qui arrivent en cours de route, le jeu est construit sur un système de 3 versus 3, avec la victoire du joueur qui a éliminé tous les personnages de son adversaire. La notion de stratégie est très importante, chaque personnage ayant ses forces et ses faiblesses, constituer une équipe solide implique de varier les personnages à jouer, contrairement à un Street Fighter où l’on se focalise en général sur un seul perso (il est possible de jouer en 1 contre 1 également, pour ceux qui préfèrent.) La question de l’accessibilité est importante, et de ce point de vue la, les fans de KOF retrouveront leurs marques sans problèmes. Pour les néophytes, la conversion console proposera un mode défis, avec des combos à travailler pour améliorer votre exécution et comprendre le système du jeu, complété avec un mode training et toutes ses options indispensables pour aller bien au fond des choses. SNK Playmore pense à tout le monde pour le coup, c’est très appréciable. Reste à voir lors du test si les moyens déployés seront suffisants pour attirer le public
De l’arcade vers le salon
Il était par contre impossible dans la version preview de tester le mode histoire qui promet une intrigue avec plusieurs embranchements, dialogues et illustrations pour tout connaitre de l’histoire, le tout en français. Impossible également de tester le mode online qu’on nous promet réactif et bourré de fonctionnalités sympathiques, SNK Playmore voulant corriger ses erreurs de jeunesse sur ses précédents jeux jouables via Internet. La possibilité d’installer le jeu devrait permettre de réduire les temps de chargement entre chaque round, qui étaient bien trop long et cassaient le rythme lors de nos matches. Enfin, un mode Color-Edit, indispensable pour les rois du mauvais goût, prêts à transformer le roster complet du jeu en pink army afin d’impressionner les adversaires online.
Pour conclure donc, ce King Of Fighters XIII a un bon petit goût de revenez-y. Pas question de changements illogiques comme dans le précédent épisode, il semble ici qu’on veuille conserver l’identité King Of Fighters tout en facilitant l’accessibilité à un plus large public, avec un panel de personnage travaillés, suffisamment de nouvelles mécaniques pour renouveler le gameplay et un enrobage bien travaillé. J’ai d’ailleurs bien hâte de remettre les mains dessus afin (de pouvoir pourrir tout le monde à la rédac’) d’approfondir le jeu et vous proposer un test complet, car le roi est de retour, particulièrement en forme, et il semble bien parti pour distribuer quelques mandales à ses concurrents, Noël s’annonce fort en bagarre. Sortie prévue le 30 novembre en France chez Rising Star Games.
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