Black Ops revient donc pour début novembre – ce qui n’est guère étonnant – et son éditeur espère en accrocher quelques uns de plus grâce à l’accent plus « futuriste » offert à la licence. Avec ça, l’éditeur sort de son chapeau un atout de charme inédit : la campagne jouable en coopération jusqu’à 4 (uniquement sur PC, Xbox One et PS4, pas sur Xbox 360 et PS3). Une première pour la série qui doit servir l’habituelle campagne qui, en dépit d’une durée de vie courte, ne manque généralement pas de punch ou du sens de la mise en scène.
Ce Black Ops III va nous entraîner dans un conflit où se mélangent intérêt des puissants, neuroscience et soldats robotisés… nous sommes bien dans un futur proche… Sans entrer dans les détails, ce scénario plaira plus aux amateurs de biomécanique qu’aux défenseurs de la baïonnette. Concernant le bout du mode campagne auquel nous avons pu jouer, nous avons pu remarquer que les quatre classes disponibles offrent, sans surprise, des gameplays légèrement différents. Marquer les ennemis pour mieux les suivre à la trace, privilégier le combat à distance (sniper), jouer les furtifs pour mieux prendre les adversaires à revers, une bonne osmose du quatuor permettra d’avancer sans trop de difficulté.
Bien évidemment, chaque acte héroïque sera récompensé, chaque personnage pouvant, tout au long de l’aventure, être personnalisé. Optimiser les compétences, changer de look et autres, tout cela sera possible dans une safe house, lieu de repos dans lequel chaque joueur aura son espace personnel. Une petite chambre, qui ne ressemble en rien à celle d’une princesse Disney, mais qui pourra être ornée d’objets trouvés dans les niveaux traversés. L’idée n’est pas non plus de la transformer en chambre témoin version fabricant suédois, mais y accrocher une belle médaille, ça peut impressionner vos coéquipiers du jour. Ranger son armement, changer d’apparence, il ne manque finalement plus qu’une douche pour se sentir comme à la maison.
[nextpage title=”La bonne surprise : le mode Zombie”]
On rajoutera au tableau un contenu très apprécié des fans de la série : le mode zombie appelé ici Shadow of Evil. Plongés dans les années 40, dans une ambiance graphique entre art déco et art nouveau, les quatre héros que l’on peut incarner (modélisés depuis de vrais acteurs comme Heather Graham et Jeff Goldblum) vont devoir survivre dans une aventure dont les missions seront dictées par un homme mystérieux. Heureusement, une machine à bonbons est curieusement disposée dans une rue, juste devant un cabaret. Et apparemment, ces chewing-gums de couleur ne serviraient pas uniquement à faire disparaître une haleine de poney…
Black Ops III ne s’est pas dévêtu trop longtemps. Mais comme une danseuse de cabaret, l’effeuillage peut aussi faire son petit effet. Verdict d’ici une petite vingtaine de jours.
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