Les mêmes erreurs ?
Il y a un an, lorsqu’on évoquait nos premières parties sur FIFA 18, on était plutôt optimiste, voire même enjoué. Malheureusement, malgré un contenu de qualité, le cru ne nous a pas totalement convaincus, laissant même l’ombre de PES revenir dans son dos. En dépit de mises à jour correctives nombreuses, trop diront certains, le titre a donné la désagréable impression de stagner. Alors que l’objectif de la part des développeurs était de rendre encore plus réaliste leur jeu, c’est bien l’inverse qui a été montré du doigt. Un jeu trop rapide, centré sur l’attaque et ne laissant que peu de place à la construction. Car le problème de FIFA, c’est de privilégier le spectaculaire au détriment de la cohésion depuis quelques années.
Pour cet opus pourtant, tout semble enfin plus rationnel. Les contrôles sont bien plus réalistes, le physique des joueurs et leurs spécificités (grande taille, vivacité, puissance…) paraissent avoir été pris en compte tandis qu’une plus grande importance à la construction du jeu est mise en avant. En ressort alors une certaine lourdeur plutôt bénéfique qui rend les déplacements, mais aussi les phases de construction, plus naturelles. Si les gardiens sont, pour rester polis, de véritables passoires tant ils sont amorphes (on nous a affirmé que c’était normal et qu’EA travaillait dessus), les défenseurs se déplacent avec bien plus d’intelligence tout comme les milieux et attaquants.
Une vraie cohésion entre les phases défensives et offensives se met en place et un vrai travail parait avoir été fait sur l’I.A. de nos coéquipiers pour apporter une certaine logique aux matchs et à leur contenu. Avec pour conséquence de privilégier plus souvent la construction, un fait peu présent dans le précédent épisode même s’il faudra s’assurer que les défenseurs répondront présents sur la durée pour ne pas trop faciliter la tâche.
Football Mania
On note également que le rythme général n’est plus aussi effréné qu’avant. Ainsi, il faut enfin savoir se poser et analyser le jeu de l’adversaire avant de lancer ses attaques pour ne pas perdre trop rapidement et bêtement le ballon. Si on est loin de la « lenteur » d’un PES, reste que l’impression de ne plus courir pendant 90 minutes à 10 000 à l’heure prédomine, un point qui devrait ravir bien des joueurs. Attention toutefois, cette lourdeur peut aussi être fortement préjudiciable, surtout lorsqu’on se retrouve face à des blocs défensifs très hauts. Ainsi, il m’est fréquemment arrivé de me faire dépasser par des attaques pas forcément dangereuses simplement parce que l’alignement des défenseurs laissait vraiment à désirer.
Reste ce sentiment de « grand spectacle » qui pourrait finir par lasser. Si l’accent a été mis sur les nouveaux contenus de cette nouvelle mouture (Kick-off 2.0, FUT 19), on aurait peut-être préféré une refonte plus étendue du gameplay dans sa globalité. Cette impression qu’on se dirige vers une grande mise à jour n’arrive pas à sortir de la tête et commence à agacer. Alors certes, cette année et pour la première fois de l’histoire de la série, la Ligue des Champions et la Ligue Europa seront officiellement présentes.
Les deux compétitions reines d’Europe ont droit à des modes de jeu spécifiques, mais aussi des présentations créées pour l’occasion, ainsi que la présence des thèmes officiels. On peut les retrouver dans le mode carrière et prendre en compte le véritable tirage au sort ainsi que les formes et méformes des équipes et footballeurs concernés. Toujours aussi complet, FIFA 19 veut offrir un sentiment bienvenu de liberté aux joueurs pour qu’il ait le choix en début de partie et qu’ils ne se sentent pas forcés de se diriger vers un mode au détriment de l’autre. Faut-il encore s’assurer que le plaisir est toujours présent au bout de plusieurs dizaines d’heures de jeu et que l’impression de tourner en rond ne fasse pas son apparition. Pour ce point précis, il faudra donc attendre le test.
Lionel Messi dans son salon
Techniquement, ce nouveau millésime ne réserve pas de grandes surprises. Frostbite est de retour et présente un travail de qualité avec des rendus toujours aussi propre lorsqu’il s’agit des modélisations des grandes stars du jeu. Lukaku, Gabriel Jésus, Benzema ou Lionel Messi profitent ainsi des joies du moteur maison d’EA avec une pléthore de détails concernant le visage, mais aussi le physique de ces grandes stars. Les stades profitent également de rendus très proches de la réalité tandis que l’ambiance lors des matchs, et notamment des buts, a encore été améliorée (meilleure retranscription des spectateurs, réactions plus spontanées et réalistes, etc.)
Néanmoins, si on assure qu’un « plus grand nombre de joueurs bénéficient d’un travail de modélisation », il y a encore de fortes chances que les supporters de Bordeaux, l’ASSE ou le LOSC soient déçus. En France, mis à part le PSG, Monaco et dans une moindre mesure l’OM et l’OL, les équipes de second tableau en Ligue 1 devraient être traitées avec moins de soin. Dommage, surtout que PES a pris une belle avance depuis quelques années sur ce sujet.
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Bonjour Mathieu, As-tu testé également PES 2019? A titre de comparaison …
Merci !
c’est pas réaliste, neymar est debout
non en effet je l’ai pas testé
eviter les erreurs SVP.if faut jamais commetre les memes erreurs
Il ya quand même un vrai problème de gardien et je vois pas une différence avec FIFA 18 juste la LDC en plus. Je pense je vais arrêter définitivement les jeu de foot car je considère vraiment pas la hauteur de l ère PS4. Je vais attendre le gameplay pes mais son ia me fait déjà peur..
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