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Impressions : Heroes of Ruin

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Vous qui vous vous morfondiez face à l’absence d’action/RPG digne de ce nom sur 3DS, il est grand temps de retrouver le sourire. Car N-Space et…

Vous qui vous vous morfondiez face à l’absence d’action/RPG digne de ce nom sur 3DS, il est grand temps de retrouver le sourire. Car N-Space et Square Enix London se sont lancés dans une co-édition pour votre plus grand bonheur. Présenté pour la première fois durant l’E3 2011, Heroes of Ruin est désormais prévu pour sortir dans le courant de l’année 2012 sur la petite portable de Nintendo. Un sacré mélange des genres, visiblement.



Ruinons gaiement

Balayant d’un revers de main les clichés propres au genre de l’heroic fantasy, Heroes of Ruin vous proposera une fois lancé de faire la rencontre de profils atypiques comme, entre autre, un humanoïde à tête de lion accompagné d’autres personnages qui font sentir comme un souffle de nouveauté. Exit les nains, les magiciennes, les orcs et autres créatures habilement caricaturées dans le Donjon de Naheulbeuk. Ainsi, vous choisirez au début de chaque quête un personnage loin des clichés usuels, mais toutefois doté de caractéristiques propres, réparties en 3 points : force, vie et régénération. Bien évidemment, chaque personnage possède une qualité ou une arme qui lui est propre. Le jeu se voulant fidèle au genre du RPG, vous retrouverez des éléments communs au jeu de rôle. Ainsi, votre équipement jouera sur les trois capacités, afin de mieux gérer votre stratégie. On retrouvera également des skills à débloquer. Bref, nous sommes ici face à un système simple, mais efficace. C’est en fait lorsque vous vous retrouverez face à vos ennemis que vous comprendrez comment combiner tout cela afin d’élaborer stratégiquement votre condition physique.

On récapitule : gestion de l’armement (check!), de l’équipement (check!), des capacités (check!), des quêtes, des levels : tout y est, ou presque. Par contre, jusque là, on aurait l’impression que Heroes of Ruin n’est pas de ces jeux qui innovent avec panache. Et pourtant, on retrouve des mécaniques qui mettent la puce à l’oreille. Car, en dehors de tous ces points qui respectent à la virgule près les principes du type RPG, les combats en temps réel sont bien loins de reprendre les traditionnels temps de chargement (de réflexion ?) imposés dans certains jeux de rôle. Le jeu se voulait similaire à un action/RPG, mais qui aurait parfois tendance à dériver vers le hack’n slash. Le corps à corps est pertinent, nerveux grâce à un principe d’enchaînements mélangeant capacités et coups normaux, ce qui rend les combats extrêmement vivants et prenants. Une combinaison plutôt intéressante qui incite à cumuler les combats afin de gagner en XP (à prononcer avec un gros cheveux sur la langue pour paraître bien nerd). Même si cette association ne sera pas au goût de tout le monde, il est indéniable que Heroes of Ruin a plus d’un tour dans son sac. Car le jeu ne surprend pas uniquement grâce à son cocktail mêlant les genres. En effet, les quêtes qu’il offre ne se limitent pas au carcan “j’avance, je tue, etc”, jusqu’à trouver le boss des lieux. Bien entendu, il vous faudra vous y frotter, mais les quêtes semblent bien moins brutales qu’elles n’y paraissent, puisqu’elles demandent un minimum de recherche dans l’environnement. Un point qui nous rassure, car on avait peur de devoir faire du level-up durant tout le jeu.

Le soft partage beaucoup de traits avec le genre du hack'n slash.

Pas compliqué d’être un héros…

Du côté de la réalisation, Heroes of Ruin semble avoir été développé de manière méticuleuse, précise. Le tout en arborant des mécanismes stratégiques primaires, preuve que simplicité rime parfois avec efficacité. Même si certaines informations restent à être confirmée dans la version finale de ce cher bambin, on n’aura perçu aucun bug, aucun lag dans la mouture qui nous a été présentée, et la partie graphique du soft assure assez pour convaincre. On sent que N-Space et Square Enix London Studios ont voulu s’inspirer d’un univers heroic fantasy, sans hésiter à jouer la carte de l’innovation, en surprenant par exemple sur la question des lieux à explorer (île déserte, etc). Pour ceux qui se sentent déjà déstabilisés en lisant cette phrase, je vous rassure : il y aura bien des phases en forêt aussi… Enfin, si le jeu paraît propre, on reste par contre un peu déçu par les musiques redondantes. Si la simplicité reste le mot d’ordre pour ce titre, Heroes of Ruin s’avère également intéressant pour son mode co-op, et par les interactions qu’il offrira avec les autres joueurs via le SpotPass, comme par exemple la création d’alliance. Du contenu supplémentaire est également attendu pour pimenter un peu l’aventure, à savoir des objets rarissimes et des défis.

En soi, Heroes Of Ruin n’a rien d’extraordinaire. Mais il s’agit d’un titre qui s’associe très bien à la 3DS, car on peut facilement s’arrêter de jouer au milieu d’un niveau, et le poursuivre plus tard. Il faudra attendre encore un peu pour vérifier que les modes en coopération et les activités avec le SpotPass apporteront un réel plus. Distrayant donc, mais on sent un manque d’accroche une fois les interactions multijoueur mise de côté. On hésite.

Vous qui vous vous morfondiez face à l’absence d’action/RPG digne de ce nom sur 3DS, il est grand temps de retrouver le sourire. Car N-Space et Square Enix London se sont lancés dans une co-édition pour votre plus grand bonheur. Présenté pour la première fois durant l’E3 2011, Heroes of Ruin est désormais prévu pour sortir dans le courant de l’année 2012 sur la petite portable de Nintendo. Un sacré mélange des genres, visiblement.



Ruinons gaiement

Balayant d’un revers de main les clichés propres au genre de l’heroic fantasy, Heroes of Ruin vous proposera une fois lancé de faire la rencontre de profils atypiques comme, entre autre, un humanoïde à tête de lion accompagné d’autres personnages qui font sentir comme un souffle de nouveauté. Exit les nains, les magiciennes, les orcs et autres créatures habilement caricaturées dans le Donjon de Naheulbeuk. Ainsi, vous choisirez au début de chaque quête un personnage loin des clichés usuels, mais toutefois doté de caractéristiques propres, réparties en 3 points : force, vie et régénération. Bien évidemment, chaque personnage possède une qualité ou une arme qui lui est propre. Le jeu se voulant fidèle au genre du RPG, vous retrouverez des éléments communs au jeu de rôle. Ainsi, votre équipement jouera sur les trois capacités, afin de mieux gérer votre stratégie. On retrouvera également des skills à débloquer. Bref, nous sommes ici face à un système simple, mais efficace. C’est en fait lorsque vous vous retrouverez face à vos ennemis que vous comprendrez comment combiner tout cela afin d’élaborer stratégiquement votre condition physique.

On récapitule : gestion de l’armement (check!), de l’équipement (check!), des capacités (check!), des quêtes, des levels : tout y est, ou presque. Par contre, jusque là, on aurait l’impression que Heroes of Ruin n’est pas de ces jeux qui innovent avec panache. Et pourtant, on retrouve des mécaniques qui mettent la puce à l’oreille. Car, en dehors de tous ces points qui respectent à la virgule près les principes du type RPG, les combats en temps réel sont bien loins de reprendre les traditionnels temps de chargement (de réflexion ?) imposés dans certains jeux de rôle. Le jeu se voulait similaire à un action/RPG, mais qui aurait parfois tendance à dériver vers le hack’n slash. Le corps à corps est pertinent, nerveux grâce à un principe d’enchaînements mélangeant capacités et coups normaux, ce qui rend les combats extrêmement vivants et prenants. Une combinaison plutôt intéressante qui incite à cumuler les combats afin de gagner en XP (à prononcer avec un gros cheveux sur la langue pour paraître bien nerd). Même si cette association ne sera pas au goût de tout le monde, il est indéniable que Heroes of Ruin a plus d’un tour dans son sac. Car le jeu ne surprend pas uniquement grâce à son cocktail mêlant les genres. En effet, les quêtes qu’il offre ne se limitent pas au carcan “j’avance, je tue, etc”, jusqu’à trouver le boss des lieux. Bien entendu, il vous faudra vous y frotter, mais les quêtes semblent bien moins brutales qu’elles n’y paraissent, puisqu’elles demandent un minimum de recherche dans l’environnement. Un point qui nous rassure, car on avait peur de devoir faire du level-up durant tout le jeu.

Le soft partage beaucoup de traits avec le genre du hack'n slash.

Pas compliqué d’être un héros…

Du côté de la réalisation, Heroes of Ruin semble avoir été développé de manière méticuleuse, précise. Le tout en arborant des mécanismes stratégiques primaires, preuve que simplicité rime parfois avec efficacité. Même si certaines informations restent à être confirmée dans la version finale de ce cher bambin, on n’aura perçu aucun bug, aucun lag dans la mouture qui nous a été présentée, et la partie graphique du soft assure assez pour convaincre. On sent que N-Space et Square Enix London Studios ont voulu s’inspirer d’un univers heroic fantasy, sans hésiter à jouer la carte de l’innovation, en surprenant par exemple sur la question des lieux à explorer (île déserte, etc). Pour ceux qui se sentent déjà déstabilisés en lisant cette phrase, je vous rassure : il y aura bien des phases en forêt aussi… Enfin, si le jeu paraît propre, on reste par contre un peu déçu par les musiques redondantes. Si la simplicité reste le mot d’ordre pour ce titre, Heroes of Ruin s’avère également intéressant pour son mode co-op, et par les interactions qu’il offrira avec les autres joueurs via le SpotPass, comme par exemple la création d’alliance. Du contenu supplémentaire est également attendu pour pimenter un peu l’aventure, à savoir des objets rarissimes et des défis.

En soi, Heroes Of Ruin n’a rien d’extraordinaire. Mais il s’agit d’un titre qui s’associe très bien à la 3DS, car on peut facilement s’arrêter de jouer au milieu d’un niveau, et le poursuivre plus tard. Il faudra attendre encore un peu pour vérifier que les modes en coopération et les activités avec le SpotPass apporteront un réel plus. Distrayant donc, mais on sent un manque d’accroche une fois les interactions multijoueur mise de côté. On hésite.

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