Certainement un des très gros titres THQ de l’été, il pourrait bien être le rédempteur d’une année compliquée pour l’éditeur. En tout cas, THQ avait mis les petits plats dans les grands à Dublin pour nous faire découvrir son titre, avec plus de 5 heures de jeu.
Super Hell & Heaven brothers 2 ?
Commençons par un peu d’histoire, au cas où vous auriez raté le premier opus. Il s’agissait d’un agréable mix de phases de combat et de séquences d’action qui avait su trouver son public à l’époque. On y prenait en main Guerre, un des quatre cavaliers de l’apocalypse, alors qu’il essayait de prouver son innocence après avoir pactisé avec les démons durant la fin du troisième royaume, la Terre des hommes (les deux autres étant le Paradis et l’Enfer). Notre « héros » revenait sur une terre sous contrôle des enfers, et d’un démon nommé le Destructeur. Pour faire simple, à la fin du premier, l’humanité n’existe plus et Guerre est enfermé pour trahison. Nous voici donc dans le rôle d’un des autres cavaliers de l’apocalypse, Mort. Ce dernier voudrait bien que son frangin soit libéré, dans ce but il se propose de faire revenir à la vie l’humanité, afin de gommer les soi-disant méfaits de Guerre. Je vais essayer de ne pas trop vous spoiler d’avantage, mais sachez que vous aurez à nouveau plusieurs mondes à traverser, et qu’au passage, vous donnerez un coup de main aux habitants.
Comme nous avons joué au titre en V.O., je vais utiliser les noms anglais pour éviter de vous perdre. Nous avons pu commencer une partie normale du titre, du coup, après une courte cinématique introduisant les différents personnages et éléments scénaristiques du titre, nous voilà directement aux commandes de Death, sur son cheval, Despair. Dans un premier temps, le personnage évolue dans le monde de glace des Abysses, à la recherche d’un moyen de ressusciter l’humanité, pour permettre à War de retrouver la liberté. Assez rapidement, vous vous retrouverez sur un autre monde, celui des Makers. Ce monde-ci est nettement plus verdoyant. Malgré tout, il est également en train de mourir, victime d’une corruption inconnue. C’est le véritable point de départ de l’aventure. Et c’est le seul monde que nous avons eu l’occasion de visiter pendant nos 5 heures de jeu. Du coup, parlons un peu des graphismes de ce second opus.
Death a un petit côté Raziel (si si vous savez bien lu, le héros de Soul Reaver), surtout lorsque notre héros porte une cape par-dessus son corps gris très musculeux. On retrouve ici une légère variation par rapport au personnage tel qu’il était dans les comics Darksiders. Pour autant, c’est assez agréable. Ce petit côté comics assumé est très réussi, et les couleurs/textures sont assez proches des travaux de chez Blizzard. En plus détaillé que dans WOW bien sûr. L’aspect général est du coup moins « réaliste » qu’il ne l’était dans le premier jeu. Tout était très fluide dans la version à laquelle nous avons joué. Ce qui permettait d’apprécier les combos de Death avec ses deux minis faux ou les autres armes qu’il peut utiliser. En parlant de combo, comme son frère qui pouvait prendre un aspect particulier (tout en flamme), Death peut également prendre la forme d’un Reaper, un squelette stylisé armé d’une faux.
Vous prendrez bien un peu de Prince de Perse dans votre enfer ?
Le plus gros changement de cet opus réside du côté du gameplay. Si la partie combat évolue relativement peu (hormis une liste de combos plus grande, et des esquives plus claires) c’est surtout l’arrivée d’une gestion de personnage à la RPG qui frappe. Mais dans le bon sens, car on a enfin une vraie montée en niveau, avec deux arbres distincts un nommé Harbringer, plutôt basé sur la force brute, et le second Necromancer, qui, comme son nom l’indique, vous propose de jouer avec la mort (en même temps, c’est logique non ?) et les morts vivants. Il y a vingt niveaux dans le jeu, mais certains éléments des deux arbres peuvent être augmentés plusieurs fois. Comme les dégâts que passent vos goules, ou encore leurs nombres de point de vie. Au cours de votre aventure, vous rencontrerez différents vendeurs (dont Vulgrim) qui vous proposeront des armes, mais aussi différents autres éléments comme des pièces d’armure (votre personnage porte 4 pièces d’armure qui influent sur son look) et des potions/objets magiques. Mais d’autres personnages pourront également vous apprendre de nouveaux combos. Hormis ces éléments, on retrouve ce qui marchait déjà bien dans le premier opus. Au niveau des déplacements, Death est un peu plus souple que son frangin : il peut par exemple courir le long d’un mur tel un Prince de Perse, ou encore sauter de mur en mur. Autre nouveauté sympathique, disponible dans le monde des Makers, la possibilité d’utiliser des Constructs (des espèces de robots magiques) pour ouvrir des chemins inaccessibles, ou encore battre certains ennemis.
Comme tout bon jeu d’aventure qui se respecte, vous avez accès à une belle carte. La mini map durant le jeu est clairement plus succincte, mais elle affiche par contre les portes d’entrée et sortie de zone, un peu à la façon d’un Zelda. Sur le même sujet, lorsque vous êtes un peu perdu, vous pouvez demander à Dust, votre corbeau, de vous indiquer le chemin… Attention toutefois de ne pas en abuser, Death vous dira clairement qu’il serait peut-être temps de trouver quelque chose par vous-même ! Pour éviter les aller-retours nombreux à cheval, la carte vous permet également de faire du « Quick Travel » un peu à la manière du Town Portal de Diablo III. Avec un point de repère permettant de retourner à votre emplacement exact dans le donjon après avoir fait vos emplettes (voir même fini un bout de quête). En plus de la quête principale, une myriade de quêtes optionnelles plus ou moins longues vous permettra de gagner de l’expérience simplement. Comme d’habitude dans les jeux de cette génération, depuis l’avènement des succès/trophées, il y a des éléments à collectionner, prenant ici la forme de page d’un chapitre du livre des morts (chaque chapitre comprend 10 pages, et une fois que vous avez un chapitre complet, vous pourrez le vendre à Vulgrim).
Difficile de vraiment vous livrer plus de ce titre, mais nous pouvons confirmer avoir été agréablement surpris, et qu’on a hâte d’en découvrir plus. Pour tout vous dire, nous avons eu du mal à lâcher le pad pour rentrer sur Paris. Le titre sort le 21 août sur PC, PS3 et Xbox 360, mais aussi sur Wii U au moment du lancement de celle-ci.
Super Hell & Heaven brothers 2 ?
Commençons par un peu d’histoire, au cas où vous auriez raté le premier opus. Il s’agissait d’un agréable mix de phases de combat et de séquences d’action qui avait su trouver son public à l’époque. On y prenait en main Guerre, un des quatre cavaliers de l’apocalypse, alors qu’il essayait de prouver son innocence après avoir pactisé avec les démons durant la fin du troisième royaume, la Terre des hommes (les deux autres étant le Paradis et l’Enfer). Notre « héros » revenait sur une terre sous contrôle des enfers, et d’un démon nommé le Destructeur. Pour faire simple, à la fin du premier, l’humanité n’existe plus et Guerre est enfermé pour trahison. Nous voici donc dans le rôle d’un des autres cavaliers de l’apocalypse, Mort. Ce dernier voudrait bien que son frangin soit libéré, dans ce but il se propose de faire revenir à la vie l’humanité, afin de gommer les soi-disant méfaits de Guerre. Je vais essayer de ne pas trop vous spoiler d’avantage, mais sachez que vous aurez à nouveau plusieurs mondes à traverser, et qu’au passage, vous donnerez un coup de main aux habitants.
Comme nous avons joué au titre en V.O., je vais utiliser les noms anglais pour éviter de vous perdre. Nous avons pu commencer une partie normale du titre, du coup, après une courte cinématique introduisant les différents personnages et éléments scénaristiques du titre, nous voilà directement aux commandes de Death, sur son cheval, Despair. Dans un premier temps, le personnage évolue dans le monde de glace des Abysses, à la recherche d’un moyen de ressusciter l’humanité, pour permettre à War de retrouver la liberté. Assez rapidement, vous vous retrouverez sur un autre monde, celui des Makers. Ce monde-ci est nettement plus verdoyant. Malgré tout, il est également en train de mourir, victime d’une corruption inconnue. C’est le véritable point de départ de l’aventure. Et c’est le seul monde que nous avons eu l’occasion de visiter pendant nos 5 heures de jeu. Du coup, parlons un peu des graphismes de ce second opus.
Death a un petit côté Raziel (si si vous savez bien lu, le héros de Soul Reaver), surtout lorsque notre héros porte une cape par-dessus son corps gris très musculeux. On retrouve ici une légère variation par rapport au personnage tel qu’il était dans les comics Darksiders. Pour autant, c’est assez agréable. Ce petit côté comics assumé est très réussi, et les couleurs/textures sont assez proches des travaux de chez Blizzard. En plus détaillé que dans WOW bien sûr. L’aspect général est du coup moins « réaliste » qu’il ne l’était dans le premier jeu. Tout était très fluide dans la version à laquelle nous avons joué. Ce qui permettait d’apprécier les combos de Death avec ses deux minis faux ou les autres armes qu’il peut utiliser. En parlant de combo, comme son frère qui pouvait prendre un aspect particulier (tout en flamme), Death peut également prendre la forme d’un Reaper, un squelette stylisé armé d’une faux.
Vous prendrez bien un peu de Prince de Perse dans votre enfer ?
Le plus gros changement de cet opus réside du côté du gameplay. Si la partie combat évolue relativement peu (hormis une liste de combos plus grande, et des esquives plus claires) c’est surtout l’arrivée d’une gestion de personnage à la RPG qui frappe. Mais dans le bon sens, car on a enfin une vraie montée en niveau, avec deux arbres distincts un nommé Harbringer, plutôt basé sur la force brute, et le second Necromancer, qui, comme son nom l’indique, vous propose de jouer avec la mort (en même temps, c’est logique non ?) et les morts vivants. Il y a vingt niveaux dans le jeu, mais certains éléments des deux arbres peuvent être augmentés plusieurs fois. Comme les dégâts que passent vos goules, ou encore leurs nombres de point de vie. Au cours de votre aventure, vous rencontrerez différents vendeurs (dont Vulgrim) qui vous proposeront des armes, mais aussi différents autres éléments comme des pièces d’armure (votre personnage porte 4 pièces d’armure qui influent sur son look) et des potions/objets magiques. Mais d’autres personnages pourront également vous apprendre de nouveaux combos. Hormis ces éléments, on retrouve ce qui marchait déjà bien dans le premier opus. Au niveau des déplacements, Death est un peu plus souple que son frangin : il peut par exemple courir le long d’un mur tel un Prince de Perse, ou encore sauter de mur en mur. Autre nouveauté sympathique, disponible dans le monde des Makers, la possibilité d’utiliser des Constructs (des espèces de robots magiques) pour ouvrir des chemins inaccessibles, ou encore battre certains ennemis.
Comme tout bon jeu d’aventure qui se respecte, vous avez accès à une belle carte. La mini map durant le jeu est clairement plus succincte, mais elle affiche par contre les portes d’entrée et sortie de zone, un peu à la façon d’un Zelda. Sur le même sujet, lorsque vous êtes un peu perdu, vous pouvez demander à Dust, votre corbeau, de vous indiquer le chemin… Attention toutefois de ne pas en abuser, Death vous dira clairement qu’il serait peut-être temps de trouver quelque chose par vous-même ! Pour éviter les aller-retours nombreux à cheval, la carte vous permet également de faire du « Quick Travel » un peu à la manière du Town Portal de Diablo III. Avec un point de repère permettant de retourner à votre emplacement exact dans le donjon après avoir fait vos emplettes (voir même fini un bout de quête). En plus de la quête principale, une myriade de quêtes optionnelles plus ou moins longues vous permettra de gagner de l’expérience simplement. Comme d’habitude dans les jeux de cette génération, depuis l’avènement des succès/trophées, il y a des éléments à collectionner, prenant ici la forme de page d’un chapitre du livre des morts (chaque chapitre comprend 10 pages, et une fois que vous avez un chapitre complet, vous pourrez le vendre à Vulgrim).
Difficile de vraiment vous livrer plus de ce titre, mais nous pouvons confirmer avoir été agréablement surpris, et qu’on a hâte d’en découvrir plus. Pour tout vous dire, nous avons eu du mal à lâcher le pad pour rentrer sur Paris. Le titre sort le 21 août sur PC, PS3 et Xbox 360, mais aussi sur Wii U au moment du lancement de celle-ci.
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