Avant un probable épisode exclusivement pensé pour la next-gen, Gearbox et 2K Australia capitalisent sur le succès de leur licence la plus barrée avec The Pre-Sequel, un opus qui, on s’en doutait, va nourrir l’univers de Borderlands plus qu’il ne va le révolutionner.
Pour ceux qui ont raté un épisode, The Pre-Sequel se situe entre les évènements des deux Borderlands ; et se déroule sur la lune de Pandore. On suit les histoires de Jack de Borderlands 2, pour lequel, dans la peau d’un des quatre nouveaux personnages (dont certains sont déjà connus de l’univers de la série), on va dézinguer tout ce qui bouge : vous avez Nisha, un boss optionnel de Borderlands, Claptrap, le célèbre robot qui symbolise bien le côté humoristique de Borderlands, Wilhelm, lui aussi boss sur Borderlands 2 et Athéna, jolie jeune femme armée d’un bouclier kinétique particulièrement efficace (autant pour se défendre que pour attaquer).
L’ADN de Borderlands est autrement bien respectée. Vous avez le style visuel caractéristique de la série, du loot sur chaque ennemi, des armes par camion-citerne (certaines peuvent glacer les ennemis, qu’on peut ensuite faire éclater), des compétences à débloquer chez chaque personnage, et des dizaines de bêbêtes chelou. Du Borderlands pur jus.
Les quelques nouveautés (annoncées pour le moment) sont induites par le terrain de jeu, la lune de Pandore, qui n’a ni oxygène, ni pesanteur. Concernant la première, la contrainte est de tous les instants : notre combattant doit recharger ses batteries d’oxygène à intervalles réguliers, en se pluggant sur des stations de recharge ou en passant sur des sources d’oxygène disséminées ici et là, sous peine de mourir asphyxié. Bon, c’est un peu fastidieux si vous voulez tout savoir. La pesanteur apporte selon moi quelque chose de plus intéressant à la mécanique de jeu. Elle permet à notre personnage d’effectuer de grands sauts sur la carte (et même des doubles sauts) pour parcourir de larges distances en peu de temps, ou pour grimper vers des sommets a priori inaccessibles. Les environnements sont d’ailleurs beaucoup plus verticaux que dans les autres opus. Gearbox et 2K Australia ont – et c’est lié – ajouté une autre possibilité rigolote, celle de pouvoir plonger vers le sol pour étourdir un ou plusieurs ennemis. Sans mauvais jeu de mots (enfin, si) les combats prennent ici un peu de hauteur, et on peut envisager sautiller dans les airs pour perturber les assaillants plutôt que d’avancer à petits pas et collé au sol, comme de coutume.
Et c’est à peu près tout ce qu’il y avait de notable… dans la petite mission que l’on a effectuée manette en main (en co-op, à deux). Ce que l’on peut conclure, c’est qu’on se fait très vite aux nouveautés de ce nouvel épisode. On intègre presque immédiatement – après avoir frôlé la mort trois ou quatre fois, quand même – la contrainte de l’oxygène, et la pesanteur apporte une sensation de liberté pas désagréable dans les déplacements. Maintenant, The Pre-Sequel porte plutôt bien son nom. On est dans un entre-deux plutôt agréable, mais on sent bien que ce volet résulte d’une volonté de temporiser un peu tout en maintenant le lien avec la communauté. En attendant un vrai nouvel épisode ambitieux sur la nouvelle génération de consoles.
Borderlands : The Pre-Sequel, sortie 17 octobre prochain sur Xbox 360, PS3, PC
Pour ceux qui ont raté un épisode, The Pre-Sequel se situe entre les évènements des deux Borderlands ; et se déroule sur la lune de Pandore. On suit les histoires de Jack de Borderlands 2, pour lequel, dans la peau d’un des quatre nouveaux personnages (dont certains sont déjà connus de l’univers de la série), on va dézinguer tout ce qui bouge : vous avez Nisha, un boss optionnel de Borderlands, Claptrap, le célèbre robot qui symbolise bien le côté humoristique de Borderlands, Wilhelm, lui aussi boss sur Borderlands 2 et Athéna, jolie jeune femme armée d’un bouclier kinétique particulièrement efficace (autant pour se défendre que pour attaquer).
L’ADN de Borderlands est autrement bien respectée. Vous avez le style visuel caractéristique de la série, du loot sur chaque ennemi, des armes par camion-citerne (certaines peuvent glacer les ennemis, qu’on peut ensuite faire éclater), des compétences à débloquer chez chaque personnage, et des dizaines de bêbêtes chelou. Du Borderlands pur jus.
Les quelques nouveautés (annoncées pour le moment) sont induites par le terrain de jeu, la lune de Pandore, qui n’a ni oxygène, ni pesanteur. Concernant la première, la contrainte est de tous les instants : notre combattant doit recharger ses batteries d’oxygène à intervalles réguliers, en se pluggant sur des stations de recharge ou en passant sur des sources d’oxygène disséminées ici et là, sous peine de mourir asphyxié. Bon, c’est un peu fastidieux si vous voulez tout savoir. La pesanteur apporte selon moi quelque chose de plus intéressant à la mécanique de jeu. Elle permet à notre personnage d’effectuer de grands sauts sur la carte (et même des doubles sauts) pour parcourir de larges distances en peu de temps, ou pour grimper vers des sommets a priori inaccessibles. Les environnements sont d’ailleurs beaucoup plus verticaux que dans les autres opus. Gearbox et 2K Australia ont – et c’est lié – ajouté une autre possibilité rigolote, celle de pouvoir plonger vers le sol pour étourdir un ou plusieurs ennemis. Sans mauvais jeu de mots (enfin, si) les combats prennent ici un peu de hauteur, et on peut envisager sautiller dans les airs pour perturber les assaillants plutôt que d’avancer à petits pas et collé au sol, comme de coutume.
Et c’est à peu près tout ce qu’il y avait de notable… dans la petite mission que l’on a effectuée manette en main (en co-op, à deux). Ce que l’on peut conclure, c’est qu’on se fait très vite aux nouveautés de ce nouvel épisode. On intègre presque immédiatement – après avoir frôlé la mort trois ou quatre fois, quand même – la contrainte de l’oxygène, et la pesanteur apporte une sensation de liberté pas désagréable dans les déplacements. Maintenant, The Pre-Sequel porte plutôt bien son nom. On est dans un entre-deux plutôt agréable, mais on sent bien que ce volet résulte d’une volonté de temporiser un peu tout en maintenant le lien avec la communauté. En attendant un vrai nouvel épisode ambitieux sur la nouvelle génération de consoles.
Borderlands : The Pre-Sequel, sortie 17 octobre prochain sur Xbox 360, PS3, PC
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