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[Impressions] Godus : Clic, Clic, Clic, CLIIICCCCCCCCC AAAHH CLIIIICCC ! [PC]

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Après avoir trainé ses guêtres du côté du RPG avec Fable, ‘sieur Peter Molyneux est revenu à ses premières amours avec Godus, un god game à…

Après avoir trainé ses guêtres du côté du RPG avec Fable, ‘sieur Peter Molyneux est revenu à ses premières amours avec Godus, un god game à vous mettre de l’arthrite plein les doigts. Clic. Clic. Clic.

Un peu comme pour tous les projets de Peter Molyneux, on avait très envie de croire, de voir, de toucher sa nouvelle « chose ». D’autant qu’après avoir bossé sur la série Fable, Peter semblait avoir remobilisé toute sa whatthefuckitude avec l’étrange Curiosity. Demain viendra ensuite Godus, donc, un god game épuré sorti des entrailles de Kickstarter.

Godus1Godus, c’est en premier lieu une toute petite île paradisiaque au design rond et aux couleurs chatoyantes. Plus basiques que ces textures-là, impossible. Plus épurée que cette interface-là, improbable. Un vrai truc pour les gosses. Bien que sans indications, l’idée directrice, on la devine vite : développer sa civilisation. Le moyen : cliquer sur les bancs de sable pour 1) enlever du sable 2) rajouter du sable. Sitôt que le terrain est correctement aplani, vos villageois construiront automatiquement une habitation. Bientôt, cette habitation va être surmontée d’une petite boule rose. Cliquez dessus pour remplir votre stock de ressources (de boules roses). Grâce à ladite ressource, vous allez pouvoir continuer à aménager le terrain de manière à étendre votre zone constructible. Puis vous allez cliquer sur vos habitations déjà construites pour qu’un villageois aille travailler sur vos nouveaux plans de construction. Puis vous allez cliquer, et encore cliquer, et encore cliquer.  Pause. Repos. Prenez un peu l’air, servez-vous un café, discutez avec vos collègues. Relancez le jeu. Puis cliquez, cliquez, cliquez.

Comme dans un From Dust, vous ne contrôlez pas vos villageois, il s’agit de les attirer vers les pans de l’île laissés vierges. Pour ce faire, vous pouvez par exemple construire un Totem, mais attention, car vos villageois risquent de mourir s’ils se fatiguent trop ! Alors, vous devez leur redonner du courage. Comment ? Avec un clic bien sûr. Un clic sur chacun d’eux, hop, lui, hop, toi, clique, clique ! On ne respire plus, on clique.

Godus2Après quelques dizaines de milliers de clics, il se passe quand même des choses. Votre population grandissant, vous débloquez des technologies qui permettront à votre civilisation d’évoluer : maisons plus spacieuses, statue qui centralisera automatiquement vos ressources alentours, pouvoirs divins, temples qui permettent de batailler en multi ou contre l’I.A., etc. De nouveaux horizons à explorer… à condition de prendre son mal en patience.

godus3Godus, pour le moment, c’est ça. Un jeu un peu chelou, très excitant sur le papier, parce qu’on sait qu’il y a Molyneux derrière et qu’on sent qu’il pourrait se passer un truc. On ne sait pas quand, mais ça se pourrait. Pour l’heure, le titre est encore en développement à hauteur de 41%, et se trouve en accès anticipé sur Steam. On ne vous conseillera pas catégoriquement de mettre 20 euros pour mettre les mains dessus, mais suivez le projet quand même. De loin. En étirant vos petits doigts chaque soir. Au cas où.

Godus, sortie espérée en 2014 sur PC, Linux, plateformes iOS et Android. Disponible en accès anticipé sur Steam pour 19 euros environ.

Après avoir trainé ses guêtres du côté du RPG avec Fable, ‘sieur Peter Molyneux est revenu à ses premières amours avec Godus, un god game à vous mettre de l’arthrite plein les doigts. Clic. Clic. Clic.

Un peu comme pour tous les projets de Peter Molyneux, on avait très envie de croire, de voir, de toucher sa nouvelle « chose ». D’autant qu’après avoir bossé sur la série Fable, Peter semblait avoir remobilisé toute sa whatthefuckitude avec l’étrange Curiosity. Demain viendra ensuite Godus, donc, un god game épuré sorti des entrailles de Kickstarter.

Godus1Godus, c’est en premier lieu une toute petite île paradisiaque au design rond et aux couleurs chatoyantes. Plus basiques que ces textures-là, impossible. Plus épurée que cette interface-là, improbable. Un vrai truc pour les gosses. Bien que sans indications, l’idée directrice, on la devine vite : développer sa civilisation. Le moyen : cliquer sur les bancs de sable pour 1) enlever du sable 2) rajouter du sable. Sitôt que le terrain est correctement aplani, vos villageois construiront automatiquement une habitation. Bientôt, cette habitation va être surmontée d’une petite boule rose. Cliquez dessus pour remplir votre stock de ressources (de boules roses). Grâce à ladite ressource, vous allez pouvoir continuer à aménager le terrain de manière à étendre votre zone constructible. Puis vous allez cliquer sur vos habitations déjà construites pour qu’un villageois aille travailler sur vos nouveaux plans de construction. Puis vous allez cliquer, et encore cliquer, et encore cliquer.  Pause. Repos. Prenez un peu l’air, servez-vous un café, discutez avec vos collègues. Relancez le jeu. Puis cliquez, cliquez, cliquez.

Comme dans un From Dust, vous ne contrôlez pas vos villageois, il s’agit de les attirer vers les pans de l’île laissés vierges. Pour ce faire, vous pouvez par exemple construire un Totem, mais attention, car vos villageois risquent de mourir s’ils se fatiguent trop ! Alors, vous devez leur redonner du courage. Comment ? Avec un clic bien sûr. Un clic sur chacun d’eux, hop, lui, hop, toi, clique, clique ! On ne respire plus, on clique.

Godus2Après quelques dizaines de milliers de clics, il se passe quand même des choses. Votre population grandissant, vous débloquez des technologies qui permettront à votre civilisation d’évoluer : maisons plus spacieuses, statue qui centralisera automatiquement vos ressources alentours, pouvoirs divins, temples qui permettent de batailler en multi ou contre l’I.A., etc. De nouveaux horizons à explorer… à condition de prendre son mal en patience.

godus3Godus, pour le moment, c’est ça. Un jeu un peu chelou, très excitant sur le papier, parce qu’on sait qu’il y a Molyneux derrière et qu’on sent qu’il pourrait se passer un truc. On ne sait pas quand, mais ça se pourrait. Pour l’heure, le titre est encore en développement à hauteur de 41%, et se trouve en accès anticipé sur Steam. On ne vous conseillera pas catégoriquement de mettre 20 euros pour mettre les mains dessus, mais suivez le projet quand même. De loin. En étirant vos petits doigts chaque soir. Au cas où.

Godus, sortie espérée en 2014 sur PC, Linux, plateformes iOS et Android. Disponible en accès anticipé sur Steam pour 19 euros environ.

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